Habiter dans la maison de Jéhovah tous les jours

“ Je demande à Jéhovah une chose, je la désire ardemment : je voudrais habiter dans la maison de Jéhovah tous les jours de ma vie, pour jouir des amabilités de Jéhovah, pour contempler son (temple, NW). ” Quelle profonde appréciation de Jéhovah, de Sa maison et de Son culte ! Quel bel exemple, établi par David pour tous les serviteurs de Jéhovah, à notre époque ! — Ps. 27:4, AC.a

Au jour de David, la maison de Jéhovah était le tabernacle dressé à l’origine dans le désert. Néanmoins David l’appelle un temple dans le psaume précité ; Samuel aussi, dans I Samuel 1:9, car ce tabernacle était effectivement le palais glorieux de Jéhovah ; c’est là le sens littéral du mot hébreu hékhal, traduit ici par “ temple ”. Bien entendu, David qui n’était pas de la tribu de Lévi ne pouvait habiter, au sens propre, dans la maison ou temple de Jéhovah. Mais, toutes les fois qu’il convenait de se réunir en ce lieu, il pouvait s’y trouver avec ses compagnons israélites afin d’y adorer Jéhovah, leur Dieu commun.

Après le jour de la Pentecôte, Jéhovah cessa de reconnaître cette maison de pierre à Jérusalem. Dès lors, Jésus-Christ, le grand Salomon, se mit à édifier une maison ou temple spirituel et, pendant de nombreux siècles, l’adoration à ce temple se limita à “ l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux ”. Aujourd’hui toutefois, la prophétie d’Ésaïe touchant cette maison s’accomplit d’une façon particulière : “ Ma maison sera appelée une maison de prière pour tous les peuples. ” — Héb. 12:23 ; És. 56:7.

La prière de David contenue dans le Psaume 27:4 devrait être celle de chacun des serviteurs de Dieu aujourd’hui. Comment prouve-​t-​on qu’elle exprime vraiment les sentiments de son cœur ? Avant tout, en se vouant à Jéhovah pour faire sa volonté. — Ps. 40:8, 9 40:7, 8, NW.

Mais ce don de soi n’est que le premier pas. On fait voir qu’on a demandé à Jéhovah la grande faveur d’habiter dans sa maison tous les jours de sa vie en saisissant toutes les occasions de s’associer avec l’assemblée de Jéhovah. Il faut entendre par là, faire des efforts persévérants pour assister à toutes les réunions de l’assemblée, sans se laisser facilement décourager par les difficultés que présentent la route à parcourir, le mauvais temps ou le mécontentement possible des parents ou connaissances dans ce monde.

De plus, on montre que les paroles de David sont la véritable expression de ses sentiments en allant de maison en maison, pour inviter les hommes de bonne volonté à venir, habiter avec nous, dans la maison de Jéhovah. — És. 2:3.

C’est ainsi que les serviteurs de Jéhovah prouvent que les sentiments exprimés par David dans sa prière sont vraiment les leurs. De cette façon, ils en viennent à contempler, à connaître et à goûter les amabilités de Jéhovah, à voir quel Dieu aimant et glorieux il est en vérité.

Ils se font connaître par leur conduite

Une étudiante de l’école supérieure de Macelo, ville du Brésil, remarquant des témoins de Jéhovah qui visitaient les foyers, eut la curiosité de connaître le message qu’ils apportaient aux chefs de famille. Un Témoin s’étant présenté chez son voisin, elle vint vers lui et lui demanda de venir expliquer le message à ses parents. La bonne nouvelle du royaume de Dieu plut à cette jeune fille. Bientôt, elle se mit à assister aux réunions à la Salle du Royaume et, peu de temps après, fut invitée à aller à une assemblée de district des témoins de Jéhovah. Le premier jour, elle perdit son portefeuille qui contenait tout son argent. Un Témoin, l’ayant trouvé, le porta au service des objets trouvés. Plus tard, la jeune étudiante fut soulagée de sa peine quand le portefeuille lui fut restitué intact. L’honnêteté, l’amour et l’unité démontrés par les témoins chrétiens de Jéhovah firent sur elle une vive impression, aussi prit-​elle une ferme position pour la vérité de Dieu. Trois mois plus tard, elle symbolisa le don de sa personne à Dieu par le baptême dans l’eau.

Dans une autre ville du Brésil, un témoin de Jéhovah se rendit au poste de police pour obtenir un certain papier. Pendant qu’il était là, il ne put faire autrement que d’entendre un homme qui accusait plusieurs personnes d’avoir volé ses poulets. Les accusés se défendaient