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LuneAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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Au quatrième siècle de notre ère, les Juifs définirent un calendrier standardisé ou permanent, de sorte que chaque mois en vint à compter un nombre déterminé de jours, à l’exception de Heschvan et de Kislev dont la longueur varie toujours entre 29 et 30 jours selon certains calculs. — Voir FÊTE DE LA NOUVELLE LUNE.
LE CULTE DE LA LUNE
S’ils se basaient sur la lune pour déterminer les mois et la date de leurs fêtes, les Israélites devaient toutefois se garder de vouer un culte à cet astre, culte qui était en honneur chez les nations voisines. Sîn, le dieu lune, était le dieu tutélaire d’Ur, la capitale de Sumer, d’où Abraham et sa famille étaient partis pour se rendre en Terre promise. Les habitants d’Ur étaient polythéistes, mais Sîn, divinité mâle, était le dieu suprême auquel étaient avant tout consacrés leurs temples et leurs autels. Abraham et les siens quittèrent donc Ur pour se rendre à Haran, autre centre important du culte de la lune. Il semble que Térah, le père d’Abraham, qui mourut à Haran, pratiquait ce culte idolâtrique (Gen. 11:31, 32). Quoi qu’il en soit, ces faits rendent d’autant plus significatif l’avertissement que Josué adressa aux Israélites avant leur entrée en Terre promise, avertissement qui est rapporté en ces termes en Josué 24:2, 14: “Voici ce qu’a dit Jéhovah, Dieu d’Israël: ‘C’est de l’autre côté du Fleuve [l’Euphrate] qu’ont habité jadis vos ancêtres, Térah, père d’Abraham et père de Nahor, et ils servaient d’autres dieux. Et maintenant craignez Jéhovah et servez-le sans défaut et en vérité, et éloignez les dieux que vos ancêtres ont servis de l’autre côté du Fleuve et en Égypte, et servez Jéhovah.’”
À L’ÈRE CHRÉTIENNE
Aux jours de Jésus Christ et des apôtres, les Juifs ne pratiquaient pas le culte de la lune, mais, bien entendu, ils observaient les nouvelles lunes conformément à la Loi. Les Juifs orthodoxes observent toujours la nouvelle lune de chaque mois comme un jour des propitiations pour les péchés commis au cours du mois écoulé.
C’est le 14 Nisan, alors que la lune était presque pleine, que se célébrait la Pâque, et c’est aussi ce jour-là que Jésus institua le repas commémoratif ou Repas du Seigneur comme Mémorial de sa mort. — Mat. 26:2, 20, 26-30; I Cor. 11:20-26.
Alors que la nouvelle alliance qui remplaçait l’alliance de la Loi était entrée en vigueur, certains chrétiens juifs, et d’autres, avaient néanmoins tendance à rester attachés à l’observance des nouvelles lunes et des sabbats. C’est ce que montrent les conseils rapportés en Colossiens 2:16, 17 et en Galates 4:9-11, conseils par lesquels Paul s’efforçait de corriger ce point de vue.
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LUTH
Il semble que le terme hébreu shâlish dérive d’une racine qui signifie “trois”. Aussi la forme plurielle shâlishim, qui apparaît en I Samuel 18:6, a-t-elle été traduite soit par “triangles” (Sg), soit par “instruments à trois cordes” (Yg), soit, comme le préconisent certains lexiques modernes, par “luths”. (MN.) Le contexte du verset suggère un instrument de musique relativement léger puisque les femmes israélites en jouaient tout en chantant et en dansant pour célébrer les victoires du roi Saül et de David. — I Sam. 18:6, 7.
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LUZ
{Article non traduit.}
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LYCAONIE
Région d’Asie Mineure où on parlait le lycaonien (Actes 14:6-11). On ne peut fixer avec exactitude les frontières de la Lycaonie. Celles-ci ont d’ailleurs varié considérablement au cours de son histoire. En règle générale, à l’époque où il est question d’elle dans le récit biblique, la Lycaonie occupait la partie méridionale de la province romaine de Galatie et elle était bornée à l’ouest par la Pisidie et la Phrygie, à l’est par la Cappadoce et au sud par la Cilicie. C’est une région de plaines, dépourvue d’arbres et peu arrosée. Par endroits, le sol contient une forte proportion de sel, ce qui aggrave encore l’aridité du pays. Autrefois, cependant, il était assez productif et on y trouvait suffisamment de pâturages pour nourrir un grand nombre de moutons.
Au cours de ses premier et deuxième voyages missionnaires, l’apôtre Paul visita Derbé et Lystres, deux villes de Lycaonie. Il s’y arrêta peut-être de nouveau lorsque, pendant son troisième voyage, il alla “de lieu en lieu à travers le pays de Galatie”. — Actes 14:6, 20, 21; 16:1; 18:23.
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LYCIE
(peut-être “loup”).
Région montagneuse du sud-ouest de l’Asie Mineure, sur la Méditerranée. Elle était limitée par la Carie au nord-ouest, la Phrygie et la Pisidie au nord, et la Pamphylie au nord-est. Les contreforts de la chaîne du Taurus se trouvent dans le territoire de l’ancienne Lycie. Ils se prolongent pratiquement jusqu’à la mer, surtout dans la moitié orientale du pays. Les vallées fluviales, dont la principale est celle du Xanthe (Koca), sont fertiles. La végétation est florissante sur les collines, tandis que les pentes des montagnes fournissent de bons pâturages pour les moutons.
Deux villes lyciennes, Patara et Myre, sont citées nommément à propos des voyages de l’apôtre Paul, mais le récit ne dit pas s’il eut l’occasion d’y prêcher. — Actes 21:1; 27:5.
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LYDDA
{Article non traduit.}
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LYDIE
À la suite de l’activité missionnaire de l’apôtre Paul à Philippes (en Macédoine), vers l’an 50 de notre ère, Lydie et sa maisonnée furent parmi les premières personnes qui embrassèrent le christianisme en Europe. Cette femme était originaire de Thyatire, ville d’Asie Mineure réputée pour ses teintures. À Philippes, où elle s’était établie, Lydie vendait de la pourpre, soit la teinture proprement dite, soit des vêtements et des tissus de cette couleur. Il semble qu’elle dirigeait elle-même sa maisonnée (qui pouvait comprendre des esclaves et des serviteurs), ce qui laisserait supposer qu’elle était veuve ou célibataire. — Actes 16:14, 15.
Lydie, “qui adorait Dieu”, était probablement une prosélyte juive. C’est peut-être parce qu’il n’y avait que peu de Juifs et pas de synagogue à Philippes que, le jour du sabbat, elle s’assemblait avec d’autres femmes pieuses au bord d’une rivière, hors de la ville. Quand Paul leur prêcha, Lydie l’écouta attentivement, et dès qu’elle fut baptisée, ainsi que sa maisonnée, elle pria Paul et ses compagnons de demeurer chez elle. Elle leur dit: “Si vous avez jugé que je suis fidèle à Jéhovah, entrez dans ma maison et demeurez-y.” Ils ne pouvaient refuser une hospitalité offerte avec tant de sincérité. Aussi Luc, rédacteur des Actes et compagnon de
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