-
AssyrieÉtude perspicace des Écritures (volume 1)
-
-
Ajoutons toutefois que ces frontières étaient très instables, l’Assyrie débordant au S. du Petit Zab lorsque Babylone s’affaiblissait, mais reculant quand les succès politiques assyriens marquaient le pas et que ceux de Babylone reprenaient le dessus. Les autres frontières étaient également mouvantes, notamment au niveau du Tigre, l’Assyrie ayant très tôt étendu son influence à l’O. de ce fleuve. Avec le temps, évidemment, l’Empire assyrien finit par englober un territoire bien plus vaste. — CARTE, vol. 1, p. 954.
L’Assyrie et Babylone entretinrent des rapports étroits tout au long de leur histoire. Elles formaient deux États voisins qui occupaient la même région sans que leurs territoires soient séparés par aucune véritable frontière naturelle. Toutefois, le territoire assyrien proprement dit était essentiellement un pays de hautes terres, au relief généralement accidenté et au climat plus vivifiant que celui de la Babylonie. Les Assyriens étaient plus vigoureux et plus belliqueux que les Babyloniens. Les reliefs les représentent fortement charpentés, avec un teint mat, des sourcils et une barbe fournis, et un nez proéminent
-
-
AssyrieÉtude perspicace des Écritures (volume 1)
-
-
Pour une large part, les Assyriens héritèrent leur religion des Babyloniens et, bien qu’Ashour leur dieu national fût à leurs yeux le dieu suprême, ils ne cessèrent de considérer Babylone comme le principal centre religieux.
Sculpture provenant du palais nord de Ninive. Le roi et la reine festoient dans leur jardin ; sur l’arbre, en face du harpiste, se trouve la tête d’un roi vaincu.
-