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Des missionnaires conscients des difficultés qui les attendentRéveillez-vous ! 1979 | 8 septembre
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compétition par celui de collaboration, bien que nous vivions dans un monde où “la seule chose qui compte, c’est de gagner”. L’auditoire était suspendu à ses lèvres pendant qu’il expliquait comment l’esprit de compétition peut s’enraciner profondément, même chez les chrétiens. Mais si l’on adopte l’attitude qui consiste à donner sans attendre en retour et à coopérer spontanément, même si l’on ne peut pas offrir grand-chose, on évitera le piège qui consiste à n’agir que ‘par esprit de rivalité ou de vanité’. — Phil. 2:3.
F. Franz, président de l’école, piqua la curiosité de l’auditoire par cette question: “Que nous réserve l’avenir si l’on jette un regard neuf sur la scène de ce monde?” L’allocution qui s’ensuivit expliquait la réalisation des plaies mentionnées dans les chapitres 15 et 16 de la Révélation. Ces plaies représentent des messages, semblables à des fléaux, que le peuple de Dieu a commencé à ‘verser’ à partir de 1922. L’orateur démontra que ces déclarations modernes correspondaient aux sept dernières plaies infligées à l’Égypte antique (Ex. 8:20 à 11:10). Au terme de la dernière plaie, les Israélites sortirent d’Égypte, mais ils se retrouvèrent face à un mur, la mer Rouge. Bien que cette situation leur parût sans issue, Dieu pourvut à leur délivrance.
L’orateur souligna que nous pourrions très bien nous trouver un jour dans une situation qui semblerait aussi inextricable et sans issue que celle des Israélites qui, une fois libérés, se retrouvèrent devant la mer Rouge. Dans une telle éventualité, nous devrions nous rappeler ces paroles que Dieu adressa à Moïse: “Qu’as-tu à crier vers moi? Dis aux enfants d’Israël de se mettre en marche.” (Ex. 14:15, Liénart). “Rappelez-vous donc cet épisode, poursuivit l’orateur. Lorsque vous serez dans une situation qui vous semblera inextricable, allez de l’avant sous la conduite du grand Moïse, le Seigneur Jésus Christ.”
Ensuite, les étudiants présentèrent un programme musical intitulé “La musique est un don de Jéhovah”. Ce programme récréatif remontait jusqu’aux origines de la musique, du temps de Jubal, celui dont la Bible nous dit qu’il “fut la souche de tous ceux qui manient la harpe et le chalumeau”. pour arriver finalement au “chant nouveau” entonné par le grand chœur céleste décrit dans la Révélation. — Gen. 4:21; Rév. 14:3.
Les missionnaires donnèrent ensuite une représentation biblique intitulée “Transformez-vous en renouvelant votre esprit”. Celle-ci visait à rendre chacun vigilant, afin que personne ne se laisse vaincre par les obstacles d’ordre moral. Elle démasquait les pièges subtils qui se présentent à notre époque, en montrant par le détail quelle fut la situation des Israélites dans les plaines de Moab, juste avant d’entrer en Terre promise. Une seconde représentation illustrait certains aspects de la vie de David qui soulignent l’importance de servir fidèlement et de tout son cœur. Tout le monde saisit la leçon de ce sujet intitulé “Jéhovah gardera la voie de ses fidèles”.
C’est ainsi que le 11 mars 1979, jour de la remise de leur diplôme aux missionnaires, ne restera pas seulement gravé dans leur mémoire, mais également dans celle de tous les assistants.
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Comment l’homme découvre qu’il doit adorer DieuRéveillez-vous ! 1979 | 8 septembre
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Comment l’homme découvre qu’il doit adorer Dieu
Dans Science et Religion, hier et aujourd’hui, Francesco Severi, célébré comme “le plus grand algébriste de notre temps”, écrit: “L’ordre de finalité apparaît plus évident que jamais dans le grand mystère de la vie organique et de notre vie d’êtres raisonnables. Il n’y a rien qui puisse expliquer l’intuition et l’abstraction, l’autoconscience et l’autodisponibilité, essences de notre spiritualité. La constatation que l’âme raisonnable, à la différence de l’âme sensitive, ne se localise en aucune partie du corps humain, est en accord total avec la conclusion qui rallie aujourd’hui la majorité des biologistes, physiciens, chimistes et mathématiciens qui s’occupent de biologie; c’est-à-dire que le finalisme vital ne peut être expliqué par le matérialisme. En somme, l’homme finit par redécouvrir partout, soit dans l’immensité de l’univers, soit dans l’infinie petitesse de l’atome, soit enfin en lui-même, dans le surgissement, dans l’écoulement et dans la cessation de la vie, le signe adorable de Dieu.”
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