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Pouvez-vous le réparer vous-même ?Réveillez-vous ! 1974 | 8 novembre
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des problèmes. Le bois gonfle et le tiroir ne glisse plus. La paraffine, la cire ou la silicone peuvent être utiles. La silicone est excellente sur toutes les surfaces qui frottent l’une contre l’autre, qu’il s’agisse de métal, de bois ou de plastique. Mais parfois il est nécessaire de raboter ou de poncer le tiroir, là où il y a frottement.
La porte qui frotte est un autre problème. Que s’est-il passé ? Souvent les vis de la charnière supérieure, qui se fatigue davantage en raison du mouvement de va et vient de la porte, se sont desserrées. La porte s’affaisse donc et vient frotter contre le chambranle.
Essayez d’abord de resserrer les vis sans démonter la porte. Si au bout d’un jour ou deux la porte frotte toujours, démontez-la et enlevez les vis de la charnière supérieure. Introduisez des éclats de bois dans les trous, par exemple des morceaux d’allumettes, de façon à ce que les vis tiennent. En cas d’insuccès, essayez des vis plus longues.
La porte frotte-t-elle encore ? Examinez-la attentivement, et voyez où il y a du jeu et où il y a du frottement. Ne pouvez-vous la soulever quelque peu ? Souvent un morceau de carton glissé sous l’une des charnières, là où elle est fixée à la porte, suffira à soulever celle-ci et à résoudre le problème. En dernier ressort, rabotez ou poncez l’un des bords de la porte. Profitez-en pour vaporiser de la silicone sur les charnières ou les enduire de pétrole. Cela les empêchera de grincer.
Il est bien de prendre quelques minutes de plus pour faire une réparation convenable. On a vite fait d’enfoncer un clou, mais il vaut souvent mieux prendre le temps de percer un trou et de mettre une vis, ou d’employer de la colle. La réparation durera plus longtemps.
Ce ne sont là que quelques-unes des réparations que vous pouvez effectuer, mais il y en a bien d’autres. Évidemment, certains ont la possibilité de faire appel à un homme de métier, de sorte qu’ils puissent mieux employer leur temps. Cependant, si dans certains cas un professionnel est nécessaire, il y a bien des travaux que vous êtes capable de faire si vous le désirez. Vous économiserez de l’argent, vous éviterez de vous énerver et vous aurez la satisfaction d’acquérir une plus grande habileté manuelle. La prochaine fois que vous aurez un problème particulier, vous saurez que vous pouvez y remédier.
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Du miel dans la carcasse d’un animalRéveillez-vous ! 1974 | 8 novembre
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Du miel dans la carcasse d’un animal
● Certaines personnes ont été étonnées en lisant le passage biblique de Juges 14:8, 9, où il est dit que Samson a pris du miel dans le corps d’un lion mort. Comment un lion mort a-t-il pu se transformer en ruche ? Telle fut la question posée par un lecteur de la revue Age de Melbourne (Australie). Sous le titre “Chronique du naturaliste”, H. A. Lindsay répondit en ces termes :
“Tout ce que je peux dire, c’est que le fait me paraît simple. En Palestine il y avait, et il y a encore, peu d’arbres creux dans lesquels les abeilles sauvages peuvent fonder des colonies. Par conséquent, elles emploient une fente dans les rochers, un recoin dans une caverne ou même un trou dans le sol.
“Dans le climat sec de cette région, surtout en été, la carcasse d’un animal à la peau dure, si elle n’est pas enterrée, devient rapidement un squelette recouvert de cuir desséché. Quand les abeilles ne trouvent pas de meilleur endroit, elles se servent de la cavité thoracique pour faire leur ruche.
“Cela n’est pas une théorie, car je peux citer un cas de ce genre. Booborowie, en Australie-Méridionale, est une vaste plaine sans arbres, couverte de champs de luzerne. Durant les mois d’été, ces plantes fourragères fournissent des flots de miel.
“En 1927, je me promenais sur une colline au sud des champs de luzerne quand j’aperçus la carcasse d’un cheval mort depuis des mois. Ce n’était plus qu’un squelette recouvert de peau séchée par le soleil. Ce que j’avais pris pour un nuage de mouches était en réalité un essaim d’abeilles (...). J’ai pu faire ce que Samson a fait il y a plus de 3 000 ans ; j’ai mangé du miel provenant d’une ruche installée dans la carcasse d’un animal mort depuis longtemps.” — 21 novembre 1960, page 17.
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