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MeurtreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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pécher; c’est donc avec juste raison que le terme grec anthrôpoktonos, “meurtrier” ou “homicide”, lui est appliqué. — Gen. 3:13; Jean 8:44.
Moins de 130 ans après le premier meurtre, Caïn, fils premier-né d’Adam, animé d’une haine jalouse, devint fratricide: il tua son frère Abel, un homme juste (Gen. 4:1-8, 25; 5:3). Pour son crime, Caïn fut condamné au bannissement; il devint errant et fugitif sur la terre (Gen. 4:11, 12). Ce n’est qu’après le déluge du temps de Noé que Dieu autorisa les hommes à administrer la peine de mort pour le meurtre. — Gen. 9:6.
LE MEURTRE SOUS LA LOI
Des siècles plus tard, les Israélites reçurent la loi mosaïque, laquelle comprenait de nombreuses ordonnances relatives au meurtre. Cette législation faisait une différence entre l’homicide volontaire et l’homicide accidentel. Les facteurs suivants permettaient d’établir la culpabilité de celui qui affirmait avoir donné la mort par accident: 1) L’homicide nourrissait-il de la haine à l’égard de la victime (Deut. 19:11, 12; voir Josué 20:5)? 2) Était-il à l’affût pour frapper sa victime (Nomb. 35:20, 21)? 3) S’est-il servi d’un objet ou d’un instrument capable de porter une blessure mortelle (Nomb. 35:16-18)? Même les esclaves qui mouraient sous les coups de leur maître devaient être vengés (Ex. 21:20). Alors que la peine de mort était requise pour les meurtriers volontaires et qu’une rançon ne devait pas être versée pour eux, les homicides involontaires, quant à eux, pouvaient avoir la vie sauve à condition de chercher refuge dans les villes prévues à cet effet. — Ex. 21:12, 13; Nomb. 35:30, 31; Josué 20:2, 3; voir VILLES DE REFUGE.
Certains actes délibérés qui, indirectement, provoquaient ou auraient pu provoquer la mort d’un homme étaient considérés comme des meurtres volontaires. Par exemple, si un taureau, qui avait l’habitude d’encorner, tuait quelqu’un et que, bien qu’ayant été averti, son propriétaire ne l’ait pas tenu sous garde, ce dernier pouvait être mis à mort. Cependant, une rançon pouvait parfois être versée pour le rachat de la vie du propriétaire. Il ne fait pas de doute qu’en pareil cas les juges tenaient compte des circonstances (Ex. 21:29, 30). En outre, si quelqu’un projetait la mort d’une autre personne en portant contre elle un faux témoignage, il devait être mis à mort. — Deut. 19:18-21.
La Loi autorisait la légitime défense, mais elle limitait le droit qu’avait un homme de se battre pour protéger ses biens. Si quelqu’un surprenait un voleur en flagrant délit d’effraction et le tuait alors que le jour était levé, il se chargeait d’une dette de sang. C’était sans doute parce que le vol n’était pas sanctionné par la peine de mort et que, dans le cas précité, le voleur pouvait être identifié et amené devant les juges. En revanche, pendant la nuit, on pouvait difficilement se rendre compte de ce que faisait l’intrus et juger de ses intentions. Voilà pourquoi celui qui tuait un intrus dans l’obscurité était reconnu non coupable. — Ex. 22:2, 3.
LA HAINE ÉQUIVALAIT AU MEURTRE
C’est du cœur que vient le meurtre (Mat. 15:19; Marc 7:21; voir Romains 1:28-32). Quiconque nourrit de la haine à l’égard de son frère est donc un meurtrier ou homicide (I Jean 3:15). Jésus Christ relia également le meurtre à certaines attitudes mauvaises, telles que le fait de rester courroucé contre son frère, de lui parler en termes injurieux ou de le juger à tort et de le condamner en lui disant: “Fou abject.” — Mat. 5:21, 22; voir Jacques 2:1-11; 5:6; Matthieu 25:40, 45; Actes 3:14, 15.
Les disciples du Christ allaient peut-être subir la persécution et même la mort pour la justice, mais il ne fallait pas qu’ils souffrent comme meurtriers ou pour d’autres actions criminelles. — Mat. 10:16, 17, 28; I Pierre 4:12-16; Rév. 21:8; 22:15.
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MézahabAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉZAHAB
{Article non traduit.}
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MézobaïteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉZOBAÏTE
{Article non traduit.}
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MézouzaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉZOUZA
{Article non traduit.}
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MibharAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MIBHAR
{Article non traduit.}
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MibsamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MIBSAM
{Article non traduit.}
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MibzarAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MIBZAR
{Article non traduit.}
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MicaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MICA
{Article non traduit.}
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MicaïahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MICAÏAH
(“Qui est comme Jah [Jéhovah]?”).
Fils d’Imlah et prophète de Jéhovah pour le royaume du Nord pendant le règne du roi Achab. — I Rois 22:8; voir MENSONGE.
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MicalAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MICAL
(peut-être “Qui est comme Dieu?”).
Fille cadette du roi Saül et femme de David. Après avoir promis sa fille aînée Mérab à David, Saül la donna à un autre homme. Comme Mical “était amoureuse de David”, Saül la lui offrit à condition qu’il lui apporte cent prépuces de Philistins. Il pensait que David ne pourrait pas tuer un si grand nombre de guerriers ennemis sans trouver la mort. David releva le défi, remit à Saül deux cents prépuces de Philistins et reçut Mical pour femme. Alors “Saül recommença à éprouver une crainte encore plus grande à cause de David” et il devint son ennemi irréductible (I Sam. 14:49; 18:17-29). Par la suite, la haine de Saül pour David s’étant encore intensifiée, Mical aida son mari à échapper à la colère du roi. Pendant la longue absence de David, Saül donna Mical en mariage à Palti, fils de Laïsch, qui était de Gallim. — I Sam. 19:11-17; 25:44.
Des années plus tard, quand Abner chercha à conclure une alliance avec David, celui-ci refusa de le voir à moins qu’il ne lui amène Mical. David envoya un messager auprès d’Isch-Boscheth, fils de Saül, pour demander le retour de Mical qui fut alors enlevée à Paltiel (Palti), son mari, pour être rendue à David. — II Sam. 3:12-16.
PUNIE POUR AVOIR MÉPRISÉ DAVID
Devenu roi, David fit transporter l’arche de l’alliance à Jérusalem. Ce jour-là, “ceint d’un éphod de lin”, David manifesta sa joie pour cette contribution au culte de Jéhovah en dansant avec exubérance. Mical, qui l’observait de sa fenêtre, “commença à le mépriser en son cœur”. Quand David rentra chez lui, elle lui exprima sa pensée sur un ton sarcastique. Ses paroles révélaient qu’elle n’appréciait pas la façon dont David avait manifesté son zèle pour le culte de Jéhovah et qu’elle estimait, au contraire, qu’il avait manqué de dignité dans sa manière d’agir. David la tança et, de toute évidence, la punit en n’ayant plus de relations sexuelles avec elle, de sorte qu’elle mourut sans avoir eu d’enfants. — II Sam. 6:14-23.
ELLE ÉLÈVE LES ENFANTS DE SA SŒUR
En II Samuel 21:8, le récit parle des “cinq fils de Mical, fille de Saül, ceux qu’elle avait enfantés à Adriel”. Ces hommes furent parmi les membres de la maisonnée de Saül que David remit aux Gabaonites pour faire propitiation pour la faute de Saül, qui avait cherché à anéantir ces derniers (II Sam. 21:1-10). On peut résoudre la contradiction apparente entre II Samuel 21:8 et II Samuel 6:23, où il est dit que Mical mourut sans avoir eu d’enfants, si l’on accepte le point de vue de certains commentateurs selon lesquels les enfants en question étaient les cinq fils de Mérab que sa sœur Mical éleva après la mort prématurée de leur mère. — Voir MÉRAB.
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MichéeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MICHÉE
(forme abrégée de “Micaïah” qui signifie “Qui est comme Jah [Jéhovah]?”).
1. Homme d’Éphraïm. Michée vola onze cents pièces d’argent à sa mère, violant ainsi le huitième des Dix Commandements (Ex. 20:15). Quand il avoua sa faute et restitua l’argent à sa mère, celle-ci déclara: “Je dois absolument sanctifier l’argent pour Jéhovah de ma propre main, pour mon fils, afin de faire une image sculptée et une statue de métal fondu; et maintenant je te le rendrai.” Elle apporta alors deux cents pièces d’argent à un orfèvre qui fabriqua “une image sculptée et une statue de métal fondu”, lesquelles furent ensuite placées dans la maison de Michée. Celui-ci, qui avait “une maison de dieux”, fit également un éphod et des téraphim, et il donna pouvoir à l’un de ses fils pour qu’il lui serve de prêtre. Bien que ces dispositions aient été prises ostensiblement pour honorer Jéhovah, elles étaient très répréhensibles, car elles violaient le commandement qui interdisait l’idolâtrie (Ex. 20:4-6) et elles ne tenaient pas compte du tabernacle de Jéhovah et de sa prêtrise (Juges 17:1-6; Deut. 12:1-14). Quelque temps plus tard, Michée prit à gages chez lui un petit-fils de Moïse, Jonathan, pour que ce jeune Lévite lui serve de prêtre (Juges 18:4, 30). Satisfait à tort de cet arrangement, Michée déclara: “Maintenant je sais que Jéhovah me fera du bien.” (Juges 17:7-13). Mais, puisque Jonathan ne descendait pas d’Aaron, il n’était même pas qualifié pour servir de prêtre, ce qui ne fit qu’ajouter à la faute de Michée. — Nomb. 3:10.
En ces jours-là, les Danites, à la recherche d’un territoire pour y habiter, envoyèrent cinq espions qui finirent par arriver en Éphraïm, “jusqu’à la maison de Michée, et ils passèrent la nuit là”. (Juges 18:1-6.) Après avoir exploré Laïsch, ils revinrent raconter à leurs frères ce qu’ils avaient vu, puis, avec six cents Danites ceints de leurs armes de guerre, ils montèrent contre cette ville. En cours de route, comme ils passaient devant la maison de Michée, les espions parlèrent à leurs frères de ses objets religieux et en suggérèrent l’acquisition. Les Danites les prirent donc et montrèrent au Lévite qu’il était préférable pour lui d’être le prêtre d’une tribu et famille en Israël que celui d’un seul homme. — Juges 18:7-21.
Peu après, Michée et un groupe d’hommes poursuivirent les Danites et les rattrapèrent. Quand ceux-ci lui demandèrent ce qu’il avait, Michée répondit: “Mes dieux que j’avais faits, vous les avez pris, ainsi que le prêtre, et vous allez votre chemin, et que me reste-t-il?” Mais les fils de Dan l’avertirent que s’il continuait à les suivre et à protester, cela pourrait lui coûter la vie. Voyant que les Danites étaient beaucoup plus forts que ses gens, Michée rentra chez lui (Juges 18:22-26). Par la suite, les Danites s’emparèrent de Laïsch, la brûlèrent et construisirent la ville de Dan à sa place. Jonathan et ses fils devinrent prêtres pour les Danites et ils firent que “l’image sculptée de Michée, celle qu’il avait faite, restât dressée pour eux durant tous les jours où la maison du vrai Dieu [le tabernacle] fut à Siloh”. — Juges 18:27-31.
2. Rédacteur du livre biblique qui porte son nom et prophète de Jéhovah sous Jotham, Achaz et Ézéchias, rois de Juda (777-716 av. n. è.). Michée fut un contemporain des prophètes Osée et Ésaïe. La durée exacte de sa carrière de prophète est incertaine. Il semble qu’il cessa de prophétiser vers la fin du règne d’Ézéchias, après avoir achevé la rédaction de son livre. — Michée 1:1; Osée 1:1; És. 1:1.
Michée était originaire du village de Moréscheth, au sud-ouest de Jérusalem (Jér. 26:18). Cet habitant de la Séphélah, une région fertile, connaissait bien la vie des champs dont il s’inspira pour donner des illustrations riches d’enseignement (Michée 2:12; 4:12, 13; 7:1, 4, 14). Michée prophétisa en des temps très troublés, quand le faux culte et la corruption morale étaient florissants en Israël et en Juda, mais aussi à l’époque où le roi Ézéchias entreprit des réformes religieuses (II Rois 15:32 à 20:21; II Chron. chaps 27 à 32). Avec juste raison, “la parole de Jéhovah qui advint à Michée” annonça que Dieu ferait de Samarie “un monceau de ruines de la campagne”, que ‘Sion serait labourée comme un simple champ et que Jérusalem deviendrait des monceaux de ruines’. (Michée 1:1, 6; 3:12.) Alors que la dévastation de Juda et de Jérusalem en 607 avant notre ère eut lieu de nombreuses années après la mort de Michée, le prophète vécut probablement assez longtemps pour voir la destruction de Samarie, en accomplissement de sa prophétie. — II Rois 25:1-21; 17:5, 6.
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Michée (Livre de)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MICHÉE (LIVRE DE)
Livre prophétique des Écritures hébraïques dans lequel est consignée la parole de Jéhovah, transmise par l’intermédiaire de Michée, touchant Samarie et Jérusalem. Il se compose essentiellement de trois parties qui commencent chacune par le verbe: “Entendez.” — Michée 1:2; 3:1; 6:1.
Michée a dû prononcer ses paroles prophétiques sur la désolation de Samarie avant la destruction de cette ville en 740 avant notre ère, et il semble qu’il a mis ses proclamations verbales par écrit avant la fin du règne d’Ézéchias.
Aux jours de Michée, la condition morale de l’ensemble des habitants d’Israël et de Juda était déplorable. Les chefs opprimaient le peuple, surtout les pauvres. Les juges, les prêtres et les prophètes ne recherchaient que l’argent. L’idolâtrie, la tromperie, l’oppression, l’injustice et les effusions de sang abondaient. Il était dangereux de mettre sa confiance même en ses amis intimes ou dans les membres de sa famille. — Michée 1:7; 2:1, 2; 3:1-3, 9-12; 6:12; 7:2-6.
Le livre de Michée décrit franchement les fautes d’Israël et de Juda. Mais bien qu’il annonce la désolation de Samarie et de Jérusalem à cause de leurs transgressions (Michée 1:5-9; 3:9-12), il apporte aussi la promesse d’une restauration et de futures bénédictions divines. — Michée 4:1-8; 5:7-9; 7:15-17.
L’authenticité de ce livre est bien établie. En harmonie avec le reste des Écritures, il montre que Jéhovah est un Dieu plein d’amour et miséricordieux qui pardonne la faute et passe sur la transgression (Michée 7:18-20; voir Exode 34:6, 7; Psaume 86:5). Les Juifs en reconnurent très tôt l’authenticité. Un siècle environ après que Michée eut prononcé les paroles relatives à la désolation de Jérusalem, certains anciens de Juda les citèrent dans leur défense du prophète Jérémie (Jér. 26:17-19; voir Michée 3:12). Des siècles plus tard, les prêtres en chef et les scribes juifs déclarèrent avec assurance que le Christ devait naître à Bethléhem en se basant sur la prophétie de Michée (Mat. 2:3-6; voir Michée 5:2). L’accomplissement des prophéties relatives à Samarie, à Jérusalem et au Messie ou Christ démontre que ce livre est inspiré de Dieu. Il convient de noter également le parallèle entre Michée 7:6 et la déclaration de Jésus selon laquelle les ennemis d’un homme seraient ceux de sa propre maison. — Mat. 10:21, 35, 36.
CONTENU
I. La parole de Jéhovah relative à son jugement contre Samarie, jugement qui s’applique aussi à Juda et à Jérusalem (1:1 à 2:13).
A. Le malheur viendra en raison de leurs transgressions qui incluent l’idolâtrie et la tromperie (1:1 à 2:11).
B. Un reste des Israélites sera rassemblé après ce désastre (2:12, 13).
II. Les fautes des chefs entraîneront la destruction de Jérusalem, mais il y aura une restauration de la ville et du culte pur par la suite (3:1 à 5:15).
A. Condamnation des chefs coupables d’oppression, d’injustice et d’effusion de sang; des faux prophètes cupides qui font errer le peuple et des prêtres qui enseignent pour un prix (3:1-12).
B. La montagne de la maison de Jéhovah sera établie au-dessus du sommet des montagnes, les nations afflueront vers elle et apprendront les voies de Dieu et la paix (4:1-5).
C. Le rassemblement d’un reste suivra la déportation du peuple à Babylone (4:6 à 5:15).
1. Sion sera fortifiée (4:6-13).
2. La restauration est associée à un chef qui viendra de Bethléhem; il fera paître dans la force de Jéhovah et il délivrera de l’Assyrien (5:1-6).
3. Le reste de Jacob sera “comme une rosée” et “comme un jeune lion à crinière parmi les troupeaux de moutons”. (5:7-9.)
4. Le pays sera débarrassé des chevaux, des chars, des sorcelleries, des magiciens et des idoles; Dieu exécutera la vengeance sur les nations rebelles (5:10-15).
III. Le procès de Jéhovah avec son peuple; il exécute la sentence, mais pardonne ensuite à un reste (6:1 à 7:20).
Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 147-150.
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