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  • Égypte, Égyptien
    Étude perspicace des Écritures (volume 1)
    • L’Égypte était un pays extrêmement religieux, où régnait le polythéisme. Chaque ville, petite ou grande, avait sa divinité locale qui portait le titre de “ maître de la cité ”. On a trouvé dans la tombe de Thoutmosis III une liste contenant les noms de quelque 740 dieux (Ex 12:12). Souvent le dieu était représenté marié à une déesse qui lui donnait un fils, les trois “ formant ainsi ce qu’on appelle une triade divine dont le dieu-père, toutefois, n’est pas toujours le chef, car il se contente, à l’occasion, du rôle de prince consort lorsque la principale divinité du lieu est une déesse ”. (Mythologie générale, par F. Guirand, Paris, 1935, p. 8.) Chaque dieu principal habitait dans un temple interdit au public. Il était adoré par les prêtres, qui le réveillaient chaque matin avec un hymne, le baignaient, l’habillaient, le “ nourrissaient ” et lui rendaient d’autres services (opposer à Ps 121:3, 4 ; Is 40:28). Apparemment, on considérait que les prêtres agissaient en cela en représentants du pharaon, qui, croyait-on, était lui-même un dieu vivant, le fils du dieu Râ. La connaissance de ce fait ne peut que souligner le courage que montrèrent Moïse et Aaron lorsqu’ils se présentèrent devant Pharaon et lui transmirent le décret du vrai Dieu ; on saisit mieux aussi la portée de la réponse méprisante de Pharaon : “ Qui est Jéhovah pour que j’obéisse à sa voix ? ” — Ex 5:2.

  • Égypte, Égyptien
    Étude perspicace des Écritures (volume 1)
    • [Illustration page 704]

      Statue d’Amon en forme de bélier contre lequel se tient le pharaon Taharqa (Tirhaka) ; elle sympolisait la protection du monarque par ce dieu.

      Ainsi, le dieu Râ était connu sous 75 noms et formes. Il semble que, parmi les centaines de divinités, relativement peu étaient l’objet d’un culte à l’échelle vraiment nationale. Dans cette minorité, une trinité ou triade très populaire était celle d’Osiris, Isis (sa femme) et Horus (son fils). Puis venaient les dieux “ cosmiques ”, dont le chef était Râ, le dieu-soleil, et qui comptaient les dieux de la lune, du ciel, de l’air, de la terre, du Nil, etc. À Thèbes (No dans la Bible), le dieu Amôn était le plus éminent et il finit par recevoir le titre de “ roi des dieux ” sous le nom d’Amôn-Râ (Jr 46:25). À l’époque des fêtes (Jr 46:17), on promenait les dieux dans les rues des villes. Lorsqu’il y avait par exemple une procession avec l’image de Râ portée par ses prêtres, les gens se faisaient un devoir d’être là, dans l’espoir d’y gagner du mérite. Les Égyptiens pensaient s’acquitter de leurs devoirs religieux par leur seule présence et estimaient que Râ se trouvait en retour dans l’obligation de continuer à les faire prospérer. Ils ne se tournaient vers lui que pour recevoir bienfaits et prospérité matériels, et ne demandaient jamais rien de spirituel. On trouve de nombreux points communs entre les principaux dieux d’Égypte et ceux de Babylone ; tout porte à croire que Babylone fut l’origine de ces dieux et que l’Égypte les reprit ou les perpétua. — Voir DIEUX ET DÉESSES.

      Ce culte polythéiste n’était pas bénéfique pour les Égyptiens ni ne les élevait, comme le fait remarquer l’Encyclopædia Britannica (1959, vol. 8, p. 53) : “ L’imagination classique et moderne leur attribue d’étranges mystères qui auraient renfermé sous forme occulte des vérités profondes. Certes, ils avaient des mystères, comme les Ashantis ou les Ibos [tribus d’Afrique]. Cependant, il est erroné de croire que ces mystères recelaient la vérité et qu’il y avait derrière eux une ‘ foi ’ occulte. ” En réalité, les faits dont on dispose montrent que le culte égyptien reposait essentiellement sur la magie et sur une superstition primitive (Gn 41:8). On employait la magie religieuse pour empêcher la maladie ; le spiritisme était partout, avec ses nombreux “ charmeurs ”, ses “ médiums ” et “ ceux qui font métier de prédire les événements ”. (Is 19:3.) Les Égyptiens portaient des amulettes et des porte-bonheur, et ils s’attachaient autour du cou des bouts de papyrus sur lesquels étaient inscrites des formules magiques (voir Dt 18:10, 11). Lorsque Moïse et Aaron firent des miracles par la puissance divine, les prêtres-magiciens et les sorciers de la cour de Pharaon parurent les reproduire par les arts magiques jusqu’à ce qu’ils soient obligés d’admettre leur échec. — Ex 7:11, 22 ; 8:7, 18, 19.

      Le culte des animaux. Ce culte superstitieux conduisit les Égyptiens à l’idolâtrie la plus dégradante, qui comprenait l’adoration d’animaux (voir Rm 1:22, 23). De nombreux dieux parmi les plus importants étaient ordinairement représentés avec un corps humain et une tête d’animal ou d’oiseau. Ainsi, on représentait le dieu Horus avec une tête de faucon, Thot avec une tête d’ibis ou de singe. Dans certains cas, on pensait même que le dieu était réellement incarné dans le corps de l’animal, par exemple pour les taureaux Apis. Le taureau Apis vivant, considéré comme l’incarnation du dieu Osiris, était gardé dans un temple ; à sa mort, on organisait des funérailles et un enterrement raffinés. Les Égyptiens croyaient que des animaux comme les chats, les babouins, les crocodiles, les chacals et divers oiseaux étaient sacrés en vertu de leur association avec certains dieux, si bien qu’ils en momifièrent des centaines de milliers et les enterrèrent dans des cimetières particuliers.

      [Illustration page 705]

      La peste, plaie envoyée par Jéhovah sur le bétail d’Égypte, déshonora le dieu Apis, représenté par un taureau.

      Pourquoi Moïse affirma-t-il avec insistance que les sacrifices d’Israël seraient ‘ détestables pour les Égyptiens ’ ?

      Le fait que tant d’animaux différents étaient vénérés dans un endroit ou un autre de l’Égypte fut certainement un argument de poids lorsque Moïse insista pour qu’Israël soit autorisé à aller offrir ses sacrifices dans le désert. “ Supposons, dit-il à Pharaon, que nous sacrifiions sous leurs yeux ce qui est détestable pour les Égyptiens ; ne nous lapideraient-ils pas ? ” (Ex 8:26, 27). En effet, la plupart des sacrifices qu’Israël offrit par la suite auraient profondément choqué les Égyptiens. (En Égypte, le dieu-soleil Râ était parfois représenté sous les traits d’un veau né de la vache céleste.) D’un autre côté, comme on le lit à l’article DIEUX ET DÉESSES, par les dix plaies qu’il fit subir à l’Égypte, Jéhovah exécuta ses jugements “ sur tous les dieux d’Égypte ”, leur infligeant une cuisante humiliation tout en faisant connaître son nom dans le pays entier. — Ex 12:12.

      Pendant les deux siècles où ils séjournèrent en Égypte, les Israélites n’échappèrent pas complètement à la contamination par ce faux culte (Jos 24:14), ce qui fut certainement et dans une grande mesure à l’origine du mauvais état d’esprit qu’ils manifestèrent dès le début de l’Exode. Ils ne rejetèrent pas “ les sales idoles de l’Égypte ” comme Jéhovah le leur avait dit (Éz 20:7, 8 ; 23:3, 4, 8). Dans le désert, lorsque certains fabriquèrent un veau d’or pour l’adorer, ce fut vraisemblablement parce qu’ils avaient été contaminés par le culte égyptien des animaux (Ex 32:1-8 ; Ac 7:39-41). Juste avant que les Israélites n’entrent en Terre promise, Jéhovah les mit de nouveau en garde clairement : ils ne devaient associer au culte qu’ils lui rendaient aucune forme animale ni aucun corps “ cosmique ”. (Dt 4:15-20.) Pourtant, le culte des animaux réapparut des siècles plus tard avec Yarobam, qui, peu après son retour d’Égypte, fabriqua deux veaux d’or pour les adorer lorsqu’il devint roi d’Israël, le royaume du Nord (1R 12:2, 28, 29). À remarquer que les Écritures inspirées consignées par Moïse ne sont absolument pas entachées d’idolâtrie et de superstition égyptiennes.

  • Égypte, Égyptien
    Étude perspicace des Écritures (volume 1)
    • [Illustration page 704]

      Statue d’Amon en forme de bélier contre lequel se tient le pharaon Taharqa (Tirhaka) ; elle sympolisait la protection du monarque par ce dieu.

      Ainsi, le dieu Râ était connu sous 75 noms et formes. Il semble que, parmi les centaines de divinités, relativement peu étaient l’objet d’un culte à l’échelle vraiment nationale. Dans cette minorité, une trinité ou triade très populaire était celle d’Osiris, Isis (sa femme) et Horus (son fils). Puis venaient les dieux “ cosmiques ”, dont le chef était Râ, le dieu-soleil, et qui comptaient les dieux de la lune, du ciel, de l’air, de la terre, du Nil, etc. À Thèbes (No dans la Bible), le dieu Amôn était le plus éminent et il finit par recevoir le titre de “ roi des dieux ” sous le nom d’Amôn-Râ (Jr 46:25). À l’époque des fêtes (Jr 46:17), on promenait les dieux dans les rues des villes. Lorsqu’il y avait par exemple une procession avec l’image de Râ portée par ses prêtres, les gens se faisaient un devoir d’être là, dans l’espoir d’y gagner du mérite. Les Égyptiens pensaient s’acquitter de leurs devoirs religieux par leur seule présence et estimaient que Râ se trouvait en retour dans l’obligation de continuer à les faire prospérer. Ils ne se tournaient vers lui que pour recevoir bienfaits et prospérité matériels, et ne demandaient jamais rien de spirituel. On trouve de nombreux points communs entre les principaux dieux d’Égypte et ceux de Babylone ; tout porte à croire que Babylone fut l’origine de ces dieux et que l’Égypte les reprit ou les perpétua. — Voir DIEUX ET DÉESSES.

      Ce culte polythéiste n’était pas bénéfique pour les Égyptiens ni ne les élevait, comme le fait remarquer l’Encyclopædia Britannica (1959, vol. 8, p. 53) : “ L’imagination classique et moderne leur attribue d’étranges mystères qui auraient renfermé sous forme occulte des vérités profondes. Certes, ils avaient des mystères, comme les Ashantis ou les Ibos [tribus d’Afrique]. Cependant, il est erroné de croire que ces mystères recelaient la vérité et qu’il y avait derrière eux une ‘ foi ’ occulte. ” En réalité, les faits dont on dispose montrent que le culte égyptien reposait essentiellement sur la magie et sur une superstition primitive (Gn 41:8). On employait la magie religieuse pour empêcher la maladie ; le spiritisme était partout, avec ses nombreux “ charmeurs ”, ses “ médiums ” et “ ceux qui font métier de prédire les événements ”. (Is 19:3.) Les Égyptiens portaient des amulettes et des porte-bonheur, et ils s’attachaient autour du cou des bouts de papyrus sur lesquels étaient inscrites des formules magiques (voir Dt 18:10, 11). Lorsque Moïse et Aaron firent des miracles par la puissance divine, les prêtres-magiciens et les sorciers de la cour de Pharaon parurent les reproduire par les arts magiques jusqu’à ce qu’ils soient obligés d’admettre leur échec. — Ex 7:11, 22 ; 8:7, 18, 19.

      Le culte des animaux. Ce culte superstitieux conduisit les Égyptiens à l’idolâtrie la plus dégradante, qui comprenait l’adoration d’animaux (voir Rm 1:22, 23). De nombreux dieux parmi les plus importants étaient ordinairement représentés avec un corps humain et une tête d’animal ou d’oiseau. Ainsi, on représentait le dieu Horus avec une tête de faucon, Thot avec une tête d’ibis ou de singe. Dans certains cas, on pensait même que le dieu était réellement incarné dans le corps de l’animal, par exemple pour les taureaux Apis. Le taureau Apis vivant, considéré comme l’incarnation du dieu Osiris, était gardé dans un temple ; à sa mort, on organisait des funérailles et un enterrement raffinés. Les Égyptiens croyaient que des animaux comme les chats, les babouins, les crocodiles, les chacals et divers oiseaux étaient sacrés en vertu de leur association avec certains dieux, si bien qu’ils en momifièrent des centaines de milliers et les enterrèrent dans des cimetières particuliers.

      [Illustration page 705]

      La peste, plaie envoyée par Jéhovah sur le bétail d’Égypte, déshonora le dieu Apis, représenté par un taureau.

      Pourquoi Moïse affirma-t-il avec insistance que les sacrifices d’Israël seraient ‘ détestables pour les Égyptiens ’ ?

      Le fait que tant d’animaux différents étaient vénérés dans un endroit ou un autre de l’Égypte fut certainement un argument de poids lorsque Moïse insista pour qu’Israël soit autorisé à aller offrir ses sacrifices dans le désert. “ Supposons, dit-il à Pharaon, que nous sacrifiions sous leurs yeux ce qui est détestable pour les Égyptiens ; ne nous lapideraient-ils pas ? ” (Ex 8:26, 27). En effet, la plupart des sacrifices qu’Israël offrit par la suite auraient profondément choqué les Égyptiens. (En Égypte, le dieu-soleil Râ était parfois représenté sous les traits d’un veau né de la vache céleste.) D’un autre côté, comme on le lit à l’article DIEUX ET DÉESSES, par les dix plaies qu’il fit subir à l’Égypte, Jéhovah exécuta ses jugements “ sur tous les dieux d’Égypte ”, leur infligeant une cuisante humiliation tout en faisant connaître son nom dans le pays entier. — Ex 12:12.

      Pendant les deux siècles où ils séjournèrent en Égypte, les Israélites n’échappèrent pas complètement à la contamination par ce faux culte (Jos 24:14), ce qui fut certainement et dans une grande mesure à l’origine du mauvais état d’esprit qu’ils manifestèrent dès le début de l’Exode. Ils ne rejetèrent pas “ les sales idoles de l’Égypte ” comme Jéhovah le leur avait dit (Éz 20:7, 8 ; 23:3, 4, 8). Dans le désert, lorsque certains fabriquèrent un veau d’or pour l’adorer, ce fut vraisemblablement parce qu’ils avaient été contaminés par le culte égyptien des animaux (Ex 32:1-8 ; Ac 7:39-41). Juste avant que les Israélites n’entrent en Terre promise, Jéhovah les mit de nouveau en garde clairement : ils ne devaient associer au culte qu’ils lui rendaient aucune forme animale ni aucun corps “ cosmique ”. (Dt 4:15-20.) Pourtant, le culte des animaux réapparut des siècles plus tard avec Yarobam, qui, peu après son retour d’Égypte, fabriqua deux veaux d’or pour les adorer lorsqu’il devint roi d’Israël, le royaume du Nord (1R 12:2, 28, 29). À remarquer que les Écritures inspirées consignées par Moïse ne sont absolument pas entachées d’idolâtrie et de superstition égyptiennes.

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