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Chroniques (Livre des)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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2. Il commet une faute en s’alliant par mariage avec Achab et en se joignant à lui dans la guerre contre la Syrie; Achab est tué (18:1 à 19:3).
3. Josaphat place des juges en Juda et leur donne des instructions (19:4-11).
4. Jéhovah combat pour Juda; Moab, Ammon et Séir s’entretuent (20:1-33).
5. L’association hasardeuse entre Josaphat et Achaziah tourne court; naufrage des navires construits pour aller à Tarsis (20:34-37).
E. Mauvais règne de Joram (8 ans) (21:1-20).
1. Il tue ses frères; révolte d’Édom (21:1-11).
2. Un écrit de la part d’Élie le met en garde (21:12-15).
3. Jéhovah le punit; il le frappe aux intestins d’un mal incurable et le roi meurt au bout de deux ans (21:16-20).
F. Mauvais règne d’Achaziah (1 an) (22:1-9).
G. Athalie usurpe le trône (6 ans) (22:10 à 23:21).
1. Joas est caché par la femme du prêtre Jéhoïada (22:10-12).
2. Jéhoïada oint Joas comme roi; il fait tuer Athalie (23:1-21).
H. Mauvais règne de Joas (40 ans) (24:1-27).
1. Il fait ce qui est droit jusqu’à la mort de Jéhoïada et répare le temple (24:1-16).
2. Il se tourne vers l’idolâtrie; Zacharie, fils de Jéhoïada, est lapidé; invasion des Syriens; Joas gravement malade est assassiné (24:17-27).
I. Mauvais règne d’Amasiah (29 ans) (25:1-28).
1. Son règne commence bien; il inflige une défaite aux fils de Séir (25:1-13).
2. Il sert les idoles de Séir; il est vaincu par Joas d’Israël; son assassinat (25:14-28).
J. Règne d’Ozias (52 ans) (26:1-23).
1. Son règne commence bien; succès militaires (26:1-15).
2. Il devient hautain; tente d’offrir de l’encens dans le temple; il est frappé de la lèpre jusqu’au jour de sa mort (26:16-23).
K. Bon règne de Jotham (16 ans) (27:1-9).
L. Mauvais règne d’Ézéchias (29 ans) (28:1-27).
M. Bon règne d’Ézéchias (29 ans) (29:1 à 32:33).
1. Il purifie le temple; il fait célébrer la Pâque au second mois; on vint de tout Israël pour cette célébration; la fête des Gâteaux non fermentés est ensuite célébrée pendant sept jours (29:1 à 30:27).
2. Il veille à ce que les prêtres et les Lévites reçoivent la dîme comme il convient (31:1-21).
3. Sennachérib envahit Juda et défie Jéhovah; un ange détruit tous les hommes puissants et les conducteurs dans le camp assyrien (32:1-23).
4. Maladie d’Ézéchias; ses constructions, y compris l’aqueduc pour diriger les eaux de Guihon vers l’ouest de la ville de David (32:24-33).
N. Mauvais règne de Manassé (55 ans) (33:1-20).
1. Il s’adonne à une idolâtrie détestable et entraîne Juda à sa suite (33:1-9).
2. Il est capturé par le roi d’Assyrie et emmené à Babylone (33:10, 11).
3. Il se repent et implore Jéhovah; il est réintégré dans la royauté; il entreprend des travaux de construction (33:12-20).
O. Mauvais règne d’Amon (2 ans) (33:21-25).
P. Bon règne de Josias (31 ans) (34:1 à 35:27).
1. Il entreprend une grande réforme religieuse; il répare le temple (34:1-13).
2. Le prêtre Hilkiah trouve le livre de la loi; Josias en est tout ému et il interroge Jéhovah (34:14-33).
3. Célébration d’une Pâque comme cela ne s’était pas fait depuis les jours de Samuel (35:1-19).
4. Josias est tué dans une bataille peu sage contre Néco, roi d’Égypte (35:20-27).
Q. Mauvais règne de Joachaz (3 mois); il est emmené en Égypte par Néco (36:1-4).
R. Mauvais règne de Jéhoïakim (11 ans); Nébucadnezzar monte contre lui; mort de Jéhoïakim (36:5-8).
S. Mauvais règne de Jéhoïakin (Jéconias) (3 mois, 10 jours); il est emmené captif à Babylone (36:9, 10).
T. Mauvais règne de Sédécias (11 ans) (36:11-23).
1. Il se rebelle contre Nébucadnezzar; avec les prêtres et le peuple, il méprise Dieu et ses prophètes; destruction de Jérusalem et de son temple (36:11-19).
2. Déportation des habitants; le pays reste désolé pendant 70 ans (36:20, 21).
3. Dans sa première année, Cyrus, le roi de Perse, proclame un décret autorisant les Juifs à retourner à Jérusalem pour y bâtir le temple (36:22, 23).
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CHRONOLOGIE
Le mot français “chronologie”, qui vient du grec khrônologia (de khronos, temps, et legô, dire, déclarer) désigne la “science du temps”. Elle permet de connaître la succession des événements dans le temps, leurs relations entre eux, et fixer la date de certains.
Jéhovah est l’“Ancien des Jours”, le Dieu d’éternité (Dan. 7:9; Ps. 90:2; 93:2). La précision extraordinaire du mouvement des planètes, mais aussi le récit des actions de Dieu, tel qu’il l’a inspiré, démontrent à l’évidence qu’il est le Maître du temps, du calendrier. Pour réaliser ses promesses ou ses prophéties, il a veillé à ce que certains événements aient lieu exactement au moment prévu, un jour (Ex. 9:5, 6), une année (Gen. 17:21; 18:14; 21:1, 2; II Rois 4:16, 17), des dizaines d’années (Nomb. 14:34; II Chron. 36:20-23; Dan. 9:2), des siècles (Gen. 12:4, 7; 15:13-16; Ex. 12:40, 41; Gal. 3:17) ou des millénaires plus tard (Luc 21:24). Nous avons donc l’assurance que ses desseins se réaliseront à coup sûr, exactement au jour et à l’heure qu’il a fixés. — Hab. 2:3; Mat. 24:36.
Dieu avait prévu que l’homme, fait à l’image et à la ressemblance de son Créateur (Gen. 1:26), mesurerait le temps. Ainsi, dès ses premières pages, la Bible dit que ‘les luminaires dans l’étendue des cieux’ allaient servir à “faire une séparation entre le jour et la nuit; et (...) de signes, et pour les époques, et pour les jours, et pour les années”. (Gen. 1:14, 15; Ps. 104:19.) (Pour un examen détaillé de la façon dont ces divisions ont été suivies depuis le début de l’histoire de l’humanité, voir les articles ANNÉE; CALENDRIER; JOUR; LUNE; SEMAINE.) Les hommes ont continué à calculer et à noter les époques depuis Adam jusqu’à aujourd’hui. — Gen. 5:1, 3-5.
LES ÈRES
Pour établir une chronologie exacte, il faut disposer de points de repère à partir desquels on peut descendre ou remonter le cours du temps en se servant comme unités des heures, des jours, des mois et des années. Ces points de repère peuvent être tout simplement le lever du soleil (pour mesurer les heures du jour), une nouvelle lune (pour compter les jours du mois) ou le début du printemps (pour mesurer une année). Pour déterminer des époques plus longues, les hommes ont fixé des “ères” dont ils firent coïncider le point de départ avec un événement extraordinaire à partir duquel ils évaluaient des périodes plus ou moins longues. Par exemple, quand un habitant de la chrétienté dit que nous sommes “le 1er octobre 1981 de notre ère”, il entend par là que c’est “le premier jour du dixième mois de la mille neuf cent quatre-vingt-unième année comptée à partir de l’année de la naissance de Jésus, telle qu’elle est fixée par certains”.
L’utilisation de l’ère pour fixer la date d’un événement historique est relativement récente. L’ère grecque qui, croit-on serait l’exemple le plus ancien en matière de chronologie, n’a vraisemblablement été utilisée qu’à partir du quatrième siècle avant notre ère. Les Grecs comptaient le temps au moyen de périodes de quatre ans appelées “olympiades”, la première de ces olympiades ayant commencé, d’après certains calculs, en 776 avant notre ère. En outre, ils fixaient souvent une année particulière par rapport à la légation d’un homme public. Les Romains finirent par choisir eux aussi pour point de repère une ère dont ils fixèrent le début à 753 avant notre ère, date traditionnelle de la fondation de Rome. Ils datèrent également certains événements particuliers en faisant référence aux deux consuls alors en fonction. Ce n’est qu’au VIe siècle de notre ère qu’un moine du nom de Dionysius Exiguus fixa le début de ce qu’on appelle couramment aujourd’hui l‘“ère chrétienne” ou plus exactement “notre ère”. Les musulmans (pratiquant l’islam) datent les événements à partir de l’hégire (la fuite de Mahomet de La Mecque en 622). Toutefois, rien n’indique que les anciens Égyptiens, Assyriens et Babyloniens aient eu recours à un tel système durant une période relativement importante.
Dans le récit biblique, il n’est jamais expressément question d’une ère par rapport à laquelle les différents événements rapportés pouvaient être datés. Cela ne signifie pas pour autant qu’il n’est pas possible de situer avec précision et exactitude les événements passés dans le cours du temps. Le fait que, lorsqu’ils rapportaient des événements particuliers, les rédacteurs bibliques pouvaient se référer avec précision à des périodes de plusieurs siècles, démontre que leurs contemporains ou leurs ancêtres israélites ne se désintéressaient pas de la chronologie. Ainsi, Moïse put écrire: “Il advint à la fin des quatre cent trente ans [comptés ici à partir de l’entrée d’Abraham en Canaan et de l’entrée en vigueur de l’alliance que Dieu conclut avec lui], il advint, en ce jour-là même, que toutes les armées de Jéhovah sortirent du pays d’Égypte.” (Ex. 12:41; voir EXODE; comparez avec Galates 3:16, 17). De même, en I Rois 6:1, nous lisons qu’“en la quatre cent quatre-vingtième année après la sortie des fils d’Israël du pays d’Égypte”, le roi Salomon commença la construction du temple de Jérusalem. Toutefois, ni la conclusion de l’alliance abrahamique ni l’exode ne servirent de point de départ à une ère par rapport à laquelle la date d’autres événements aurait été fixée.
Il ne faut donc pas s’attendre à ce que les éléments chronologiques que donne la Bible correspondent exactement à nos systèmes modernes dans lesquels tous les événements sont datés par rapport à un point de repère fixe, le début de notre ère. Le plus souvent, les rédacteurs bibliques situent les événements dans le cours du temps un peu comme le font naturellement les gens tout au long de leur vie. De même qu’on peut fixer la date d’un événement en disant qu’il eut lieu “l’année après la sécheresse” ou “cinq ans après la Seconde Guerre mondiale”, de même les rédacteurs bibliques attachaient les événements qu’ils relataient à d’autres événements bien connus qui servaient de points de repère.
Dans certains cas, on ne peut tirer une conclusion absolue en matière de chronologie parce qu’on ne connaît pas toujours avec exactitude le point de départ ou de repère utilisé par le rédacteur. D’autre part, à propos d’une certaine période historique, un rédacteur peut se référer à plus d’un point de repère pour dater différents événements. Cette variation dans le choix des points de repère ne signifie pas pour autant que le récit de tel ou tel rédacteur biblique est imprécis ou confus. Nous ne pouvons juger ses méthodes uniquement d’après ce que nous pensons être la bonne façon de rappeler les événements selon nos systèmes modernes. Il est vrai que pour certains des problèmes les plus difficiles à résoudre, on peut invoquer des fautes de copistes, mais il ne serait toutefois pas raisonnable de prétendre qu’il y a une erreur de copie lorsque rien de permet de le supposer, par exemple quand on ne constate pas des leçons différentes dans plusieurs manuscrits anciens des Écritures. Au contraire, les
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