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MariageÉtude perspicace des Écritures (volume 2)
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Quand il donna la Loi à Israël, Dieu ne décida pas alors de remettre en vigueur la norme originelle ; mais il réglementa le divorce afin que celui-ci ne provoque pas la désintégration de la famille en Israël et ne crée pas de difficultés. Toutefois, au moment voulu par lui, la norme d’origine fut rétablie. Jésus énonça le principe en vigueur dans la congrégation chrétienne : la “ fornication ” (gr. : pornéïa) est le seul motif autorisant le divorce. Il expliqua que Dieu n’avait pas imposé cette norme du temps de Moïse à cause de la dureté de cœur des Israélites. — Mt 19:3-9 ; Mc 10:1-11.
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MariageÉtude perspicace des Écritures (volume 2)
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Sous la Loi, un mari pouvait divorcer s’il trouvait chez sa femme quelque chose d’“ inconvenant ”. Bien sûr, il n’était pas question ici d’adultère, puisque cet acte était puni de mort. Il pouvait donc s’agir de fautes comme un grave manque de respect envers le mari ou envers la maison du père du mari, ou une attitude qui jetait l’opprobre sur la maisonnée. Le mari devait remettre à sa femme un acte de divorce, rédigé de sa main, ce qui sous-entend qu’aux yeux de la communauté il devait avoir des raisons suffisantes de divorcer. L’acte de divorce étant un document légal, cela laisse supposer que le mari devait consulter les anciens ou les autorités de la ville. La femme pouvait alors se remarier, l’acte de divorce la protégeant de toute éventuelle accusation d’adultère. N’avaient pas le droit de divorcer l’homme qui avait séduit une jeune fille avant le mariage et celui qui avait accusé à tort sa femme d’avoir menti en se prétendant vierge au moment du mariage. — Dt 22:13-19, 28, 29.
Si, après avoir divorcé, une femme épousait un autre homme et que par la suite celui-ci divorce d’avec elle ou meure, son précédent mari ne pouvait pas la reprendre comme épouse. Cette loi permettait de déjouer toute machination en vue de faire divorcer, voire de faire mourir, le deuxième mari afin que le couple de départ se remarie. — Dt 24:1-4.
Jéhovah détestait les divorces injustes, surtout lorsque l’une de ses fidèles adoratrices était trahie par un conjoint qui la délaissait pour se remarier avec une païenne n’appartenant pas au peuple qu’il avait choisi, le peuple de son alliance. — Ml 2:14-16 ; voir DIVORCE.
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