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Quand le jeu n’en vaut plus la chandelleRéveillez-vous ! 1979 | 8 décembre
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Beaucoup de vacanciers ne voient pas ce qu’il y a de mal à défigurer le paysage naturel. L’auteur précité raconte qu’aux îles Galápagos, “des centaines d’inscriptions, dont certaines sont écrites en lettres de près de 30 centimètres de haut, ont complètement déparé les falaises naturelles et les rochers”. Ajoutons à cela les conséquences néfastes qu’entraîne la pollution de l’air et de l’eau, les accidents provoqués par des gens qui prennent le volant en état d’ébriété et tous les sinistres provoqués par la négligence des hédonistes à tout crin, et le bilan qui en découle est vraiment lamentable.
Comment éviter d’en arriver à de tels extrêmes dans la recherche du plaisir? C’est ce qu’expliquera l’article suivant, en exposant quelques principes directeurs utiles.
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Le bonheur véritable est à votre portéeRéveillez-vous ! 1979 | 8 décembre
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Le bonheur véritable est à votre portée
CHACUN désire connaître le bonheur. Les gens s’efforcent souvent de combler cette aspiration par des activités récréatives auxquelles ils se livrent durant leurs heures de loisir. De fait, celles-ci procurent indéniablement une détente au corps comme à l’esprit.
Mais, au cours de ces dernières années, les salaires se sont élevés, de même que le temps consacré aux loisirs, ce qui a eu pour résultat d’amener nombre de personnes à une intéressante conclusion. L’expérience leur a en effet appris que “vivre la belle vie” ne résout aucun problème et ne procure pas un bonheur durable.
Dès lors, comment connaître le bonheur véritable dans cette vie? À ce sujet, il vaut la peine de s’arrêter sur l’expérience acquise par le roi Salomon, alors qu’il se livrait à des recherches soigneuses pour déterminer pourquoi si peu de gens parvenaient au bonheur véritable. Inspiré par Dieu, Salomon consigna par écrit dans le livre de l’Ecclésiaste ses expériences et les conclusions auxquelles il avait abouti. Voici ce qu’il écrivit au sujet de ceux qui cherchent le bonheur dans la course aux plaisirs:
“J’ai exploré avec mon cœur, animant ma chair par le vin, tandis que je conduisais mon cœur avec sagesse, oui, pour saisir la sottise, jusqu’à ce que j’aie vu ce qu’il y avait de bon pour les fils des humains dans ce qu’ils font sous les cieux pendant le nombre des jours de leur vie. J’ai entrepris des œuvres plus grandes. Je me suis bâti des maisons; je me suis planté des vignes. Je m’y suis fait des jardins et des parcs, et j’y ai planté des arbres fruitiers de toutes sortes. Je me suis fait des étangs d’eau, pour en irriguer la forêt germant en arbres. J’ai acquis des serviteurs et des servantes, et j’ai eu des fils de la maisonnée. De plus, j’ai eu du bétail, des bovins et du petit bétail en grande quantité, plus que tous ceux qui se sont trouvés avant moi à Jérusalem. Je me suis accumulé aussi de l’argent et de l’or et les biens réservés aux rois et aux districts juridictionnels. Je me suis fait des chanteurs et des chanteuses et les délices des fils des humains, une dame, oui, des dames. Et je suis devenu plus grand et je me suis accru plus que quiconque s’est trouvé avant moi à Jérusalem. D’autre part, ma sagesse me resta. Et tout ce que mes yeux ont demandé, je ne les en ai point privés. Je n’ai refusé à mon cœur aucune sorte d’allégresse, car mon cœur était joyeux à cause de tout mon dur travail, et cela devint ma portion de tout mon dur travail.” — Eccl. 2:3-10.
Le rédacteur biblique a soigneusement examiné le sentiment d’euphorie qui naît de la consommation de boissons alcooliques et que l’on recherche également aujourd’hui à travers les drogues. Ce roi avait amassé de grandes richesses et il vivait dans un cadre paradisiaque. Il avait scruté par le détail chaque type de distraction, y compris les meilleures attractions musicales et les délices d’“une dame, oui, des dames”.
Soulignant à quel point son enquête avait été minutieuse, Salomon écrivit: “Et moi, je me suis tourné pour voir la sagesse, et la folie, et la sottise, car que peut faire l’homme terrestre qui entre après le roi? La chose qu’on a déjà faite.” (Eccl. 2:12). L’idée développée ici est celle-ci: Salomon avait poussé son enquête très loin puisque, en tant que roi, il disposait de suffisamment de temps et de ressources. Avec bien moins de ressources que ce roi, “que peut faire l’homme terrestre qui entre après” lui? De fait, une personne normale ne pourrait explorer qu’une partie seulement des domaines d’investigation de Salomon et elle ne ferait que répéter les expériences que d’autres ont déjà faites avant elle. Aussi, à quiconque pense en toute bonne foi pouvoir trouver le vrai bonheur dans la recherche des plaisirs, le roi peut se permettre de répondre: ‘J’ai déjà essayé ça. Ce n’est pas valable.’
Il importe de noter que Salomon n’a pas déclaré que toute recherche du plaisir était une perte de temps. Il reconnut au contraire que ces activités lui avaient procuré un certain plaisir. (“Mon cœur était joyeux à cause de tout mon dur travail, et cela devint ma portion de tout mon dur travail.”) Mais quant à trouver un bonheur durable dans les plaisirs du vin, des richesses, des distractions, etc., quel est le verdict du roi? Sa réponse ne laisse planer nulle équivoque: “Et moi, je me suis tourné vers toutes mes œuvres qu’avaient faites mes mains et vers le dur travail auquel j’avais travaillé dur pour l’exécuter, et voici, tout était vanité et poursuite de vent, et il n’y avait rien d’avantageux sous le soleil.” — Eccl. 2:11.
Il ne faudrait pas voir dans cette réflexion une remarque négative, pessimiste. Il s’agit au contraire d’une opinion réaliste qui peut aider chacun à éviter de perdre de nombreuses années à rechercher le bonheur dans une direction qui ne mène à rien. D’un autre côté, ce même rédacteur biblique donne d’excellents conseils positifs sur la manière de connaître le bonheur véritable. Entre autres choses qu’il recommande, il suggère d’équilibrer le travail et la détente.
Travailler dur, mais ‘voir le bien’
Après avoir démontré que la recherche du plaisir en soi était “vanité et poursuite de vent”, le sage rédacteur biblique ajoute: “Pour l’homme il n’y a rien de meilleur que de manger et de boire et de faire que son âme voie le bien à cause de son dur travail. Cela aussi, moi, je l’ai vu, que cela vient de la main du vrai Dieu. Qui, en effet, mange et boit mieux que moi?” (Eccl. 2:11, 24, 25). De fait, la Bible loue le dur travail: “Le stupide se croise les mains [en refusant de travailler] et mange sa propre chair.” (Eccl. 4:5). Mais il faut trouver l’équilibre entre le dur travail, d’une part, et ‘voir le bien’, d’autre part, c’est-à-dire jouir des fruits de son travail. “Mieux vaut une poignée de repos, écrit Salomon sous inspiration divine, qu’une double poignée de dur travail et de poursuite du vent.” — Eccl. 4:6.
Vous connaissez certainement des gens qui font beaucoup d’heures supplémentaires chaque semaine et qui occupent peut-être même deux emplois. Dans certains cas particuliers ou bien pour faire face à une dépense urgente, cela peut s’avérer nécessaire, mais nombre de ceux qui consacrent ainsi presque toutes leurs heures de veille à travailler n’en ont pas réellement besoin. Aussi la Bible encourage-t-elle chacun à glisser chaque fois que c’est possible “une poignée de repos” dans ses activités quotidiennes. Prenez régulièrement le temps de manger, de boire avec plaisir et de bavarder agréablement avec vos proches. C’est ce à quoi nous invitent les belles paroles suivantes:
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