BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Mesures bibliques
    La Tour de Garde 1955 | 1er septembre
    • toute la journée du lendemain, le peuple se leva et ramassa les cailles ; celui qui en avait ramassé le moins en avait dix homers. Ils les étendirent pour eux autour du camp. ” — Nomb. 11:31, 32.

      Cet énorme marché de viande qui s’étendait à plus de trente kilomètres à la ronde autour du camp gigantesque composé de deux à trois millions de personnes offrait à Israël de quoi satisfaire son appétit. Mais l’avidité et la gloutonnerie s’emparèrent d’eux. Ceux qui en recueillirent le moins en avaient plus de 100 boisseaux (d’environ 36 litres chacun). En supposant maintenant que seuls les hommes de 25 ans et plus aient fait le ramassage, ils recueillirent alors plus de 60 000 000 de boisseaux de cailles ! Ils manquèrent de modération et par-dessus tout ils n’exprimèrent pas leur gratitude et leur appréciation à Jéhovah pour cette généreuse disposition. C’est ainsi que le verset 33 (de Nombres 11:33) poursuit : “ Comme la chair était encore entre leurs dents, sans être mâchée, la colère de l’Éternel s’enflamma contre le peuple, et l’Éternel frappa le peuple d’une très grande plaie. ” Grâce à ces quelques connaissances de la valeur des unités de mesures, combien notre compréhension de ces récits bibliques se trouve grandement enrichie !

      Voici maintenant un bref exposé de la corrélation existant entre les différentes mesures dont nous venons de parler. Les mesures linéaires se divisent ainsi : Une coudée égale deux empans, six palmes ou vingt-quatre doigts (soit 45 cm environ). Concernant les mesures de capacités (liquides) : Un cor vaut 10 baths, 60 hins, 180 cabs ou 720 logs (soit environ 360 litres). Quant aux mesures de capacités (solides), voici leur division : Un homer vaut 10 éphas, 30 séas, 100 gomors, 180 cabs ou 720 logs (soit 360 litres environ)⁠15. En comparant les deux derniers systèmes, nous remarquons que l’épha est semblable au bath et que l’homer est égal au cor. Voici ce que dit McClintock and Strong’s Cyclopædia concernant le rapport de ces mesures : “ L’échelle est formée, on le remarquera, sur les systèmes décimal et duodécimal combinés, le premier prévalant par rapport au gomor, à l’épha et à l’homer, et le second par rapport au cab, au séa et à l’épha. Pour les mesures de capacités (liquides), c’est le système duodécimal qui est seul utilisé, et il est fort probable que ce dernier fut employé à l’origine, étant sans aucun doute le principe général sur lequel les systèmes de mesures de l’Antiquité étaient basés⁠16. ”

      Ce serait une tâche bien ingrate que de vouloir concilier les nombreuses différences (quoique peu importantes) qu’accusent les mesures exactes établies par les archéologues ; mais une connaissance sommaire des valeurs relatives des mesures telles qu’elles sont employées dans la Bible est d’une aide certaine pour tous ceux qui la lisent.

      [Références]

      1 “ Dictionnaire biblique ” de Harper, 1952.

      2 “ Encyclopédie ” de McClintock and Strong, tome 6, p. 197.

      3 “ Encyclopédie juive ”, 1905, tome 12, p. 483.

      4 Ibid., p. 483.

      5 “ Encyclopédie ” de McClintock and Strong, tome 6, p. 193 ; “ Encyclopédie juive ”, tome 12, p. 487.

      6 “ The Westminster Dictionary of the Bible ”, 1944, p. 122.

      7 “ Encyclopédie ” de McClintock and Strong, tome 6, p. 196.

      8 “ The Westminster Dictionary of the Bible ”, p. 523.

      9 “ Encyclopédie juive ”, tome 12, p. 487.

      10 “ The Westminster Dictionary of the Bible ”, p. 362 ; Lév. 14:10, note, Jé.

      11 Jean 2:6, note, Jé. Voir aussi “ The Westminster Dictionary ”.

      12 “ The Westminster Dictionary of the Bible ”, 1944, p. 61.

      13 Ibid., p. 184.

      14 Ibid., p. 440. Exode 16:16, note, Jé.

      15 Ibid., p. 386.

      16 “ Encyclopédie ” de McClintock and Strong, tome 6, p. 197.

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1955 | 1er septembre
    • Questions de lecteurs

      ● Jéhovah ordonna à Balaam de se rendre auprès de Balak, mais, dès qu’il partit la colère de Dieu s’enflamma. Pourquoi ? — G. S., Angleterre.

      Balak, roi de Moab, envoya des messagers auprès du prophète Balaam dans le pays appelé aujourd’hui Irak. Les messagers apportaient de l’argent au prophète afin de l’engager à maudire Israël. Balaam désirait obtenir la récompense mais, ayant des relations avec Jéhovah, le Dieu d’Israël, il souhaitait que Jéhovah lui permette de s’en aller pour maudire Israël. Cependant Jéhovah dit au prophète : “ Tu n’iras point avec eux ; tu ne maudiras point ce peuple, car il est béni. ” Balaam refusa donc de se joindre aux anciens de Moab et de Madian. Balak envoya de nouveau des hommes à Balaam, chargés de prier instamment le prophète de venir pour maudire Israël et recevoir honneurs et richesses. Cette fois-​ci Jéhovah dit à Balaam : “ Lève-​toi, va avec eux ; mais tu feras ce que je te dirai. ” Mais le récit nous dit qu’immédiatement après “ la colère de Dieu s’enflamma, parce qu’il était parti ”. L’ange de Jéhovah barra le sentier et l’ânesse que montait Balaam s’arrêta et parla miraculeusement, après quoi Balaam aperçut l’ange. Rempli d’effroi et prêt à rebrousser chemin Balaam dit : “ Je m’en retournerai. ” Toutefois l’ange de Jéhovah lui parla comme suit : “ Va avec ces hommes ; mais tu ne feras que répéter les paroles que je te dirai. ” Balaam continua son chemin et, arrivé auprès de Balak, il bénit Israël au lieu de le maudire. — Nomb. 22:12, 20, 34, 35.

      Balaam avait été demandé pour maudire Israël. Jéhovah lui dit dès le début de ne pas s’y rendre car Israël était béni. Cependant Balaam désirait y aller et maudire le peuple afin d’être récompensé, c’est pourquoi il renouvela sa question. Sur quoi Jéhovah lui permit de partir, à condition de prononcer seulement les paroles qu’il lui dirait. Si Balaam ne maudissait pas le peuple il ne recevrait pas de récompense. Lorsqu’il se mit en route il pensait au salaire et à la possibilité d’éluder la restriction divine, de maudire Israël et d’obtenir ainsi honneurs et richesses. Jéhovah s’en aperçut et sa colère s’enflamma lorsque Balaam s’apprêta au départ avec cet esprit de cupidité et un tel manque de sincérité. Jéhovah rendit Balaam à la raison en lui faisant subir un choc, c’est-à-dire en faisant parler l’ânesse et en faisant voir à Balaam un ange ayant une épée nue à la main, prêt à tuer le prophète s’il falsifiait le message, cherchait à le modifier dans le dessein de plaire à Balak pour recevoir la récompense. Cette démonstration fit oublier à Balaam son intention de maudire Israël, la crainte le dégrisa et il prononça la bénédiction. Ainsi, “ Jéhovah... a changé la malédiction en bénédiction ”. — Deut. 23:5, Cr 1905.

      Ce qui prouve que Balaam partit avec l’idée de maudire afin de toucher sa rémunération ressort des paroles de Pierre relatives aux cupides : “ Ils se sont égarés en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l’iniquité, mais qui fut repris pour sa transgression : une ânesse muette, faisant entendre une voix d’homme, arrêta la démence du prophète. ” Cela prouve qu’il espérait être récompensé en maudissant injustement le peuple d’Israël et que cette pensée fut seulement éliminée par l’ange parlant miraculeusement à l’ânesse et le menaçant. Pour montrer encore que Balaam pensait maudire à tort Israël afin d’obtenir une récompense, Jude dit de tels cupides qu’ils “ se sont jetés pour un salaire dans l’égarement de Balaam ”. — II Pi. 2:15, 16 ; Jude 11.

      Mais même après cette exhortation et cette démonstration de la part de Jéhovah, Balaam persévéra dans sa voie inique et chercha à nuire à Israël, conformément au désir de Balak. Après que la malédiction qu’il avait voulu prononcer eut été transformée en bénédiction, il apprit à Balak comment il était possible de faire tomber les Israélites et faire en sorte que ceux-ci s’attirassent la malédiction de Jéhovah. Avant de s’en aller il dit vraisemblablement à Balak qu’il pouvait les séduire en amenant auprès d’eux les filles des Moabites et des Madianites et en les incitant à pratiquer le culte de Baal. Après le départ de Balaam, la première chose rapportée est la conduite immorale d’Israël avec ces femmes et sa pratique du culte de Baal, ce qui engendra la colère de Jéhovah contre Israël et entraîna la mort de milliers de coupables (Nomb. 25:1-9). Lorsque des femmes des Madianites furent laissées en vie, Moïse fit ressortir la culpabilité de Balaam en ces termes : “ Ce sont elles qui, sur la parole (le conseil, Cr 1905) de Balaam, ont entraîné les enfants d’Israël à l’infidélité envers l’Éternel, dans l’affaire de Peor ; et alors éclata la plaie dans l’assemblée de l’Éternel. ” Lorsque les Israélites firent prisonnières

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager