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  • La vente par l’odeur
    Réveillez-vous ! 1975 | 8 novembre
    • exemple, n’a pas nécessairement le parfum du citron tel que les gens l’imaginent. Mais il est facile de faire un concentré artificiel qui répond exactement à l’idée que les gens se font du parfum d’un citron.” Et la fabrication de ces concentrés coûte moins cher.

      Avez-​vous tendance à acheter des articles dont l’odeur “naturelle” n’est en réalité qu’artificielle ? Vous rappelez-​vous avoir acheté récemment une certaine marchandise à cause d’un arôme répandu dans un supermarché ? Ces marchandises ne sont sans doute pas mauvaises, mais vous rendez-​vous compte combien de fois “le vendeur clandestin” vous a incité à acheter de tels articles ?

      Alors que les prix ne cessent de monter, il est utile d’être au courant de la technique de la vente par l’odeur. Si vous tombez sur un article qui sent bon, rappelez-​vous que cette senteur a probablement été produite en laboratoire pour vous pousser à acheter. Peut-être ferez-​vous des économies en achetant des marchandises non parfumées.

  • Dieu est-il responsable de la pollution ?
    Réveillez-vous ! 1975 | 8 novembre
    • Dieu est-​il responsable de la pollution ?

      DE GRANDS arbres majestueux, une forêt luxuriante, des flots azurés qui se brisent sur une côte rocheuse, un désert au printemps irisé de fleurs de toutes les couleurs, de hauts sommets étincelants qui se détachent sur le vert profond des bois et se mirent dans l’étendue argentée des lacs. Quel spectacle ! C’était le paradis !

      Mais le temps a passé et aujourd’hui un autre spectacle s’offre aux regards des hommes : l’air est pollué, les rivières charrient des déchets industriels, les lacs sont privés de toute vie, la terre ne donne plus son fruit et les ghettos des grandes villes ressemblent à des dépotoirs. Et l’on dit : C’est ça le paradis !

      Dieu est responsable de la pollution, dit-​on, et cette accusation est fondée sur la déclaration biblique renfermée dans Genèse 1:28, où nous lisons : “Dieu les bénit et Dieu leur dit : ‘Soyez féconds, et devenez nombreux, et remplissez la terre, et soumettez-​la, et tenez dans la soumission les poissons de la mer, et les créatures volantes des cieux, et toute créature vivante qui se meut sur la terre.’”

      Cette déclaration divine est à l’origine de la pollution, clame l’historien anglais Arnold Toynbee dans un article du périodique Horizon paru en été 1973 et publié de nouveau la même année dans le Reader’s Digest. L’article avait pour titre “La genèse de la pollution”. Mais Toynbee n’est que l’un des tout derniers d’une longue liste d’accusateurs.

      Dans le périodique Science du 10 mars 1967, Lynn White junior dit ce qui suit dans l’article “Les racines historiques de notre crise écologique” : “En détruisant l’animisme païen, la chrétienté a rendu possible l’exploitation de la nature avec la plus complète indifférence.” Il affirme que “la chrétienté porte une très lourde responsabilité dans la crise écologique qui s’aggrave sans cesse”.

      L’article de White a été inclus dans l’ouvrage The Environmental Handbook, préparé en 1970 par les Amis de la terre. En cette même année, le Sierra Club a publié son livre de poche intitulé Ecotactics où l’on peut lire ce qui suit aux pages 82 et 83: “Jusqu’à présent, les aspirations de l’homme ont été guidées par le dieu de la Genèse. Pour la plupart, nous avons été fiers d’assujettir notre planète. Mais nous nous rendons compte maintenant que nos aspirations étaient mal fondées et destructrices.”

      En 1971, l’université Ian McHarg a publié le livre Design with Nature qui dit entre autres choses : “En effet, celui qui aimerait laisser le champ libre à ceux qui accroîtraient sans vergogne la radioactivité, créeraient des canaux et des ports à coup de bombes atomiques, emploieraient des poisons en masse ou applaudiraient aux exploits des constructeurs sans scrupules de notre temps, celui-là ne saurait trouver d’injonction plus explicite que celle qui est contenue dans ce texte (Genèse 1:28). On y trouve en effet l’autorisation et l’injonction de conquérir la nature, c’est-à-dire l’ennemie, celle qui représente une menace pour Jéhovah.” De nombreux autres hommes, y compris des ecclésiastiques, accusent Dieu d’être responsable de la pollution.

      En fait, voici ce qu’il faut déterminer : Quand Dieu a dit au premier couple de soumettre la terre et de dominer sur elle, donnait-​il, comme le prétend Toynbee, “à Adam et Ève l’autorisation d’en faire ce qui leur semblait bon” ? Était-​ce bien là le dessein de Jéhovah ? Ou bien son dessein à l’égard de l’homme, qu’il avait créé à son image et à sa ressemblance, était-​il qu’il prenne soin de la terre, qu’il en soit l’intendant non seulement pour son propre profit, mais aussi pour celui des plantes et des animaux ? Avant de lancer des accusations irréfléchies, afin d’attirer l’attention, l’homme sage désirera d’abord connaître les faits. C’est ce que la Bible souligne en ces termes : “Quand quelqu’un répond à une chose avant de l’avoir entendue, c’est une sottise de sa part et une humiliation.” — Prov. 18:13.

      Dieu porte de l’intérêt aux plantes et aux animaux

      Lorsque Dieu a installé l’homme dans le jardin d’Éden, il ne l’a pas autorisé à en faire ce qui lui semblait bon ; au contraire, il lui a imposé certaines restrictions. Comme le dit la Bible, l’homme devait ‘le cultiver et en prendre soin’. Les plantes n’étaient pas réservées exclusivement à la jouissance de l’homme ; elles devaient également servir de nourriture “à toute bête sauvage de la terre, et à toute créature volante des cieux, et à tout ce qui se meut sur la terre, qui a en soi vie d’âme”. — Gen. 2:15-17 ; 1:30.

      La loi que Dieu a donnée plus tard à la nation d’Israël souligne ce que Dieu entendait par “soumettre” la terre. L’homme n’avait pas le droit d’exploiter la terre au point d’en épuiser toutes les ressources ; au lieu de cela, il devait respecter la loi selon laquelle la septième année était “un sabbat de repos complet pour la terre”. Tout ce qui poussait sans avoir été planté ne devait pas être récolté ; il fallait le laisser pour les pauvres ainsi que pour ‘l’animal domestique et pour la bête sauvage qui est dans le pays’. — Lév. 25:3-7.

      Aujourd’hui, parmi les animaux, on a relevé plus de huit cents espèces et sous-espèces en voie de disparition. Est-​ce pour en arriver là que Dieu a ordonné à l’homme de dominer sur les animaux ? D’autres lois données par Dieu aux Israélites témoignent de l’intérêt que le Créateur porte à la vie animale. Par exemple, le taureau ne devait pas être muselé pendant qu’il battait le grain, car il était en droit d’en manger. Il ne fallait pas atteler ensemble un taureau et un âne pour labourer, par égard pour l’animal plus petit et plus faible. L’Israélite était tenu de porter secours à la bête de somme de son voisin, même si celui-ci était son ennemi ou s’il s’agissait d’un jour de sabbat. — Deut. 25:4 ; 22:10 ; Ex. 23:4, 5 ; Luc 14:5.

      Et quand nous lisons dans les Écritures que Dieu a revêtu les lis des champs d’une beauté et d’une gloire telles que pas même le roi Salomon dans toute sa splendeur ne peut être comparé à eux, est-​ce pour donner tous pouvoirs aux destructeurs ? Les défoliants et autres produits qui brûlent littéralement la terre, produits

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