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  • Les vraies valeurs de la vie
    Réveillez-vous ! 1978 | 8 décembre
    • leurs propres principes et leur sens des valeurs pour se sentir acceptés. On dit que les gens s’efforcent d’obtenir ce à quoi la société dont ils sont membres attache le plus de prix, attitude qui découle en droite ligne de ce besoin d’approbation. Beaucoup accordent plus de valeur à l’estime de leur entourage qu’à leur intégrité personnelle, et c’est cette tendance qui donne tout son poids à la mise en garde biblique suivante: “Les mauvaises compagnies gâtent les saines habitudes.” — I Cor. 15:33.

      Sachez garder votre propre estime

      Si nous renonçons à notre intégrité ou à nos valeurs personnelles pour gagner la popularité, ce ne sera pas sans dommages. Nous y perdrons le respect de nous-​mêmes et le sentiment de notre valeur individuelle. Nous subirons sur le plan psychologique un préjudice grave, lourd de conséquences. On trouve, tant dans les Écritures hébraïques que dans les Écritures grecques, des exhortations à aimer son prochain comme soi-​même. Par amour de soi-​même, il ne faut pas entendre complaisance, égoïsme ou égotisme; il s’agit plutôt de vivre selon certaines valeurs propres à nous faire gagner et conserver l’estime de nous-​mêmes. Pour pouvoir aimer les autres, il faut déjà s’aimer soi-​même. Celui qui ne s’aime pas éprouve un sentiment d’insécurité et de jalousie qui peut le pousser à critiquer autrui et à colporter des médisances. Les manquements de son prochain lui donnent l’impression d’être supérieur. La Bible nous exhorte pourtant en ces termes: “Ne faites, rien par esprit de rivalité, rien par vanité, mais, avec humilité d’esprit, considérez les autres comme supérieurs à vous”, et: “Gardez en vous cette attitude d’esprit qui était aussi en Christ Jésus.” (Phil. 2:3, 5; Jean 13:5). N’essayons donc pas de nous mettre en valeur aux dépens des autres. Cette attitude abaisse celui qui l’adopte et lui fait perdre le respect de lui-​même.

      Nous devrions attacher du prix à notre travail. Jéhovah Dieu, le Créateur qui nous a faits à son image et à sa ressemblance, est lui-​même un grand travailleur. Il prend plaisir à contempler le produit de ses œuvres et les déclare bonnes (Gen. 1:10, 12, 18, 21, 25, 31). L’homme a besoin de travailler pour se sentir bien dans sa peau. Un ouvrage réussi témoigne des capacités de son auteur et le persuade de sa propre valeur. L’oisiveté engendre en l’homme un sentiment d’inutilité qui le diminue à ses propres yeux, alors qu’une activité utile donne à sa vie un but et un sens. N’entendons-​nous pas souvent ce genre de doléances: “La vie n’a pas de sens. À quoi bon tout cela?” Ceux qui s’expriment ainsi sont découragés. L’existence leur paraît vaine.

      Il se peut pourtant qu’ils travaillent dur et amassent des richesses. Mais cela ne les satisfait pas pleinement. “Celui qui aime l’argent n’est pas rassasié par l’argent, et celui qui aime la fortune n’est pas rassasié par le revenu. Cela aussi est vanité.” (Eccl. 5:10). Ces gens donnent la prééminence à des valeurs d’ordre matériel, “le désir de la chair, le désir des yeux et l’exhibition de ses ressources”. (I Jean 2:16.) Accaparés par la poursuite des biens de ce monde, ils négligent leurs besoins spirituels. Sachant qu’ils disposent d’un capital limité de temps et d’énergie, ils l’investissent tout entier dans ce qui a pour eux le plus de prix, à savoir la richesse, la position sociale ou le prestige. Mais leur but, une fois atteint, ne leur paraît plus aussi essentiel. Tout leur dur travail aboutit à une désillusion, parce qu’ils ont vécu en fonction d’une mauvaise appréciation des valeurs. Ils n’ont pas pris conscience de leurs besoins spirituels.

      La valeur suprême

      “Heureux ceux qui sont conscients de leurs besoins spirituels”, a dit Jésus (Mat. 5:3). Trop de gens ne prennent conscience de ces besoins que vers la fin de leur vie, quand leurs forces ont décliné et qu’il ne leur reste que peu de temps. Le prix que nous attachons à la satisfaction de nos besoins physiques, mentaux ou affectifs, tout au long de notre existence, ne devrait pas nous faire oublier qu’aucune de ces choses ne pourra sensiblement prolonger la durée de notre vie au delà du terme de soixante-dix à quatre-vingts ans. Elles n’assurent que notre survie immédiate. Par contre, une juste appréciation de nos besoins spirituels peut signifier notre survie éternelle. À propos des biens matériels, on entend souvent dire: “Vous ne les emporterez pas avec vous.” Il est cependant une chose, et de bien plus grande valeur, que vous pourrez emporter avec vous: un beau nom devant Dieu. On lit en Ecclésiaste 7:1: “Une bonne réputation vaut mieux que le bon parfum, et le jour de la mort que le jour de la naissance.” — Segond.

      Comment cela? Comment le jour de votre mort serait-​il meilleur que celui qui vous a vu naître? Ce ne sera le cas que si vous avez devant Dieu, au moment de votre mort, un nom dont il se souviendra favorablement lors de la résurrection. Vous serez alors rendu à une vie qui pourra durer éternellement si vous savez la vivre selon les vraies valeurs. Nous avons tendance à considérer comme normales les bénédictions multiples dont nous jouissons, telles que la vue, l’ouïe, la santé et jusqu’à la vie même. C’est lorsque ces bienfaits nous échappent que nous prenons brusquement conscience de leur valeur. Quand une personne est sur le point de mourir, on entend parfois dire qu’elle “a eu une longue vie bien remplie”, comme si cette constatation rendait la mort plus acceptable. Ce n’est pas l’avis de celui qui se meurt. Pour lui, le passé ne compte pas, c’est dans le présent et dans l’avenir que se situe son besoin réel. Efforçons-​nous donc dès aujourd’hui de nous faire un beau nom devant Dieu.

      En êtes-​vous bien conscient? Ne devriez-​vous pas réexaminer l’échelle des valeurs sur lesquelles vous avez fondé votre vie? C’est ce qu’a fait, pour son bonheur, la personne dont il sera question dans l’article suivant.

  • Notre fils m’a aidée à réviser ma notion des valeurs
    Réveillez-vous ! 1978 | 8 décembre
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