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EspéranceAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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Dieu ne les laissa pas sans espérance, car, avec bonté, il annonça une libération grâce à la “postérité” promise (Gen. 3:15; 22:18), qui est Jésus Christ (Gal. 3:16). C’est sans aucun doute parce que l’époque de la première venue du Messie avait été annoncée prophétiquement que la prédication de Jean le Baptiseur laissa la nation d’Israël dans l’expectative (Luc 3:15; Dan. 9:24-27). Jésus combla cette espérance par sa présence. Mais le grande espoir des humains en général, les vivants aussi bien que les morts, dépend du Royaume du Christ et se réalisera lorsque Jésus et ses cohéritiers servirons en tant que rois et prêtres célestes. Alors, les humains qui exerceront la foi seront finalement libérés de la corruption due à l’imperfection et au péché, et ils parviendront à la condition d’“enfants de Dieu”, dans toute l’acception du terme. Leur espérance est renforcée par le fait que Dieu a ressuscité son Fils, il y a plus de 1 900 ans. — Actes 17:31; 23:6; 24:15.
À tous ceux qui désirent vivre, Jéhovah Dieu a procuré sa Parole, la Bible, avec ses conseils et ses exemples, afin que tous puissent avoir une espérance (Rom. 15:4; I Cor. 10:11; II Tim. 3:16, 17). Ceux qui possèdent cette espérance doivent la faire connaître aux autres. En agissant ainsi, ils se sauvent eux-mêmes, ainsi que ceux qui les écoutent. — I Pierre 3:15; I Tim. 4:16
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EspionsAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ESPIONS
En 512 avant notre ère, alors qu’Israël campait dans le désert de Paran, Moïse envoya douze chefs (qui représentaient toutes les tribus, sauf celle de Lévi) explorer le pays de Canaan. Jéhovah avait approuvé le projet, après que les Israélites eurent formulé la requête suivante: “Envoyons des hommes en avant de nous, afin qu’ils explorent pour nous le pays et nous rapportent des nouvelles au sujet du chemin par lequel nous devons monter et au sujet des villes où nous arriverons.” (Deut. 1:22, 23). Les espions se séparèrent probablement, peut-être pour aller deux par deux, et circulèrent à travers le pays jusqu’à Hamath au nord et à l’ouest en direction de la mer. À leur retour, tous reconnurent que le pays ‘ruisselait de lait et de miel’; toutefois, dix d’entre eux firent un rapport qui trahissait leur manque de foi et qui effraya les Israélites. Seuls Josué et Caleb les encouragèrent à entrer dans le pays et à en prendre possession. Parce qu’Israël manqua de foi en écoutant le mauvais rapport des espions, Dieu décréta que tous les hommes, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, mourraient dans le désert, durant la période supplémentaire de quarante ans où ils devraient y errer. Josué et Caleb exceptés, et la tribu de Lévi ne tomba pas non plus sous le coup de la condamnation. — Nomb. 13:1-33; 14:6-38; Deut. 1:24-40.
Josué envoya deux espions de l’autre côté du Jourdain pour inspecter Jéricho, en 1473 avant notre ère. Rahab, la prostituée, leur porta secours et fut sauvée ainsi que sa maisonnée lors de la chute de Jéricho (Josué 2:1-24; 6:1, 22-25; Héb. 11:31). D’autres cas d’espionnage sont cités en Juges 1:22-26; 18:1-10, 14, 17; I Samuel 26:4. Hanun, roi d’Ammon, accusa les messagers que David avait envoyés vers lui d’être des espions et les maltraita (II Sam. 10:1-7). Absalom envoya des espions à travers Israël, moins pour obtenir des renseignements en vue de sa conspiration contre David que pour rassembler des partisans de sa cause subversive. — II Sam. 15:10-12.
Lorsqu’il écrivit au sujet de la visite qu’il fit à Jérusalem en compagnie de Barnabas et de Tite, l’apôtre Paul expliqua qu’il y avait à cette époque-là ‘des faux frères, introduits discrètement, qui s’étaient glissés parmi eux pour espionner leur liberté, celle qu’ils avaient en union avec Christ Jésus’. — Gal. 2:1-5.
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EspritAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ESPRIT
1. (héb. rûaḫ; gr. pneuma).
Le mot français “esprit” dérive du latin spirare, qui signifie “souffler” (substantif spiritus, “souffle”, “haleine”), d’où proviennent aussi les termes “respiration”, “expiration” et “inspiration”. De même, le grec pneuma vient de pneô, “respirer” ou “souffler”, et l’on pense que l’hébreu rûaḫ tire son origine d’une racine qui emporte le même sens.
Ainsi, les noms rûaḫ et pneuma signifient fondamentalement “souffle”, mais leur signification s’étend au delà de ce sens premier (comparez avec Habacuc 2:19; Révélation 13:15). Ils peuvent aussi désigner le vent, la force vitale des êtres vivants, l’esprit d’une personne, un être spirituel comme Dieu et ses anges, ainsi que la force active de Dieu ou son esprit saint (comparez avec le Dictionnaire hébreu-français de Sander et Trenel, pages 675, 676; Lexicon in Veteris Testamenti Libros, de Koehler et Baumgartner, pages 877-879; Dictionnaire du Nouveau Testament de Xavier Léon-Dufour, pages 241, 242). Toutes ces définitions ont un point commun: chacune d’elles désigne en effet une chose invisible à l’œil humain, caractérisée par une force agissante qui peut produire des effets visibles.
Un autre terme hébreu, neshâmâh (Gen. 2:7), désigne également le souffle, mais dans un sens plus restreint que rûaḫ, et semble correspondre au grec pnoê (Actes 17:25) par lequel les traducteurs de la Septante l’ont rendu.
LE VENT
Examinons tout d’abord le sens qui est peut-être le plus facile à saisir. Dans de nombreux cas, le contexte montre que rûaḫ désigne le vent, le “vent d’est” (Ex. 10:13) ou les “quatre vents” (Zach. 2:6) par exemple. Cette traduction s’impose lorsque le contexte mentionne les nuages, l’ouragan, la bale qui s’envole ou d’autres choses semblables (Nomb. 11:31; I Rois 18:45; 19:11; Job 21:18, etc.). Puisque les quatre vents désignent les quatre points cardinaux (l’est, l’ouest, le nord et le sud), on peut parfois traduire rûaḫ par “direction” ou par “côté”. — I Chron. 9:24; Jér. 49:36; 52:23; Ézéch. 42:16-20; voir VENT.
LES PERSONNES SPIRITUELLES
Dieu est invisible pour l’homme (Ex. 33:20; Jean 1:18; I Tim. 1:17); il est vivant et il déploie une force sans pareille dans tout l’univers (II Cor. 3:3; És. 40:25-31). Jésus déclara: “Dieu est Esprit [pneuma].” De son côté, l’apôtre écrivit: “Or Jéhovah est l’Esprit.” (Jean 4:24; II Cor. 3:17, 18). Le temple dont Jésus constitue la pierre angulaire de fondement est “un lieu où Dieu habitera par l’esprit”. — Éph. 2:22.
Néanmoins, il ne faudrait pas en déduire que Dieu est une force impersonnelle ou sans corps, comme le vent. Les Écritures attestent clairement qu’il s’agit d’une
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