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Les missionnaires sont encouragés à refléter les qualités divinesLa Tour de Garde 1969 | 15 août
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physique ou ses émotions, ce qu’elle “respire” révèle sa personnalité ou son vrai “moi”. (Prov. 20:27.) Il cita le livre des Actes, chapitre 9, verset 1, où il est parlé de Paul, “respirant encore la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur”. Mais, devenu l’apôtre Paul après sa conversion au christianisme, ce serviteur de Dieu contribua par ses paroles à l’édification de ses semblables.
Le vice-président souligna le fait que l’air de ce monde méchant dirigé par Satan incite ceux qui le respirent à des paroles et à des actions préjudiciables à autrui. Par contre, ceux qui ne cessent d’absorber la connaissance de Dieu et en font l’application dans leur vie, sont incités à servir les intérêts de leur prochain. Ils ‘respireront’ l’amour, la paix, la miséricorde, le désir de sauver autrui. En répandant la bonne nouvelle du Royaume de Dieu, tous les serviteurs de Jéhovah, missionnaires et autres, obtiendront la faveur divine ; le “souffle” proprement dit de la vie éternelle dans le nouveau système de choses leur sera accordé.
Après une pause pour le déjeuner, le programme reprit. Il comprenait une partie musicale et une remarquable discussion sur le thème : “Quand l’expérience parle, écoutez-vous ?” Certains faits vécus par des frères et sœurs âgés contribuèrent à encourager les jeunes gens qui envisagent le service à plein temps, soit comme missionnaires, soit dans les Béthels ou au siège de la Société à New York.
Le programme se termina par une représentation biblique intitulée : “Restez courageux en vous confiant en Jéhovah”. Aujourd’hui comme autrefois, le peuple de Dieu peut avoir une confiance absolue dans les infaillibles promesses divines. Une scène très vivante démontra la foi témoignée sous ce rapport par le prophète Daniel, à l’époque du roi babylonien Belschatsar. Après cette représentation édifiante, le programme de la remise des diplômes prit fin par un cantique et une prière. Les assistants exprimèrent à haute voix leur gratitude pour l’enseignement qu’ils venaient de recevoir et qui allait les affermir en vue de l’œuvre qui restait à accomplir.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1969 | 15 août
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Questions de lecteurs
● Si Abraham pensait vraiment qu’il allait sacrifier son fils Isaac, pourquoi dit-il à ses serviteurs qu’il reviendrait avec lui auprès d’eux ?
Jéhovah dit clairement à Abraham qu’il voulait le voir offrir son fils bien-aimé Isaac en sacrifice. — Gen. 22:2.
Avec foi, Abraham prit avec lui son fils et deux de ses serviteurs et se mit en chemin jusqu’à ce que le lieu prévu pour le sacrifice fût en vue. Alors, Abraham dit à ses serviteurs : “Restez ici avec l’âne ; moi et le jeune homme, nous irons jusque-là pour adorer, et nous reviendrons auprès de vous.” — Gen. 22:5.
Nous ignorons si, à ce moment-là, Abraham était pleinement conscient de la véracité de ses paroles. C’était en quelque sorte une déclaration prophétique, annonçant ce qui allait réellement avoir lieu.
Abraham doutait-il qu’Isaac serait offert en sacrifice ? Non, il avait l’intention d’obéir à Dieu, ayant une foi absolue en Jéhovah et en sa puissance. Ainsi donc, il exécuterait l’ordre de Dieu, même au prix de la vie de son fils bien-aimé. Abraham se rappelait que, lorsque sa femme et lui étaient comme morts pour ce qui est d’avoir des enfants, Dieu avait réveillé leurs facultés de reproduction, et leur avait donné un fils, Isaac. — Héb. 11:11, 12 ; Rom. 4:19-21.
Jéhovah avait déjà promis à Abraham qu’il ferait de lui une grande nation et que, par le moyen de ce patriarche, “toutes les familles de la terre” seraient bénies. D’autre part, Dieu lui avait révélé ce qui arriverait à ses descendants, à sa “postérité”. (Gen. 12:1-3 ;
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