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AsaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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Éthiopiens près de Maréschah, située dans le bas pays de Judée, au sud-ouest de Jérusalem. Dans la prière fervente qu’il adressa à Jéhovah avant que la bataille ne s’engageât, il reconnut que Dieu a le pouvoir de délivrer et il lui fit la requête suivante: “Secours-nous, ô Jéhovah, notre Dieu, car sur toi nous nous appuyons, et c’est en ton nom que nous sommes venus contre cette multitude. Ô Jéhovah, tu es notre Dieu. Que l’homme mortel ne conserve aucune vigueur contre toi!” Et Juda remporta une victoire écrasante. — II Chron. 14:8-15.
Par la suite, Asa rencontra le prophète Azariah, qui lui rappela ceci: “Jéhovah est avec vous tant que vous êtes avec lui; (...) mais si vous le quittez, il vous quittera.” Il évoque ensuite les luttes sanglantes qui ravageaient la nation lorsque celle-ci s’éloignait de Jéhovah, et il invita Asa à continuer courageusement son œuvre en faveur du culte pur (II Chron. 15:1-7). Asa réagit spontanément et affermit la nation dans le véritable service de Jéhovah, ce qui eut pour effet d’inciter un grand nombre des habitants du royaume septentrional à quitter cette région pour tenir un grand rassemblement à Jérusalem, dans la quinzième année de son règne (963 av. n. è.), rassemblement au cours duquel ils entrèrent dans une alliance pour marquer leur détermination à chercher Jéhovah et à mettre à mort quiconque ne s’en tiendrait pas aux termes de cette alliance. — II Chron. 15:8-15.
BAASCHA CONSPIRE ET LA GUERRE ÉCLATE
le roi Baascha d’Israël fortifia la ville frontière de Ramah située sur la route principale menant à Jérusalem, non loin de celle-ci et vers le nord, afin d’interdire le passage à quiconque aurait l’intention de retourner en Juda. Asa considéra-t-il alors la situation d’un point de vue purement humain ou fut-il mal conseillé, toujours est-il qu’il ne rechercha pas appui auprès de Jéhovah, mais recourut plutôt à la diplomatie et à la conspiration pour conjurer cette menace. Il prit les trésors du temple et ceux de la maison royale et les envoya en guise de présents au roi Ben-Hadad de Syrie pour l’amener à faire diversion en attaquant Israël au nord. Ben-Hadad donna son accord et fit une incursion dans les villes Israélites du nord; Baascha interrompit alors son travail de construction et retira ses forces de Ramah. Après quoi Asa convoqua tous les hommes de Juda et s’empara des matériaux de construction laissés par Baascha, matériaux dont il se servit pour bâtir les villes de Guéba et de Mizpah. — I Rois 15:16-22; II Chron. 16:1-6.
Pour cela, Asa subit les reproches d’Hanani, le voyant, qui souligna son manque de jugement en ce qu’il ne se reposa pas sur Dieu qui l’avait délivré de la multitude des forces militaires venues d’Éthiopie, lui remémorant que pour ce qui est de “Jéhovah, ses yeux parcourent toute la terre, pour qu’il montre sa force en faveur de ceux dont le cœur est complet à son égard”. Pour avoir agi sottement, Asa aurait désormais à subir la guerre. Mais Asa refusa la correction; il fit injustement emprisonner Hanani et opprima même d’autres personnes. — II Chron. 16:7-11.
La déclaration renfermée en II Chroniques 16:1 et selon laquelle Baascha monta contre Juda “dans la trente-sixième année du règne d’Asa” a soulevé une controverse, du fait que le règne de Baascha, qui débuta dans la troisième année d’Asa et ne dura que vingt-quatre années, avait pris fin dix ans avant la trente-sixième année du règne d’Asa (I Rois 15:33). Selon l’avis de certains, il s’agit là d’une erreur de scribe et il faut lire la seizième ou la vingt-sixième année du règne d’Asa; mais il n’est nullement nécessaire de prétendre qu’il y a une erreur pour faire s’harmoniser le récit. Les commentateurs juifs citent le Seder Olam, qui suggère que la trente-sixième année devait être comptée à partir du schisme et donc de la naissance du royaume de Juda (997 av. n. è.) et que cette année correspondait à la seizième année d’Asa (Roboam ayant régné pendant dix-sept ans, Abijah pendant trois ans et Asa étant dans sa seizième année). (Soncino Books of the Bible, note en bas de page sur II Chroniques 16:1.) C’était également l’opinion de l’archevêque Ussher. De plus, l’apparente contradiction entre la déclaration rapportée en II Chroniques 15:19 selon laquelle “pour ce qui est de la guerre, il n’y en eut pas jusqu’à la trente cinquième [en réalité la quinzième] année du règne d’Asa”, et le passage de I Rois 15:16, où il est dit qu’il “y eut guerre entre Asa et Baascha, roi d’Israël, durant tous leurs jours”, peut s’expliquer par le fait qu’une fois les hostilités engagés par les deux rois, il n’y eut pas de trêve, comme l’avait prédit Hanani. — II Chron. 16:9.
MALADIE ET MORT D’ASA
Les trois dernières années de la vie d’Asa furent douloureuses, car il souffrit des pieds (probablement de la goutte). Manquant de sagesse, il rechercha la guérison physique plutôt que spirituelle. À sa mort, on l’ensevelit avec les honneurs royaux dans une tombe qu’il s’était fait préparer dans la ville de David. — I Rois 15:23, 24; II Chron. 16:12-14.
Bien qu’Asa manquât de sagesse et parfois de discernement spirituel, ses excellents qualités et le fait qu’il se tint éloigné de l’apostasie l’emportèrent sur ses erreurs, et il figure au nombre des six rois fidèles de la lignée de Juda (II Chron. 15:17). Les quarante et un ans du règne d’Asa ont chevauché les règnes de huit rois d’Israël dont les noms suivent: Jéroboam, Nadab, Baascha, Élah, Zimri, Omri, Tibni (qui régna sur une partie d’Israël en opposition avec Omri) et Achab (I Rois 15:9, 25, 33; 16:8, 15, 16, 21, 23, 29). Après la mort d’Asa, son fils Josaphat devint roi. — I Rois 15:24.
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ASAHEL
(Dieu a fait ou Dieu est quelqu’un qui fait).
Fils de Zéruïah, sœur ou demi-sœur de David, et frère d’Abischaï et de Joab, par conséquent neveu de David (I Chron. 2:15, 16). Asahel eut l’honneur de compter parmi les trente meilleurs guerriers de David; il était particulièrement réputé pour sa rapidité pareille aux “gazelles qui sont dans la campagne”. (II Sam. 2:18; 23:24.) Cette agilité causa sa perte. Après l’épreuve du combat, non loin de l’étang de Gabaon, et la défaite des forces Israélites placées sous le commandement d’Abner, Asahel s’obstina à poursuivre ce dernier, qui avait pris la fuite. À deux reprises, Abner demanda à Asahel de renoncer, mais
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