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  • Seule la confiance en Jéhovah procure le succès

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  • Seule la confiance en Jéhovah procure le succès
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1978
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1978
w78 1/6 p. 7-10

Seule la confiance en Jéhovah procure le succès

UNE sainteté parfaite et un attachement indéfectible à ce qui est juste, alliés à la miséricorde et à la longanimité, telles sont les éminentes qualités de Dieu que fait ressortir le livre biblique des Juges. Et la principale leçon qu’il nous donne est celle-ci: il n’y a pas de succès possible pour qui ne reconnaît pas Jéhovah et ne se confie pas sincèrement en lui. C’est le récit d’une période passablement troublée de l’histoire d’Israël, comprise entre la mort de Josué et les événements qui ont provoqué l’établissement de la monarchie, avec Saül comme roi.

Durant la période des juges, l’histoire d’Israël voit alterner les moments où le peuple tombe dans l’idolâtrie et est opprimé par ses ennemis, et ceux où il revient à Jéhovah qui le délivre. Sous la conduite énergique et fidèle de Josué et des hommes de sa génération qui avaient vu de leurs yeux le pouvoir souverain de Jéhovah s’exercer en faveur de ses adorateurs, Israël connut le succès. Mais, ensuite “commença à se lever une autre génération qui ne connaissait pas Jéhovah ni l’œuvre qu’il avait faite pour Israël. Et les fils d’Israël se mirent à faire ce qui est mauvais aux yeux de Jéhovah et à servir les Baals”. — Juges 2:10, 11.

COMMENT ISRAËL FUT PRIS AU PIÈGE DE L’IDOLÂTRIE

Même s’il n’avait pas été le témoin direct de toutes les œuvres de Dieu, comment un peuple comme Israël, placé dans un tel contexte, connaissant la loi de Dieu et sa haine pour l’idolâtrie, a-​t-​il pu se laisser prendre ainsi? Les biblistes Keil et Delitzsch expliquent cecia:

“En ce qui concerne la nature du culte de Baal et d’Astarté, (...) il ressort clairement des allusions les plus précises contenues dans l’histoire de Gédéon qu’il ne s’agissait pas d’un culte qui s’opposait franchement à celui de Jéhovah, (...) mais il mêlait simplement à celui-ci des éléments du culte païen ou cananéen de la nature.”

Le culte de Baal-Bérith à Sichem, qui fut un piège pour les Israélites après la mort de Gédéon, était, selon ce commentaire,

“une simple corruption du culte de Jéhovah, dans lequel on substituait Baal à Jéhovah en l’adorant de la même manière (...). On pouvait même, en apparence, continuer à adorer Jéhovah au travers de ce culte idolâtrique. (...) Voilà qui peut expliquer la rapidité et la fréquence avec lesquelles Israël s’écartait du culte de Jéhovah pour tomber dans celui de Baal, et cela dans le même temps où l’on continuait fidèlement d’adorer Jéhovah au tabernacle, en accord avec les prescriptions de la Loi.”

S’il en était vraiment ainsi, ceux qui agissaient de la sorte avaient beau garder une apparence de dévotion envers Jéhovah, leurs pratiques étaient semblables à celles des partisans modernes de l’“interconfessionnalisme”, et constituaient un abandon et un rejet de Jéhovah. Ce culte était une insulte à la sainteté divine et une dégradation répugnante, comme le montre le rédacteur du livre des Juges (très probablement Samuel) en ces termes: “Ils abandonnèrent Jéhovah et se mirent à servir Baal et les Aschtoreths.” — Juges 2:13.

Dieu ne pouvait tolérer que le peuple qui représentait son nom et sa souveraineté continuât à jouir de sa protection. Il permit aux nations ennemies de rester dans le pays et il utilisa celles-ci comme instruments pour châtier l’infidélité d’Israël. Par égard pour son nom et par mesure disciplinaire — pour préserver Israël et sauvegarder ainsi sa loi et sa vérité — Dieu laissa son peuple subir l’oppression. Quand ce dernier revenait à la raison, se débarrassait de ses idoles et l’invoquait sincèrement, il le délivrait (Néh. 9:26-28). Comment? En lui suscitant des juges.

DES JUGES DÉSIGNÉS DIRECTEMENT PAR DIEU

Jéhovah désignait directement les juges et il leur conférait un pouvoir miraculeux, afin qu’ils puissent délivrer Israël. Ils continuaient souvent à juger pendant quelques années, même en temps de paix. Ils ne se succédaient pas selon un ordre donné, mais ils étaient suscités individuellement en cas de besoin. Il semble que certains juges n’exercèrent leur activité que dans une partie d’Israël. Le Dictionnaire interprétatif de la Bible (angl., éd. de 1962, tome I, p. 584) suggère ceci: “Il faut nécessairement admettre que dans de nombreux cas, les juges étaient probablement contemporains les uns des autres et exerçaient leur autorité sur certaines tribus et sur un territoire limité.”

Nous avons les noms de treize juges, y compris Déborah, juge et prophétesse. Abimélech, le fils infidèle de Gédéon, tenta de gouverner le pays pendant trois ans, mais ce ne fut pas un juge d’Israël (Juges 9:22). Tandis que le total des années attribuées à chacun atteint 410 ans, la Bible semble ne compter que 350 ans pour la période des juges, jusqu’à l’établissement de la monarchie, aux jours de Samuel.

Les 350 années se calculent comme suit, compte tenu du fait que les mandats de certains juges se sont chevauchés: On compte 479 années complètes entre l’exode et la construction du temple. Il faut retrancher de cette période 129 années, c’est-à-dire les quarante années passées dans le désert, les six années de la conquête de Canaan par Josué, les quarante années du règne de Saül, les quarante années du règne de David et les trois années du règne de Salomon qui ont précédé la construction du temple. Notons, à ce sujet, qu’Actes 13:20, tel qu’il est rendu dans la Version autorisée, n’est pas en accord avec les manuscrits grecs les plus anciens. — Deut. 2:7; Josué 14:7, 10; Actes 13:20; II Sam. 5:4; I Rois 6:1.

MIRACLES RÉALISÉS GRÂCE À LA FORCE DE JÉHOVAH

On est captivé par la lecture des exploits de Gédéon, de Barak, de Samson, de Jephté et des autres juges. Barak, avec dix mille hommes, anéantit une puissante armée ennemie, équipée de neuf cents chars munis de faux en fer tendues à partir des côtés ou des essieux (Juges 4:3, 16). Gédéon, avec trois cents hommes, écrasa une armée de 135 000 Madianites (Juges 7:19-22; 8:10). Jephté détruisit vingt villes chez les oppresseurs Ammonites (Juges 11:32, 33). Samson transporta les formidables portes de la ville philistine de Gaza à plusieurs kilomètres de là, sur le sommet d’une montagne, où il les déposa. Il abattit à lui seul et d’un seul coup mille des farouches adversaires d’Israël. Finalement, il tua plus d’ennemis en mourant que pendant toute sa vie, car il renversa le grand temple du dieu philistin Dagon au moment où ses adorateurs lui offraient des sacrifices idolâtriques et se réjouissaient d’avoir capturé l’homme fort de Dieu. Trois mille d’entre eux périrent. — Juges 15:14, 15; 16:1-3, 28-30.

L’œuvre de Samson revêtit une grande importance, car il “prit la tête” et se mit en devoir de délivrer Israël de la main des Philistins, au moment où, épouvantée par eux, même la tribu dominante de Juda tremblait et se dérobait (Juges 13:5; 15:9-13). Samuel poursuivit l’écrasement des Philistins, et c’est le roi David qui acheva de les assujettir.

Certains se demandent peut-être pourquoi Déborah, une femme, devint juge de la nation. Elle jugeait sous un palmier, et le peuple venait vers elle afin qu’elle règle les problèmes et les différends conformément à la loi de Moïse. Elle était aussi prophétesse. Bien qu’elle ne conduisît jamais au combat l’armée d’Israël, elle affermit Barak, un homme de Nephtali, et l’encouragea à prendre le commandement dans la lutte contre Jabin, roi de Hazor, qui opprimait Israël depuis vingt ans, et elle consentit même à l’accompagner dans le combat (Juges 4:4-9). Le fait qu’une femme ait joué un tel rôle est sans doute un indice de la déchéance spirituelle que connaissait alors Israël. Il semble que pas un homme dans le nord du pays n’ait eu une foi assez forte ou un prestige assez grand pour prendre la tête. Mais l’esprit de Jéhovah qui vint sur Barak et la promesse formelle que lui fit Déborah, cette prophétesse inspirée, lui firent rassembler une armée de dix mille hommes et remporter une stupéfiante victoire. — Juges 4:10.

SEULE LA PURE ADORATION PROCURE LA VICTOIRE

Les cinq derniers chapitres du livre des Juges 17-21 ne suivent pas l’ordre chronologique. Ils constituent, en effet, des appendices. Les Jg chapitres 17 et 18 rappellent la naissance du culte idolâtrique, peu de temps après la mort de Josué, ainsi que la transgression et l’iniquité qui en résultèrent immédiatement. Les trois derniers chapitres Jg 19-21 nous font voir combien, en ce temps-​là déjà, la corruption qui se répandait sous l’influence des Cananéens était profondément enracinée. Tout cela nous aide à saisir pourquoi Dieu ordonna l’extermination des peuples de Canaan.

Cependant, le dernier récit, celui de la guerre menée contre Benjamin par les autres tribus à cause de l’extrême dégradation morale des Benjaminites, prouve aussi qu’Israël dans son ensemble avait su éviter une telle corruption. Les tribus firent preuve d’un grand zèle pour la justice, mais, apparemment, elles se confiaient en leurs propres forces, et le souci de laver le nom de Jéhovah de tout opprobre n’était pas le mobile essentiel de leur action. Ce récit, comme tous ceux que nous rapporte le livre des Juges, illustre bien la nécessité absolue de se confier entièrement en Jéhovah. En effet, malgré leur zèle pour la pure adoration, les onze tribus ne comptèrent sans doute que sur leur propre puissance dans les deux premières tentatives qu’elles firent pour punir Benjamin et elles furent battues à deux reprises, ce qui leur coûta la perte de quarante mille hommes. Le grand prêtre Phinéhas se tenait près de l’Arche sacrée que l’on avait transportée de Siloh à Béthel, où campait l’armée. Mais ce n’est qu’après leurs deux défaites que les hommes d’Israël jeûnèrent et offrirent des holocaustes et des sacrifices de communion, reconnaissant par là qu’il fallait que Jéhovah combattit pour eux. C’est alors seulement que Jéhovah livra les Benjaminites entre leurs mains. — Juges 20:20-29.

La lecture du livre des Juges fortifie vraiment la foi. Il rend un témoignage puissant à la sainteté de Jéhovah, au prix qu’il attache à la pure adoration et à sa grande miséricorde envers ceux qui l’invoquent sincèrement et en vérité. Le livre donne à ses lecteurs l’assurance qu’ils peuvent remporter la victoire en “roulant leurs œuvres sur lui”. Grâce à celui qu’il a nommé Chef et grand Juge, Jésus Christ, Jéhovah délivrera ceux qui mettent en lui leur confiance, si grands que soient les obstacles. — Prov 16:3; Rom. 8:35-39.

[Note]

a Commentaire de Keil et Delitzsch sur le livre des Juges, pp. 269, 270 (angl. Eerdmans Publishing Co., Grand Rapids, Mich.).

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