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Rangeons-nous du côté de Jéhovah dans le grand litigeLa Tour de Garde 1963 | 1er septembre
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Au cours des semaines et des mois qui suivirent, absorbée par mes nombreuses besognes, je travaillais comme une automate, étrangement détachée et solitaire, comptant sur Jéhovah pour me soutenir. Je vivais au milieu d’une famille bien-aimée qui me témoignait sa bonté et sa considération. Le meilleur remède pour guérir, c’est de servir les autres. Un peu à la fois, ma douleur se cicatrisa et fut ramenée à de plus justes proportions. Le vide reste, mais j’apprends à m’y résigner. “ Chanter et pousser des cris de joie ” devant Jéhovah, voilà ce qui assure notre protection quand, à de tels moments, le chagrin menace de nous écraser.
ENCORE DU CÔTÉ DE JÉHOVAH
Aujourd’hui, je suis une grand-mère et mes cheveux blanchissent. Quand je vois mon petit-fils, comme il est réconfortant de l’entendre dire quand il m’appelle : “ Grand-maman, viens me raconter une histoire de la Bible ! ”
Depuis trente ans que je fais partie du Béthel de Berne, beaucoup y sont passés ; je les ai tous aimés. Dans cette ruche de travailleurs actifs où la vie est réglée par le son d’une cloche, on apprend à respecter les traits de caractère de chacun, à être l’ami de tous sans être l’ami trop intime d’aucun, à être impartial, à s’accommoder de tout, à respecter la petite intimité dont chacun aime jouir. Oui, la vie au Béthel est une belle vie, une vie riche.
Au moment même où j’achève mon histoire, une lettre est arrivée, m’invitant à accompagner une amie très chère de Californie dans le voyage autour du monde organisé à l’occasion des assemblées internationales, à ce merveilleux voyage qui va bientôt commencer. Je baisse humblement la tête, remplie de gratitude devant cette bonté imméritée de la part de Jéhovah qui nous bénit “ infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons ”. L’espérance vivante qui emporta ma décision, il y a de nombreuses années, rayonne toujours dans mon cœur : voir Jéhovah et Jésus-Christ et participer à la réhabilitation du nom de Jéhovah. Avec reconnaissance, je joins ma voix à celle de la multitude de chanteurs de louanges, assurée du règlement triomphant du grand litige.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1963 | 1er septembre
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Questions de lecteurs
● Qu’est-ce qui fit que Dieu accepta le sacrifice d’Abel et rejeta celui de Caïn ? — C. C., États-Unis.
Rien dans les Écritures n’indique que Dieu donna des instructions aux fils d’Adam, quant à la nature du sacrifice qui lui serait agréable. De nombreuses théories ont été élaborées sur ce sujet, mais il est logique de conclure que Caïn et Abel offrirent simplement ce qu’ils avaient à leur disposition, compte tenu de leurs occupations. Il ne fait aucun doute que leurs parents leur avaient dit comment ils s’étaient attiré la défaveur de Dieu en mangeant du fruit de l’arbre défendu, aussi cherchaient-ils chacun de leur côté à gagner la faveur de leur Créateur. — Genèse 4:2-5.
Si Dieu n’avait pas agréé l’un ou l’autre des deux sacrifices, il ne nous aurait pas été possible de savoir si l’offrande de Caïn était sincère ou non. Cependant, lorsque Dieu accepta le sacrifice d’Abel et rejeta celui de Caïn il devint aussitôt manifeste que Caïn n’était pas sincère, que son principal souci n’était pas d’obtenir l’approbation divine, mais plutôt de prévaloir sur son plus jeune frère. C’est pourquoi nous lisons : “ Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes. ” Les œuvres de Caïn étaient mauvaises, non à cause du genre de sacrifice qu’il offrit, c’est-à-dire des fruits au lieu d’un animal qui aurait exigé une effusion de sang, mais parce qu’il présenta son offrande avec de mauvais mobiles. Si ses intentions avaient été bonnes, dès qu’il s’aperçut que le sacrifice d’Abel était accepté
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