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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 98-100

ARAMÉEN

Ancienne langue sémitique parlée à l’origine par les Araméens et étroitement apparentée à l’hébreu. Avec le temps, l’araméen, qui en vint à désigner différents dialectes (dont certains sont considérés comme des langues à part entière), connut une large diffusion, notamment dans le sud-ouest de l’Asie. L’araméen fut plus particulièrement utilisé à partir du second millénaire avant notre ère jusque vers l’an 500 de notre ère. L’araméen, l’une des trois langues dans lesquelles fut écrite la Bible, est mentionné en Esdras 4:7 et Daniel 2:4.

Les quelques portions des Écritures qui furent rédigées en araméen sont Esdras 4:8 à 6:18 et 7:12-26; Jérémie 10:11 et Daniel 2:4b à 7:28. On rencontre aussi des termes araméens dans la Genèse, dans les livres d’Esther et de Job, dans certains Psaumes, dans le Cantique des cantiques, dans le texte de Jonas et dans la partie hébraïque du livre de Daniel. Le livre hébreu de Job est fortement teinté d’araméen et celui d’Ézéchiel reflète de fortes influences araméennes. On trouve un certain nombre de nom propres et communs araméens dans les Écritures grecques chrétiennes, notamment des expressions araméennes dans les Évangiles de Marc et de Matthieu.

Cela n’a rien d’étonnant, car les Hébreux eurent des contacts étroits avec les Araméens et leur langue durant toute l’histoire qui est relatée dans la Bible. En fait, il est question de Jacob (ou Israël), l’ancêtre de la nation d’Israël, comme d’un “Syrien (ou “Araméen”) en train de périr”. (Deut. 26:5.) Jacob, qui avait vécu vingt ans en Aram, avec son beau-père Laban, un Araméen, pouvait être considéré lui-​même comme un Araméen ou un Syrien. De plus, sa mère était araméenne. Elle était venue d’un district araméen pour épouser Isaac (Gen. 24:1-4, 10). Parmi les plus anciennes traductions des Écritures hébraïques figurent les targums araméens, bien qu’ils n’aient été couchés par écrit que plusieurs siècles après la parution de la version grecque des Septante, laquelle fut commencée vers 280 avant notre ère.

LA LANGUE ARAMÉENNE

L’araméen, l’hébreu et le phénicien appartiennent au groupe linguistique dit sémitique du nord qui, semble-​t-​il, fut le seul à disposer d’une écriture alphabétique très tôt dans le passé. Bien que l’araméen diffère beaucoup de l’hébreu, il lui est apparenté, car son alphabet est formé des mêmes lettres qui portent les mêmes noms. Comme l’hébreu, l’araméen s’écrit de droite à gauche et, à l’origine, son écriture était consonantique. Mais, plus tard, les Massorètes dotèrent l’araméen biblique d’un système de points-voyelles, comme ils le firent pour l’hébreu, et il se peut même que l’écriture carrée de l’hébreu moderne vienne aussi de l’araméen. De son côté, l’araméen a été influencée par d’autres langues. Non seulement l’araméen biblique renferme des noms de lieu ou de personnes hébreux, akkadiens ou perses, mais il laisse transparaître une influence de l’hébreu dans le vocabulaire religieux, de l’akkadien dans le choix des termes politiques et commerciaux notamment, et du perse dans le vocabulaire politique et juridique.

Outre le fait que l’écriture est semblable à celle de l’hébreu, il y a également une certaine similitude dans les flexions que subissent les verbes, les noms et les pronoms. Les verbes ont deux temps: l’imparfait (qui représente l’action dans un état incomplet d’achèvement ou de réalisation) et le parfait (qui indique que l’action ou l’état est accompli ou réalisé). L’araméen utilise les noms au singulier, au duel et au pluriel. Il prévoit deux genres: le masculin et le féminin. Il diffère des autres langues sémitiques par sa préférence pour la voyelle a et sous d’autres rapports, tels que sa prédilection pour certaines consonnes (d à la place de z et t à la place de sh).

Divisions principales

L’araméen est généralement divisé en deux groupes: l’occidental et l’oriental. Cependant, du point de vue historique, on note quatre groupes: le vieil araméen, l’araméen officiel, l’araméen levantin et l’araméen oriental. On a émis l’idée qu’on devait probablement parler divers dialectes araméens à proximité et à l’intérieur du croissant fertile et de la Mésopotamie, durant le second millénaire avant notre ère. On peut noter la différence entre les deux formes anciennes de l’hébreu et de l’araméen en Genèse 31:47. Après que Jacob et Laban se furent réconciliés, on éleva un monceau de pierres comme témoin entre eux. Laban l’appela Jégar-Sahadutha, en araméen (syrien), alors que Jacob lui donna le nom de Galéed, en hébreu, les deux noms signifiant “monceau-témoin”.

On désigne par vieil araméen la langue dans laquelle ont été rédigées des inscriptions qu’on a découvertes dans le nord de la Syrie et qui dateraient d’une époque allant du dixième au huitième siècle avant notre ère. Cependant, un nouveau dialecte araméen devint la lingua franca ou la langue internationale auxiliaire au temps de l’Empire assyrien, quand il supplanta l’akkadien dans la correspondance officielle du gouvernement central avec les régions éloignées de l’empire. Du fait de son usage, on parle de cette forme d’araméen comme de “l’araméen officiel”, lequel continua d’être utilisé comme tel durant la domination de Babylone en tant que puissance mondiale (625-​539 av. n. è.) et pendant toute la durée de l’Empire perse (538-​331). Cet idiome fut très largement employé puisqu’il était alors la langue officielle de la diplomatie et de négoce dans une vaste région du monde. C’est ce qu’attestent les découvertes archéologiques, par exemple des inscriptions sur des tablettes cunéiformes, des ostraca, des papyrus, des sceaux, des pièces de monnaie, de la pierre, etc. Ces objets furent mis au jour en Mésopotamie, en Perse, en Égypte, en Anatolie, en Arabie du Nord et même dans les monts Oural, au nord, et en Afghanistan et au Kurdistan, à l’est. On continua d’utiliser l’araméen officiel durant la période hellénistique (330-​30 av. n. è.).

Il semble que c’est l’araméen officiel qui se trouve dans les écrits d’Esdras, de Jérémie et de Daniel. Les Écritures confirment également que cette forme d’araméen était bien la lingua franca de cette époque antique. En effet, elles nous relatent qu’au huitième siècle avant notre ère, un porte-parole d’Ézéchias, roi de Juda, fit cette requête à Rabschaké, représentant de Sennachérib, roi d’Assyrie: “S’il te plaît, parle avec tes serviteurs dans la langue syrienne [langue araméenne], car nous écoutons; et ne parle pas avec nous dans la langue des Juifs aux oreilles du peuple qui est sur la muraille.” (És. 36:11; II Rois 18:26). L’araméen ou syrien était compris par les fonctionnaires de Juda, mais vraisemblablement pas par le peuple hébreu qui habitait alors à Jérusalem.

Des années après que les Juifs furent revenus de l’exil à Babylone, Esdras, le prêtre, lut le livre de la Loi aux Juifs rassemblés à Jérusalem, et des Lévites l’expliquèrent au peuple. Nous lisons en Néhémie 8:8: “Ils lisaient à haute voix dans le livre, dans la loi du vrai Dieu; on l’expliquait, et on en donnait le sens; et ils faisaient comprendre la lecture.” Peut-être faut-​il comprendre par là que les Lévites devaient paraphraser le texte hébreu en araméen, les Hébreux ayant adopté la langue araméenne lorsqu’ils étaient à Babylone, ou, tout simplement, qu’ils expliquaient la Loi, afin que les Juifs, même s’ils comprenaient l’hébreu, puissent saisir la signification profonde de ce qu’on leur lisait.

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