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Le papyrus : précurseur du papierLa Tour de Garde 1963 | 15 juillet
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nous, mesurant plus de quarante mètres.
En principe, la surface sur laquelle on écrivait était celle où les bandes de papyrus étaient disposées horizontalement, ou dans le sens de la longueur, ce qui facilitait le tracé des lignes droites, bien qu’on écrivît parfois au verso pour terminer le travail. Le colophon, ou l’inscription faisant connaître la date de la copie et le nom du copiste, était ajouté à la fin du rouleau. Au début du second siècle, le rouleau de papyrus commença à être remplacé par les codex de papyrus, manuscrits en forme de livres qui, à leur tour, furent remplacés progressivement, au début du quatrième siècle, par les codex de vélin ou de parchemin. — Ézéch. 2:10 ; Apoc. 5:1.
On écrivait sur le papyrus à l’aide d’une plume de jonc, mouillée pour adoucir le bout, et d’encre, mélange de noir de fumée, de gomme et d’eau. Le texte était généralement écrit sur des colonnes de cinq à dix centimètres de large. Quand ils ne servaient plus, les rouleaux de papyrus étaient enfermés dans une boîte, ou coffre, cylindrique connue sous le nom de capsa.
Pour les chrétiens, l’écriture sur papyrus qui est parvenue jusqu’à notre époque s’est révélée d’une grande valeur. Tout d’abord, elle a fait connaître le grec koïnê ou commun, que les rédacteurs des Écritures grecques chrétiennes parlaient et utilisaient. Et, ce qui importe le plus, les papyrus bibliques ont servi à confirmer l’authenticité des Écritures grecques chrétiennes que nous avons aujourd’hui.
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Dieu, la pensée et la sagesseLa Tour de Garde 1963 | 15 juillet
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Dieu, la pensée et la sagesse
COMMENTANT le texte biblique de Proverbes 1:7, AC : “ La crainte de Jéhovah est le commencement de la sagesse ”, R. F. Horton écrivit dans The Expositor’s Bible : “ Il ne peut y avoir de vraie connaissance ou sagesse qui ne commence par la reconnaissance de Dieu. C’est là l’une de ces affirmations des Écritures saintes qui, à première vue, semblent être des dogmes arbitraires mais qui, après un examen plus minutieux, se trouvent être les déclarations pleines d’autorité de la vérité raisonnée. De nos jours, nous sommes en présence d’une philosophie franchement athéiste. Selon les Écritures, une philosophie athéiste n’est absolument pas une philosophie ; c’est simplement une folie : “ L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu ! ”
“ Nous avons parmi nous des penseurs qui estiment que leur grande mission est de se défaire de l’idée même de Dieu. (...) D’après les Écritures, écarter l’idée de Dieu, c’est détruire la clef de la connaissance et rendre impossible tout arrangement d’idées logique. Voilà un résultat clair et net.
“ Maintenant, si l’univers dont nous faisons partie est une conception de l’entendement divin, une œuvre de la main divine, un lieu d’opérations divines, au sein duquel Dieu réalise, par lentes étapes, un vaste dessein spirituel, il tombe sous les sens que ne peut réussir aucun effort de compréhension de l’univers qui fait abstraction de cette notion fondamentale ; on pourrait tout aussi bien chercher à comprendre un tableau tout en refusant d’admettre que l’artiste avait une idée à exprimer dans sa peinture, ou d’admettre qu’il y avait un artiste (...).
“ Mais si l’univers n’est pas l’ouvrage d’un entendement divin, ou le résultat d’une volonté divine ; s’il est simplement le travail d’une Force aveugle, dépourvue de raison, qui ne réalise aucun dessein parce qu’elle n’a pas de dessein à réaliser ; si nous, faible produit d’une évolution longue et dépourvue de la pensée, sommes,
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