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Le monde commercial a tout lieu de se lamenterLa Tour de Garde 1968 | 15 août
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soit. En outre, nous éviterons toute participation à ses entreprises religieuses et tout commerce d’articles de piété. Nous connaîtrons un plus grand bonheur à être du nombre de ceux qui se réjouissent de la chute de Babylone, en étant du côté de Jéhovah avec la vie éternelle en vue, que de jouir de courts instants de plaisir avec Babylone et d’être ensuite parmi ceux qui se lamenteront à cause de la perte de biens matériels et, ce qui est encore plus grave, de la vie. — Luc 9:25 ; Rév. 18:4.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1968 | 15 août
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Questions de lecteurs
● La Bible s’oppose-t-elle à ce qu’on fasse don de son corps pour qu’il serve à des expériences médicales, ou qu’on accepte que certains de ses organes soient prélevés pour être greffés sur une autre personne ? — W. L. USA.
Cette question comporte de nombreux aspects, y compris l’opportunité des transplantations d’organes et des autopsies. Dans la grande majorité des cas, les sentiments humains sont le seul facteur qui est considéré lorsque des personnes ont à prendre une décision à ce sujet. Toutefois, il serait bien que les chrétiens examinent les principes bibliques qui sont impliqués dans ces questions et y conforment leurs décisions, afin d’être agréables à Jéhovah. — Actes 24:16.
D’abord, il convient de ne pas oublier qu’il y a des milliers d’années, on n’avait pas coutume de pratiquer des transplantations d’organes comme c’est le cas maintenant pour tenter de réparer le corps ou de prolonger l’existence ; c’est pourquoi il ne faut pas s’attendre à trouver dans la Bible une législation régissant les échanges d’organes. Cependant, cela ne signifie pas que les Écritures ne contiennent aucune indication nous permettant de connaître le point de vue de Dieu sur ces questions.
La première fois que Jéhovah autorisa l’homme à manger de la viande, voici comment il expliqua la chose à Noé : “Vous serez un sujet de crainte et d’effroi pour tout animal de la terre, pour tout oiseau du ciel, pour tout ce qui se meut sur la terre, et pour tous les poissons de la mer : ils sont livrés entre vos mains. Tout ce [tout animal, NW] qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture ; je vous donne tout cela comme l’herbe verte. Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang.” (Gen. 9:2-4). Cette autorisation fut accordée à Noé, de qui descend toute personne actuellement en vie. Elle s’applique donc à tous tant que nous sommes.
Les humains reçurent de Dieu la permission de manger de la viande et de tuer des animaux pour assurer l’entretien de leur vie, sans être toutefois autorisés à en manger le sang. Cela incluait-il le droit pour l’homme de manger de la chair humaine, d’entretenir sa vie au moyen du corps ou d’une partie du corps d’un de ses semblables, vivant ou mort ? Non ! Ce serait du cannibalisme, coutume répugnante pour tous les gens civilisés. Jéhovah a fait une nette distinction entre la vie des animaux et celle des humains, les hommes ayant été créés à l’image de Dieu et dotés des qualités divines (Gen. 1:27). Cette distinction ressort des paroles que Dieu prononça ensuite quand il souligna le caractère sacré de la vie, montrant qu’on ne pouvait ôter celle-ci arbitrairement, comme on le fait pour les animaux que l’on abat dans le but de se nourrir de leur chair. Quiconque manquait de respect pour le caractère sacré de la vie s’exposait à être retranché du milieu du peuple. — Gen. 9:5, 6.
Quand un organe est malade ou en mauvais état, le moyen habituel de lui rendre la santé consiste à prendre des aliments nutritifs. L’organisme utilise cette nourriture pour réparer ou guérir l’organe dont il remplace graduellement
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