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Corinthe, ville resplendissanteLa Tour de Garde 1966 | 15 février
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d’un commun accord contre Paul et l’amenèrent devant le siège de justice.” Le siège de la justice était une tribune surélevée, située sur la place du marché. On l’appelait la Bêma ; c’était un ouvrage d’art splendide, recouvert de marbre et aux sculptures délicates. De chaque côté de la Bêma, et au même niveau que l’Agora, il y avait deux salles d’attente au sol revêtu de mosaïque et aux bancs de marbre. C’est dans ces salles que les gens attendaient, chacun à son tour, de faire des requêtes ou que leur affaire soit entendue par le proconsul.
La ville disposait d’une abondante réserve d’eau. L’eau souterraine était captée dans des canaux et amenée dans quatre réservoirs dont la capacité totale dépassait 3 780 hectolitres. Les canaux souterrains, partant de la source principale, passaient sous les boutiques de l’Agora. Dans chaque boutique, un puits communiquait avec l’un de ces canaux. Les commerçants y descendaient le vin et les denrées pour les rafraîchir.
Sur le plan matériel, Corinthe était une ville resplendissante, mais ses richesses ne l’ont pas préservée de la destruction. Ceux qui s’attachèrent à son matérialisme et aux débauches qui la rendirent célèbre, ne peuvent attendre d’elle aucun secours aujourd’hui qu’ils sont mêlés à sa poussière. Leurs multiples faux dieux sont eux aussi incapables de leur apporter une aide quelconque. Mais les habitants de Corinthe qui s’attachèrent aux vérités chrétiennes proclamées par Paul eurent le ferme espoir de ressusciter d’entre les morts en tant qu’héritiers du Royaume des cieux avec leur Seigneur Jésus-Christ. — I Cor. 15:12-57.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1966 | 15 février
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Questions de lecteurs
● En parlant de Jéhovah Dieu, le Psaume 104:3 (Da) dit : “Il joint les poutres de ses chambres hautes dans les eaux ; il fait des nuées son char.” Dans quel sens peut-on dire de Dieu qu’il construit dans “les eaux” ?
Le Psaume 104:3 (Da), de même que son contexte, se réfère aux choses d’en haut, c’est-à-dire aux choses plus élevées que la terre et qui sont dans les cieux. C’est ainsi que ce verset parle de Jéhovah comme s’il construisait ses chambres hautes avec des poutres. On peut dire que ces chambres se trouvent dans les eaux, parce que les nuages qui portent l’eau planent dans les régions supérieures de l’atmosphère ou dans les chambres hautes de Jéhovah, par rapport à l’homme qui se trouve tout en bas, sur la terre. C’est pourquoi il est dit ensuite, dans un langage poétique, que Jéhovah fait des nuées son char sur lequel il monte.
● Après le déluge, Dieu dit à Noé et à ses fils : “Une crainte de vous et une terreur de vous demeureront sur toute créature vivante de la terre.” (Gen. 9:2, NW). Est-ce à dire qu’avant le déluge les animaux avaient déjà en eux cette crainte de l’homme ?
Dans ce verset, le verbe hébreu hawah est à la forme imparfaite, de sorte qu’on peut le rendre par les expressions “viendra à être” ou “se révélera être” ou “demeurera” pour ce qui concerne la crainte que les créatures humaines inspireraient à la création animale. Laquelle de ces expressions est exacte ?
D’après Genèse 1:26-28, les créatures animales devaient être soumises à l’homme dès sa création. Les animaux avaient donc, même en ce temps-là, une certaine crainte de l’homme. Au moment du déluge, et même après, rien n’était changé pour eux ; ils devaient continuer à craindre l’homme.
Que les animaux, avant le déluge, aient été retenus par une certaine crainte de l’homme ressort du fait que, dans l’arche construite par Noé conformément à la volonté divine, il y avait un grand nombre d’animaux. Pendant toute l’année que Noé et sa famille ont passée dans l’arche, les animaux et les oiseaux qui y étaient enfermés avaient la crainte de ces créatures humaines. Aussi, à leur sortie de
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