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Villes de refugeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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de la Palestine. La troisième, Golan, en Basan, était dans le nord du territoire de Manassé (Deut. 4:43; Josué 21:27, 36, 38). Après que les Israélites furent passés à l’ouest du Jourdain, Josué désigna trois autres villes de refuge: Hébron, au sud du territoire de Juda; Sichem, dans la région montagneuse, au centre d’Éphraïm; et, au nord, Kédesch, dans le territoire de Nephtali que l’on appela plus tard la Galilée (Josué 21:13, 21, 32). Toutes ces villes appartenaient aux Lévites et l’une d’elles, Hébron, était une ville de prêtres. De plus, étant mises à part comme villes de refuge, ces villes avaient un caractère sacré. — Josué 20:7.
LA PROCÉDURE LÉGALE
Quand il arrivait dans une ville de refuge, le fugitif devait exposer son cas aux anciens qui se trouvaient à la porte de la ville, afin d’être reçu avec hospitalité. Pour éviter que des meurtriers volontaires ne reçoivent protection dans ces villes, il était prévu que chaque fugitif, après avoir pénétré dans l’une d’elles, soit jugé aux portes de la ville dans la juridiction de laquelle le décès avait eu lieu, afin de prouver son innocence. S’il était jugé innocent, on le ramenait à la ville de refuge. Toutefois, sa sécurité n’était assurée que s’il demeurait dans la ville le reste de sa vie ou jusqu’à la mort du grand prêtre. Aucune rançon ne pouvait être versée pour modifier ces conditions (Nomb. 35:22-29, 32; Josué 20:4-6). Même l’autel sacré de Jéhovah n’offrait pas de protection pour les meurtriers, comme l’illustre le cas de Joab. — Ex. 21:14; I Rois 1:50; 2:28-34; voir VENGEUR DU SANG.
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Villes-enclavesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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VILLES-ENCLAVES
{Article non traduit.}
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Vin, boisson forteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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VIN, BOISSON FORTE
Les langues dans lesquelles la Bible a été écrite disposent d’un certain nombre de mots pour désigner le vin (héb. tirôsh [Gen. 27:28, 37; Osée 2:8, 9, 22]; ḥèmer [Deut. 32:14; És. 27:2] et le terme araméen ḥamar [Dan. 5:1, 2, 4, 23]; gr. gléukos [Actes 2:13, 15]). Cependant, le mot hébreu que l’on trouve le plus fréquemment dans les Écritures est yayin. Il apparaît pour la première fois en Genèse 9:20-24 lorsque Noé planta une vigne après le déluge et s’enivra avec le vin de sa production. Le mot grec oïnos (qui est l’équivalent du terme hébreu yayin) est employé pour la première fois par Jésus lorsqu’il dit qu’il n’est pas conseillé de mettre dans de vieilles outres du vin nouveau dont la fermentation n’est pas terminée, parce que la pression produite par cette fermentation les ferait éclater. — Mat. 9:17; Marc 2:22; Luc 5:37, 38.
Le terme hébreu shékhar désigne diverses boissons fortement alcoolisées tirées des grenades, des dattes, des figues, etc. (Nomb. 28:7; Deut. 14:26; Ps. 69:12.) Le mot hébreu ʽasis dans le Cantique des cantiques (8:2) fait référence au “jus frais des grenades”, mais dans d’autres passages le contexte indique qu’il s’agit de vin (És. 49:26; Joël 1:5). Le mot hébreu sovèʼ désigne sans doute la bière. — És. 1:22; Nahum 1:10.
LA VINIFICATION
En Palestine, on vendangeait au mois d’août ou de septembre, selon le raisin et le climat de la région. La saison des vendanges était pratiquement terminée à l’époque de la “fête des Huttes” qui était célébrée au début de l’automne (Deut. 16:13). Après avoir cueilli le raisin, on le plaçait dans des cuves en pierre, ou fouloirs, dans lesquelles les hommes l’écrasaient, généralement de leurs pieds nus, tout en chantant (És. 16:10; Jér. 25:30; 48:33). Avec cette méthode de foulage assez douce, on n’écrasait ni les rafles ni les pépins, et on extrayait peu de tanin de la peau, de sorte que l’on produisait un vin d’excellente qualité, moelleux et suave au palais (Cant. 7:9). On foulait parfois le raisin avec de lourdes pierres plutôt qu’avec les pieds. — És. 63:3; voir PRESSOIR.
Le premier “moût” est le jus du raisin qui est exprimé en premier des grains écrasés; si on le garde à part du jus qui est ensuite extrait en grande quantité par pression, il fera les meilleurs vins, les plus riches. La fermentation commence dans les six heures après le foulage, alors que le jus est encore dans les fouloirs, et elle se poursuit lentement pendant plusieurs mois. La proportion d’alcool dans les vins naturels varie de 8 à 14 pour cent, mais on peut l’augmenter en ajoutant du sucre dans le moût ou de l’alcool plus tard. Si le raisin a un taux de sucre peu élevé et que la fermentation soit trop longue, ou si le vin n’est pas correctement protégé contre l’oxydation, il se transforme en acide acétique, c’est-à-dire en vinaigre. — Ruth 2:14.
Pendant la période de vieillissement, on conservait le vin dans des jarres ou dans des outres (Jér. 13:12). Ces récipients possédaient sans doute un système qui permettait au gaz carbonique (sous-produit de la transformation des sucres en alcool par fermentation) de s’échapper sans laisser entrer l’oxygène de l’air, car celui-ci aurait abîmé le vin s’il était entré en contact avec lui (Job 32:19). On laissait le vin se reposer, de sorte qu’il se décantait peu à peu et que, la ne se déposant au fond, son bouquet et son goût s’amélioraient (Luc 5:39). Ensuite, on transvasait généralement le vin dans d’autres récipients. — És. 25:6; Jér. 48:11; voir LIE.
UTILISATION
Depuis des temps immémoriaux, le vin sert de boisson aux repas (Gen. 27:25; Eccl. 9:7). Le vin, le pain et d’autres aliments sont souvent associés (I Sam. 16:20; Cant. 5:1; És. 22:13; 55:1). Melchisédek plaça “du pain et du vin” devant Abraham (Gen. 14:18-20). Lorsqu’il y avait du vin aux repas, Jésus en buvait (Mat. 11:19; Luc 7:34). Le vin tenait une grande place dans les banquets (Esther 1:7; 5:6; 7:2, 7, 8), les festins de mariage
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