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    Étude perspicace des Écritures (volume 1)
    • Certains voudraient établir un lien entre le récit biblique de la création et les récits mythologiques païens comme le fameux Poème de la création babylonien. En fait, il existait différentes histoires de la création dans l’ancienne Babylone, mais celle qui est devenue célèbre est un mythe ayant trait à Mardouk, le dieu national de Babylone. En résumé, l’histoire met en scène la déesse Tiamat et le dieu Apsou, qui engendrèrent d’autres divinités. Les agissements de ces dieux exaspérèrent tant Apsou qu’il décida de les détruire. Néanmoins, Apsou fut tué par un de ces dieux, Ea, et lorsque Tiamat voulut venger Apsou, elle fut tuée par Mardouk, fils d’Ea, qui coupa son corps en deux ; d’une moitié il forma le ciel et il utilisa l’autre en rapport avec la fondation de la terre. Par la suite, Mardouk créa notamment les humains (avec l’aide d’Ea) en se servant du sang d’un autre dieu, Qingou, le chef des armées de Tiamat.

      La Bible a-t-elle emprunté à des histoires babyloniennes de la création ?

      Dans son livre, P. Wiseman signale que, lorsqu’on découvrit les tablettes babyloniennes sur la création, certains savants s’attendaient à ce que la suite des découvertes et des recherches montre une correspondance entre ces documents et le récit génésiaque de la création. Quelques-uns pensaient qu’il apparaîtrait que le récit de la Genèse avait été emprunté au récit babylonien. Or, les découvertes et les recherches qui ont suivi n’ont fait que mettre en évidence le fossé énorme qui sépare les deux récits. Ils ne sont pas parallèles. P. Wiseman cite The Babylonian Legends of the Creation and the Fight Between Bel and the Dragon, ouvrage publié par les administrateurs du British Museum, qui affirme : “ Il existe une divergence de fond entre les concepts de base des récits babylonien et hébreu. ” Il ajoute quant à lui : “ Il est très regrettable que tant de théologiens, au lieu de se tenir à jour avec les recherches archéologiques récentes, continuent de perpétuer la théorie aujourd’hui réfutée selon laquelle les Hébreux ‘ empruntèrent ’ aux sources babyloniennes. ” — Creation Revealed in Six Days, Londres, 1949, p. 58.

      Certains ont attiré l’attention sur ce qu’ils croyaient être des similitudes entre le poème babylonien et le récit génésiaque de la création ; toutefois, il ressort clairement de l’examen fait plus haut de la narration biblique de la création et du résumé ci-dessus du mythe babylonien qu’ils ne sont pas vraiment ressemblants. Il n’est donc pas nécessaire d’en faire une analyse comparative détaillée. Cependant, ayant étudié les apparentes similitudes et différences (comme l’ordre des événements) entre ces récits, le professeur George Barton a fait cette remarque : “ Une différence plus importante réside dans les conceptions religieuses des deux. Le poème babylonien est mythologique et polythéiste. Sa conception de la divinité n’est en aucune façon élevée. Ses dieux aiment et haïssent, ils manigancent et complotent, combattent et détruisent. Mardouk, le champion, ne l’emporte qu’après une lutte acharnée qui le laisse presque sans forces. La Genèse, pour sa part, dénote le monothéisme le plus élevé. Dieu est si foncièrement le maître de tous les éléments de l’univers qu’ils obéissent à sa moindre parole. Il maîtrise tout sans effort. Il parle et cela se fait. À supposer, comme le pensent la plupart des spécialistes, qu’il y ait un lien entre les deux narrations, on ne saurait mieux se rendre compte de l’inspiration du récit biblique qu’en le plaçant en regard du récit babylonien. Quand on le lit aujourd’hui dans la Genèse, le chapitre révèle toujours la majesté et la puissance du Dieu unique, et il engendre chez l’homme moderne, comme il le faisait chez l’Hébreu de l’Antiquité, une disposition à adorer envers le Créateur. ” — Archaeology and the Bible, 1949, p. 297, 298.

      On peut lire à propos des mythes antiques de la création en général : “ On n’a trouvé jusqu’alors aucun mythe qui parle explicitement de la création de l’univers, et ceux qui traitent de l’organisation de l’univers [...], de la création de l’homme et de la fondation de la civilisation sont marqués par le polythéisme et la lutte des divinités pour la suprématie, en net contraste avec le monothéisme héb. de Gn. 1–2. ” — New Bible Dictionary, par J. Douglas, 1985, p. 247.

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    Étude perspicace des Écritures (volume 1)
    • Le poème babylonien est mythologique et polythéiste. Sa conception de la divinité n’est en aucune façon élevée. Ses dieux aiment et haïssent, ils manigancent et complotent, combattent et détruisent. Mardouk, le champion, ne l’emporte qu’après une lutte acharnée qui le laisse presque sans forces. La Genèse, pour sa part, dénote le monothéisme le plus élevé. Dieu est si foncièrement le maître de tous les éléments de l’univers qu’ils obéissent à sa moindre parole. Il maîtrise tout sans effort. Il parle et cela se fait. À supposer, comme le pensent la plupart des spécialistes, qu’il y ait un lien entre les deux narrations, on ne saurait mieux se rendre compte de l’inspiration du récit biblique qu’en le plaçant en regard du récit babylonien. Quand on le lit aujourd’hui dans la Genèse, le chapitre révèle toujours la majesté et la puissance du Dieu unique, et il engendre chez l’homme moderne, comme il le faisait chez l’Hébreu de l’Antiquité, une disposition à adorer envers le Créateur. ” — Archaeology and the Bible, 1949, p. 297, 298.

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