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HéritageAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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comme part ou héritage en échange de leur service (Nomb. 18:20, 21; 35:6, 7). Quant aux familles, on leur attribua des terres dans le territoire de leur tribu. À mesure que les familles s’agrandiraient et que des fils hériteraient de leur père, la terre serait progressivement morcelée en parcelles de plus en plus petites.
Puisque la terre restait en la possession d’une même famille de génération en génération, on ne pouvait la vendre à perpétuité. Par conséquent, lorsqu’on cédait un terrain, on ne faisait en réalité que le louer pour la valeur des récoltes qu’on en retirait, le prix d’achat étant calculé suivant un barème proportionnel au nombre d’années qui devaient s’écouler jusqu’au prochain Jubilé. En effet, quand celui-ci arriverait, toutes les possessions foncières feraient retour à leur propriétaire original si elles n’avaient pas été rachetées plus tôt (Lév. 25:13, 15, 23, 24). Cette prescription s’appliquait aux maisons des villes non murées, que l’on regardait comme faisant partie de la campagne. En ce qui concerne les maisons des villes murées, le droit de rachat durait une année seulement à partir de la date de vente. À l’échéance, elles devenaient la propriété de l’acheteur. Toutefois, le droit de rachat demeurait jusqu’à des temps indéfinis pour les maisons des villes des Lévites, car ceux-ci n’avaient pas d’héritage. — Lév. 25:29-34.
L’inviolabilité de la possession héréditaire se vérifie dans le cas de la vigne de Naboth. Effectivement, Naboth refusa de vendre sa vigne au roi ou même de l’échanger contre une autre vigne. La couronne ne jouissait donc pas du droit souverain dans ce domaine (I Rois 21:2-6). Néanmoins, quelqu’un pouvait vouer par interdit une partie de son héritage à Jéhovah pour l’usage du sanctuaire. S’il agissait ainsi, il ne pouvait plus racheter son bien, qui demeurait la propriété du sanctuaire et de la prêtrise. Par ailleurs, si un homme voulait sanctifier une partie de sa propriété pour l’usage temporaire du sanctuaire, il lui était possible de le faire. Dans ce cas, il pouvait la racheter plus tard, s’il le désirait, en donnant un cinquième en sus de sa valeur estimative. Cette disposition mettait sans doute le trésor du sanctuaire à l’abri des pertes et engendrait un plus grand respect pour le sanctuaire et les offrandes destinées au culte de Jéhovah. Si le premier propriétaire ne voulait pas racheter son champ, mais permettait au prêtre de le vendre à un tiers, sa terre serait considérée au Jubilé comme vouée par interdit et ne lui serait donc pas rendue. Elle continuait d’appartenir au sanctuaire et à la prêtrise. — Lév. 27:15-21, 27.
De tout ce qui précède, il ressort que les testaments n’avaient pas plus leur place dans le vocabulaire que dans les coutumes des Hébreux, car les lois relatives à l’héritage paraient à toute éventualité sans qu’ils dussent avoir recours à un tel document. Le propriétaire pouvait aussi disposer de ses biens mobiliers au cours de sa vie, sans quoi ceux-ci étaient répartis à sa mort selon les lois de l’héritage. Dans l’illustration du fils prodigue, Jésus met en scène un fils cadet qui, à la suite de sa demande, reçoit sa part de propriété avant la mort de son père. — Luc 15:12.
Les bienfaits qui découlaient des lois sur les héritages
Les lois qui régissaient les possessions héréditaires et leur morcellement en parts de plus en plus petites au fur et à mesure de l’accroissement démographique contribuaient, de par leur nature même, à l’unité familiale. Dans un pays tel que la Palestine, qui comprenait de nombreuses régions montagneuses, comme la Judée, ces lois présentaient l’avantage d’amener les Israélites à faire un usage optimum de leur terre, au point même d’aménager leurs côteaux en terrasses. Cela eut pour conséquence de parer leur pays d’une ravissante verdure, d’oliviers, de figuiers, de palmiers et de vignes qui nourrissaient une population nombreuse. La possession de terres inspirait à chacun un plus grand amour du sol qui le faisait vivre et encourageait l’ardeur au travail. Associé aux prescriptions relatives au Jubilé, ce système rétablissait la nation tous les cinquante ans dans sa condition théocratique originale. Cet état de choses contribuait à l’équilibre économique. Toutefois, avec le temps, il y eut aussi certains abus, tant dans ce domaine que dans d’autres.
Comme il l’avait fait savoir aux Israélites, Jéhovah était le véritable Propriétaire du pays, tandis qu’eux n’étaient à son point de vue que des résidents étrangers et des immigrants. Il était donc en droit de les expulser du pays quand il le jugerait bon (Lév. 25:23). À cause de leurs multiples transgressions de la loi divine, les Israélites furent exilés pendant soixante-dix ans à Babylone. En outre, après leur libération qui eut lieu en 537 avant notre ère, ils restèrent assujettis aux nations non juives. Finalement, en l’an 70 de notre ère, les Romains les arrachèrent complètement du pays et réduisirent des milliers d’entre eux en esclavage. Leurs registres généalogiques eux-mêmes furent perdus ou détruits.
L’HÉRITAGE CHRÉTIEN
Puisque Jésus Christ est fils de David, il hérite le trône de ce roi (És. 9:7; Luc 1:32). En sa qualité de Fils de Dieu, il hérite aussi la royauté céleste grâce à l’alliance que Jéhovah a conclue avec lui (Ps. 110:4; Luc 22:28-30). Par conséquent, le Christ reçoit les nations pour héritage, afin de fracasser tous les opposants et de régner à jamais. — Ps. 2:6-9.
Selon la description biblique, les membres oints de la congrégation chrétienne possèdent un héritage céleste. De plus, puisqu’ils sont “frères” de Jésus, ils partagent son héritage (Éph. 1:14; Col. 1:12; I Pierre 1:4, 5), dont la terre fait partie. — Mat. 5:5.
Les Israélites étaient devenus la possession ou l’“héritage” de Dieu parce que celui-ci les avait rachetés pour les faire sortir d’Égypte (Deut. 32:9; Ps. 33:12; 74:2; Michée 7:14). Ils préfiguraient ainsi l’Israël spirituel, la “nation” que Dieu considère comme son “héritage”. En effet, il est devenu le propriétaire de cette “nation” en la rachetant au prix du sang de Jésus Christ, son Fils unique. — I Pierre 2:9; 5:2, 3; Actes 20:28.
Jésus Christ fit également remarquer que ceux qui renoncent à des choses de valeur à cause de son nom et à cause de la bonne nouvelle ‘hériteront la vie éternelle’. — Mat. 19:29; Marc 10:29, 30.
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HÉRITIER
{Article non traduit.}
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HERMAS
{Article non traduit.}
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HERMÈS
(Peut-être “rocher, cairn”).
Dieu grec, fils de Zeus et de Maia, que les Romains ont identifié à Mercure, leur dieu du commerce. Hermès était considéré comme le messager des dieux. On le tenait pour le conseiller avisé des héros et pour le dieux du commerce,
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