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  • La sainteté est exigée par Jéhovah

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  • La sainteté est exigée par Jéhovah
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1971
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1971
w71 15/3 p. 166-169

La sainteté est exigée par Jéhovah

LA SAINTETÉ est-​elle trop difficile à atteindre pour que Dieu l’exige de ses serviteurs ? De simples humains comme nous peuvent-​ils devenir saints et le demeurer ? Si oui, cela en vaut-​il la peine ? En réalité, quels sont ceux qui sont saints ? Que faut-​il entendre au juste par sainteté ?

Les mots anglais “holy” (“saint”) et “holiness” (“sainteté”) sont la traduction de mots dérivés d’une racine verbale de la langue hébraïque signifiant, au sens physique du terme, “être brillant, être nouveau ou frais, non terni ou pur”. Toutefois, dans la Bible, ces mots sont employés principalement dans un sens spirituel ou moral. En conséquence, le mot sainteté emporte l’idée de sacré ou de pureté spirituelle et morale. Il implique aussi la séparation ou la sanctification pour Dieu, la mise à part pour son service.

“Sainteté à Jéhovah”

Jéhovah est le “Très saint”, suprême en sainteté (Prov. 30:3, NW). Jésus-Christ reconnaissait que cette qualité était propre à Jéhovah et, en s’adressant à Dieu, il disait “Père saint”. (Jean 17:11.) En outre, les créatures célestes nous sont représentées disant : “Saint, saint, saint est Jéhovah Dieu, le Tout-puissant”, et lui attribuant la sainteté ou la pureté au suprême degré. — Is. 6:3, AC ; Rév. 4:8.

Dans les temps anciens, il était maintes fois rappelé aux Israélites que Jéhovah est saint (Lév. 11:44 ; 19:2 ; AC). Ainsi, les mots “Sainteté à Jéhovah” étaient gravés sur une lame d’or pur attachée sur le turban du grand prêtre. Cette lame, appelée “le diadème de sainteté”, indiquait la mise à part de ce serviteur de Dieu pour un service particulièrement saint. — Ex. 28:36 ; 29:6, AC.

Le fait que le nom de Dieu, Jéhovah, est sacré et qu’il doit être tenu pour saint et préservé de toute profanation, avait été profondément inculqué aux Israélites. En une certaine occasion, le fils d’une Israélite nommée Schélomith blasphéma et maudit le nom de Dieu. Quel châtiment allait-​on lui infliger pour un tel péché ?

Dieu lui-​même donna à Moïse les instructions à ce sujet : “Tout homme qui maudit son Dieu portera son péché ; et celui qui blasphémera le nom de Jéhovah sera puni de mort : toute l’assemblée le lapidera. Étranger ou indigène, s’il blasphème le Nom sacré, il mourra.” — Lév. 24:10-16, AC.

En effet, le manque de respect envers le nom sacré de Jéhovah méritait la mort comme châtiment. Nous serons donc sages de garder présentes à l’esprit les paroles suivantes du psalmiste, lequel dit à propos de Jéhovah : “Son nom est saint et redoutable.” (Ps. 111:9). Jésus-Christ reconnaissait ce fait ; aussi, quand il enseigna ses disciples à prier Dieu, formula-​t-​il en premier la requête suivante : “Que ton nom soit saint [tenu pour sacré]”, ou selon une autre traduction : “Que ton nom soit sanctifié.” Conformément à cette prière, accordez-​vous à Dieu et à son nom le respect et la vénération qu’ils méritent ? — Mat. 6:9, MN.

Choses saintes

Puisque Jéhovah Dieu est le fondement de toute sainteté, toute chose ou tout objet qui est saint le devient par ses rapports avec Dieu et son culte. Par exemple, la force active ou esprit de Jéhovah est soumise à sa direction et accomplit toujours ses desseins. Cette force est pure, sacrée et mise à part pour être bien employée par Dieu. C’est pourquoi elle est appelée “esprit saint” et “l’esprit de sainteté”. — Ps. 51:13 51:11, NW ; Rom. 1:4.

Songez un instant au privilège que nous avons de recevoir cette force sainte dans notre vie ! Cela est possible, car Jésus a dit : “Le Père au ciel donnera (...) l’esprit saint à ceux qui le lui demandent !” Demandez-​vous sincèrement à Dieu de vous l’accorder ? Nous sommes invités à le faire. — Luc 11:13.

De plus, la Bible est sainte, elle aussi, car elle a été écrite sous la direction de l’esprit saint de Dieu. On l’appelle “les saintes Écritures” ou “les saintes lettres”. (Rom. 1:2 ; II Tim. 3:15.) La regardez-​vous comme telle ? Quand vous la lisez, éprouvez-​vous pour son contenu la vénération et le respect dus aux “saintes lettres” de Dieu ?

Par ailleurs, d’autres choses ont été rendues saintes par leur consécration au service de Dieu. Par exemple, sous la Loi donnée par Dieu à la nation d’Israël, le premier-né mâle du bétail, de la brebis ou de la chèvre, était regardé comme une chose sainte, consacrée à Jéhovah (Nomb. 18:17-19). De même, l’autel des sacrifices, l’huile pour l’onction, l’encens spécial, le pain de présentation et d’autres choses en rapport étroit avec le culte de Dieu étaient déclarés saints par décret de Jéhovah. — Ex. 29:37 ; 30:25, 35, 37 ; I Sam. 21:4.

Cela ne signifie pas que ces choses étaient saintes en elles-​mêmes et qu’elles devaient servir d’amulettes ou de fétiches. Par exemple, l’arche de l’alliance, l’un des principaux objets sacrés, ne se révéla pas un porte-bonheur pour les deux fils iniques d’Éli qui l’apportèrent dans la bataille contre les Philistins. — I Sam. 4:3-11.

En Israël, toutes les choses saintes aux yeux de Jéhovah étaient sacrées, et les serviteurs de Dieu n’avaient pas le droit de les prendre à la légère ni d’en faire un usage indigne et profane. Citons à titre d’exemple la loi relative à la dîme. Si un homme mettait de côté la dîme de sa récolte de blé, et que lui ou un membre quelconque de sa famille en prélevât involontairement une partie pour l’usage domestique, par exemple la cuisine, cette personne transgressait la loi divine touchant les choses saintes. Était-​ce une affaire de peu d’importance, sur laquelle il suffisait de fermer les yeux ?

Certainement pas. La Loi de Dieu exigeait que le coupable restitue, avec vingt pour cent en plus, la valeur de la chose dont il avait frustré le sanctuaire, et qu’il offre en outre en sacrifice un bélier sans défaut de son troupeau. Ainsi la Loi engendrait un profond respect pour les choses saintes appartenant à Jéhovah (Lév. 5:14-16). Cela ne devrait-​il pas nous montrer qu’il est important pour nous de traiter aujourd’hui les choses utilisées dans le service de Jéhovah avec tout le respect qui convient ?

Jésus et les “saints chrétiens”

Les anges célestes de Jéhovah sont sanctifiés par leurs relations avec Dieu (Marc 8:38 Luc 9:26). Toutefois, la principale de ces créatures célestes est le Saint de Dieu dans un sens particulier. Sa sainteté lui a été accordée par son Père, dès sa création par Jéhovah en qualité de Fils unique (Jean 1:1, 14). Plus tard, l’ange Gabriel annonça à Marie la naissance comme humain de cette sainte créature et lui dit de lui donner le nom de “Jésus”, il ajouta : “Ce qui naîtra sera appelé saint.” — Luc 1:31, 35.

Non seulement Jésus-Christ était saint quand il se trouvait au ciel, mais il le demeura pendant toute sa vie terrestre, même jusqu’à sa mort sacrificielle (Actes 3:14 ; Héb. 7:26). Par cette mort, Dieu offrit la possibilité à d’autres créatures humaines de parvenir à la sainteté, d’occuper une position comme celle du juste devant lui, à l’instar de Jésus. En parlant de ces créatures qui jadis étaient impures à cause de leurs œuvres mauvaises, la Bible dit qu’elles ont acquis la sainteté :

“En fait, vous qui étiez autrefois éloignés et ennemis parce que votre esprit était occupé des œuvres qui sont mauvaises, maintenant il vous a de nouveau réconciliés par le moyen du corps de chair de celui-ci, par sa mort, afin de vous présenter devant lui saints et sans tache et ne donnant prise à aucune accusation, pourvu, évidemment, que vous demeuriez dans la foi, établis sur le fondement et fermes, sans vous laisser détourner de l’espérance de cette bonne nouvelle que vous avez entendue.” — Col. 1:21-23.

Par conséquent, ces créatures ne sont pas saintes en vertu de leur mérite personnel, mais elles le deviennent par l’entremise de Jésus-Christ (Rom. 3:23-26). La sainteté leur est accordée par suite de leur foi dans le sacrifice rédempteur du Christ (Phil. 3:9 ; I Jean 1:7). Dieu leur applique immédiatement le mérite de ce sacrifice, leur pardonnant tous leurs péchés et, par un acte judiciaire, il leur confère la perfection. Ces hommes deviennent oints de Jéhovah, frères spirituels de Jésus-Christ, et ils sont appelés “saints”. — Rom. 15:26 ; Éph. 1:1 ; Phil. 4:21.

Des nombreux passages de la Bible où il est parlé des membres vivants de la congrégation comme étant “saints”, il ressort clairement qu’un individu n’est fait “saint” ni par des hommes ni par une organisation. Pour être appelé “saint”, il n’est pas obligé d’attendre la mort. Il est “saint” en vertu de l’appel de Dieu l’invitant à être cohéritier du Christ. Bien qu’il soit encore sur la terre, il est saint aux yeux de Dieu et il a la perspective de vivre au ciel, dans le domaine spirituel où résident Jéhovah Dieu et son Fils, ainsi que les saints anges. — I Pierre 1:3, 4.

La sainteté des autres fidèles

De plus, il est encore d’autres créatures que la Bible appelle saintes. Dans les temps préchrétiens, toute la nation d’Israël était regardée comme telle, parce que Dieu l’avait choisie et sanctifiée, en l’introduisant, elle seule, dans des relations d’alliance avec lui en tant que propriété spéciale (Ex. 19:5, 6). C’est ainsi que l’apôtre Pierre parle des “femmes saintes qui espéraient en Dieu”. (I Pierre 3:5.) Ces personnes étaient considérées comme saintes parce qu’elles étaient du nombre des saints témoins de Dieu.

À notre époque, il y a une “grande foule” de fidèles chrétiens qui ne font pas partie des 144 000 “saints”, de ceux qui reçoivent le “saint appel” pour la vie céleste (II Tim. 1:9). Toutefois, les membres de cette “grande foule”, qui nourrissent la perspective de vivre éternellement sous la domination du Royaume de Dieu, sont représentés comme ayant ‘lavé leurs longues robes et les ayant blanchies dans le sang de l’Agneau’. (Rév. 7:3, 4, 9-15.) Cela veut dire que Dieu leur attribue la justice et leur accorde une position qui leur permettra de survivre à la destruction imminente du présent système de choses mauvais.

Cependant, à la différence de ceux qui ont l’espérance céleste, les membres de la “grande foule” ne se voient pas accorder la perfection humaine ; aussi les Écritures ne les rangent-​elles pas parmi les “saints”. Ils espèrent atteindre finalement la perfection humaine et la sainteté réelles.

Demeurons saints

Les “saints” ayant reçu l’onction et les membres de la “grande foule” qui occupent une position de faveur devant Dieu sont tenus d’observer une ligne de conduite pure et sainte à ses yeux. Ils doivent ‘demeurer dans la foi, établis sur le fondement et fermes, sans se laisser détourner de l’espérance de cette bonne nouvelle’ qu’ils ont acceptée (Col. 1:23). Pour cela, il est indispensable qu’ils continuent à étudier régulièrement la Parole de vérité de Dieu et qu’ils appliquent la connaissance acquise dans leur vie (I Pierre 1:22). D’autre part, puisqu’ils sont toujours imparfaits et portés à faire le mal, ils ont besoin de se soumettre à la discipline de Jéhovah.

À propos du rôle de la discipline dans le maintien de la sainteté, l’apôtre Paul déclare : “Nous avions, pour nous discipliner, des pères qui étaient de notre chair, et nous leur portions du respect. Ne nous soumettrons-​nous pas bien davantage au Père de notre vie spirituelle, afin de vivre ? Ceux-là, en effet, ne nous disciplinaient que pour peu de jours, comme ils le jugeaient bon ; mais celui-ci le fait pour notre profit afin que nous participions à sa sainteté.” (Héb. 12:9, 10). Par conséquent, ces “saints” qui participent à la sainteté de Dieu doivent se soumettre humblement à la discipline. D’un autre côté, les membres de la “grande foule” doivent agir de même pour garder la faveur de Dieu.

Les chrétiens sont exhortés à se purifier de “toute souillure de la chair et de l’esprit, rendant parfaite la sainteté dans la crainte de Dieu”. (II Cor. 7:1.) Le faites-​vous ? Si un chrétien pratique des choses qui souillent ou détériorent son corps ou qu’il aille à l’encontre de la Bible en matière de doctrine ou de mœurs, il cesse d’être saint dans sa conduite et prouve qu’il n’aime ni ne craint sincèrement Dieu. Cela est très grave.

Les chrétiens oints qui ont reçu le “saint appel” pour la vie céleste deviennent un temple saint pour Jéhovah, un temple composé de pierres vivantes. Ils constituent “une prêtrise royale, une nation sainte, un peuple pour une possession spéciale”. (I Pierre 2:5, 9.) Que dire, donc, si un membre de la classe du temple pratique l’impureté sexuelle ? Il souille et déchire le temple de Dieu ! Or, Dieu dit : “Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, lequel temple vous êtes.” (I Cor. 3:17). En effet, quiconque fait un mauvais usage de ce qui est consacré à Jéhovah, sera puni par Dieu.

L’attitude de Jéhovah à l’égard de l’usage profane de ses saintes possessions se voit dans le châtiment sévère qu’il infligea aux Babyloniens, coupables d’une telle offense. Le roi Belschatsar avait profané les vases sacrés du temple de Jéhovah en ordonnant qu’on les apporte, afin que les convives en état d’ivresse s’en servent pour boire. Cette même nuit, Jéhovah les frappa d’une destruction soudaine (Dan. 5:1-4, 22-31). Cela souligne l’importance de suivre aujourd’hui le conseil biblique ordonnant de traiter avec bonté et amour les “saints” de Jéhovah, les frères spirituels de Jésus-Christ. — Mat. 25:40, 45.

Il est évident que Jéhovah Dieu tient à ce que ses “saints” porteurs de l’onction et les membres de la “grande foule” observent une conduite pure et réglée. Une telle sainteté dans la conduite est exigée de tous les serviteurs de Dieu. Par conséquent, vous ferez preuve de sagesse si vous vous efforcez d’obéir au conseil biblique suivant : “En enfants obéissants, cessez de vous façonner selon les désirs que vous aviez jadis, dans votre ignorance, mais, comme le saint qui vous a appelés, vous aussi, devenez saints dans toute votre conduite.” — I Pierre 1:14, 15.

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