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Attaques révoltantes contre la liberté à Porto RicoRéveillez-vous ! 1977 | 8 septembre
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vomir. Ce qui venait de se passer le révoltait. Voici en quels termes il exprima ses sentiments : “Suis-je vraiment à Porto Rico ? Est-il possible que dans ce pays une femme gravement malade soit ainsi agressée dans un hôpital ? Il semblait impossible qu’une telle chose puisse arriver à Porto Rico. Et pourtant, c’est bien ce qui s’est passé.”
Le médecin traitant, et c’est tout à son honneur, coopéra au maximum avec les Rosario. Mais, si sa patiente fut attachée à son lit, il avait, lui, les mains liées figurément parlant. Il ne pouvait rien faire de plus pour les aider. Pourtant, comme le rapporta un journal de San Juan, El Vocero, le médecin informa le tribunal que “les transfusions ne garantissaient nullement la survie de la malade étant donné la nature évolutive de cette maladie dans la plupart des cas”.
Le journal citait aussi le commentaire d’un célèbre avocat de Porto Rico, spécialiste en droit constitutionnel. Celui-ci déclara qu’imposer de force un traitement qui va à l’encontre d’une croyance religieuse lorsque celle-ci n’est pas en désaccord avec la loi, “constitue une violation des droits civiques”.
D’autres cas
Cette attaque révoltante contre la liberté n’est pas un cas isolé. Il y a déjà eu plusieurs cas similaires ces dernières années à Porto Rico. Des adultes et des enfants ont dû subir des transfusions de force, sur injonction du tribunal.
Par exemple, récemment un malade de 36 ans refusa qu’on lui administre du sang. Il signa une décharge dégageant la responsabilité de l’hôpital et des médecins des conséquences de ce refus. Sa femme était du même avis que lui. Mais les médecins insistèrent pour lui faire une transfusion. Le patient et son épouse durent alors subir une rude épreuve. On lui donna des somnifères et, pendant son sommeil, on lui administra du sang contre sa volonté.
Comme Mme Rosario, cet homme était un bon citoyen, respectueux des lois du pays. Mais, comme elle, il croyait que lorsqu’il y a conflit entre la volonté des hommes et celle de Dieu, “on doit obéir à Dieu, comme à un chef, plutôt qu’aux hommes”. — Actes 5:29.
Il est vrai que cette question ne trouble guère la conscience de beaucoup de personnes. C’est leur affaire. Toutefois, ceux qui ont une conscience sensible devraient avoir le droit de choisir le traitement médical qu’ils désirent, droit que Dieu leur accorde. Quelle présomption que d’imposer par la force une thérapeutique à un malade ! C’est une insulte aux libertés pour lesquelles les peuples ont lutté avec tant d’acharnement au cours des siècles ainsi qu’à la dignité humaine. Mais c’est surtout une insulte à Dieu. Or, la Bible dit en Romains 14:12 qu’un jour “chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-même”. Cela concerne aussi ceux qui cherchent à empêcher les fidèles serviteurs de Dieu d’obéir à Ses lois.
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“Le sac de vie”Réveillez-vous ! 1977 | 8 septembre
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“Le sac de vie”
● Abigaïl, femme très sage, dit à David : “Quand l’homme se dressera pour te poursuivre et pour chercher ton âme, l’âme de mon seigneur sera assurément enveloppée dans le sac de vie auprès de Jéhovah.” (I Sam. 25:29). Autrefois, on enveloppait les objets précieux dans des sacs pour les protéger. David allait donc faire l’objet de soins attentifs de la part de Jéhovah, comme une possession de prix, quand il serait menacé par ses ennemis. Ce serait comme si la vie même de David était déposée dans un sac entre les mains de Dieu.
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