-
PaixAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
population, les animaux sauvages se multiplieraient, pénétreraient dans des territoires précédemment habités et causeraient du tort aux survivants et à leurs animaux domestiques. — Voir Exode 23:29; Lévitique 26:22; II Rois 17:5, 6, 24-26.
La paix avec les animaux sauvages que Dieu a promise aux Israélites était différente de celle dont jouissait le premier couple humain dans le jardin d’Éden, car Adam et Ève dominaient pleinement sur la création animale (Gen. 1:28). Or, dans les prophéties, une telle domination n’est attribuée qu’au Christ (Ps. 8:4-8; Héb. 2:5-9). C’est donc sous l’administration de Jésus Christ, “la souche de Jessé”, celui que Dieu appelle “mon serviteur David”, que la paix régnera de nouveau entre les hommes et les animaux (És. 11:1, 6-9; 65:25; Ézéch. 34:23-25). Fondamentalement, ces versets doivent être pris au sens figuré, puisqu’il est évident que la paix entre des animaux comme le loup et l’agneau dont il est question dans ces passages n’a pas été littéralement établie dans l’ancien Israël. Ils annonçaient donc que des personnes au comportement dangereux, semblable à celui des bêtes sauvages, reviendraient de leur mauvaise voie pour vivre en paix avec leurs semblables plus dociles. Toutefois, le fait que les animaux sont utilisés prophétiquement pour symboliser les conditions de paix qui régneront parmi le peuple de Dieu laisse entendre que dans un sens littéral aussi la paix existera entre les animaux sous le règne de “la souche de Jessé”, Jésus Christ, comme c’était manifestement le cas en Éden.
-
-
PalaisAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
PALAIS
Résidence d’un souverain; parfois demeure vaste et imposante d’un prince ou d’un homme riche et puissant (Dan. 4:4; Luc 11:21; voir GOUVERNEUR [PALAIS DU]). Le mot hébreu hêkhal, qui signifie “palais”, est souvent appliqué au temple en tant qu’il est la résidence du Souverain Seigneur Jéhovah (I Sam. 1:9; I Rois 6:2; Esdras 5:14; Dan. 5:3). Les anciens palais étaient fréquemment des sortes de châteaux forts pourvus de remparts et d’énormes portes (Néh. 1:1; Esther 1:2). Les vastes cours et les luxueux jardins privés qui ornaient généralement l’enceinte du palais lui donnaient une splendeur royale. — Esther 1:5.
La Bible mentionne les palais d’Assyrie (Nahum 1:1; 2:6), de Babylone (II Rois 20:18; II Chron. 36:7; És. 39:7; Dan. 1:4; 5:5) et de Perse (Esdras 4:14; Esther 7:7, 8). Ceux de Babylone sont appelés des “palais de délices”. (És. 13:22.) Le palais que Salomon s’est construit était l’un des plus magnifiques du monde antique, comme en témoigne la forte impression qu’il a fait sur la reine de Schéba. — I Rois 10:4, 5.
Le palais de Salomon, situé sur le mont Moriah, au sud du temple, faisait partie d’un ensemble de bâtiments gouvernementaux qui ont été construits à cet endroit sur une période de treize ans. Ce complexe royal comprenait entre autres la Maison de la Forêt du Liban, le Portique des Colonnes et le Portique du Trône. Outre le palais du roi, il y avait aussi une maison spécialement réservée à la fille de Pharaon, une des nombreuses femmes de Salomon. — I Rois 7:1-8.
La description du palais de Salomon est bien sommaire quand on la compare aux nombreux détails dont nous disposons sur la construction du temple. Toutefois, la dimension des pierres de fondement révèle que le palais devait être un édifice impressionnant. Ces pierres mesuraient en effet huit coudées (3,60 mètres) et dix coudées (4,40 mètres) de long. Comme leur largeur et leur épaisseur étaient certainement en proportion, elles devaient peser plusieurs tonnes. Les murs étaient en pierres coûteuses, soigneusement taillées conformément aux mesures prescrites, tant sur les surfaces intérieures qu’extérieures du bâtiment. — I Rois 7:9-11; voir Psaume 144:12.
Le rédacteur du Psaume 45 pensait peut-être à la décoration et au mobilier du palais de Salomon lorsqu’il parla du “magnifique palais d’ivoire”. Le rédacteur divinement inspiré de la lettre aux Hébreux applique les paroles de ce psaume à Jésus Christ, le Roi céleste. — Ps. 45:8, 15; comparer les versets 6 et 7 45:6, 7 avec Hébreux 1:8, 9; Luc 4:18, 21. — Voir BOUCHE.
-
-
Palais, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
PALAIS, II
{Article non traduit.}
-
-
Palais du gouverneurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
PALAIS DU GOUVERNEUR
Voir GOUVERNEUR (PALAIS DU).
-
-
PalalAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
PALAL
{Article non traduit.}
-
-
PalestineAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
PALESTINE
Pays situé à l’extrémité orientale de la Méditerranée, occupé autrefois par l’ancienne nation d’Israël. Ce nom est dérivé du latin Palaestina et du grec Palaïstinê, ce dernier mot venant lui-même de l’hébreu Pelèshèth. Dans les Écritures hébraïques, Pelèshèth (traduit en français par “Philistie”) s’applique uniquement à la portion de territoire en bordure de mer qu’occupaient les Philistins (Ex. 15:14; Ps. 60:8; 83:7; 87:4; 108:9; És. 14:29, 31; Joël 3:4). Toutefois, Hérodote, au Ve siècle avant notre ère, et d’autres écrivains postérieurs (Philon, Ovide, Pline, Josèphe, Jérôme) ont utilisé les termes grec et latin pour désigner tout le territoire connu auparavant sous les noms de “pays de Canaan” ou “pays d’Israël”. (Nomb. 34:2; I Sam. 13:19.) L’empereur Vespasien a employé lui aussi le mot “Palestine” sur les pièces qu’il a fait frapper pour commémorer la chute de Jérusalem en 70 de notre ère. Ce pays ayant été promis par Jéhovah à Abraham et à ses descendants (Gen. 15:18; Deut. 9:27, 28), c’est fort justement qu’il a également été appelé la Terre promise ou la terre de la promesse (Héb. 11:9). À partir du moyen âge, on l’a souvent appelé la Terre sainte.
SITUATION GÉOGRAPHIQUE ET FRONTIÈRES
En un sens, la Palestine sert de trait d’union à trois continents: l’Europe, l’Asie et l’Afrique. Elle est en effet placée au centre d’un cercle qui englobe les anciennes puissances mondiales que furent l’Égypte, l’Assyrie, la Babylonie, la Perse, la Grèce et Rome (Ézéch. 5:5). Bordée par de grands déserts à l’est et au sud ainsi que par la Grande Mer ou mer Méditerranée à l’ouest, la Palestine faisait aussi la liaison entre le Nil et l’Euphrate, notamment pour les caravanes qui sillonnaient les routes commerciales du monde.
C’est Jéhovah lui-même qui a établi les frontières de la Terre promise. Au sens le plus large du terme, celle-ci embrassait un territoire qui s’étendait “du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, le fleuve Euphrate” (Gen. 15:18; Ex. 23:31; Nomb. 34:1-12; Josué 1:3, 4; 15:4), limites qui n’ont été atteintes que durant les règnes de David et de Salomon. Pendant la plus grande partie de son histoire, Israël a étendu sa domination sur un territoire beaucoup plus restreint.
Pour situer la frontière sud du pays, on pourrait tracer une ligne imaginaire qui irait de la pointe méridionale de la mer Morte à l’extrémité sud-est de la Méditerranée.
-