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La Bible est-elle uniquement le produit de la sagesse humaine ?La Tour de Garde 1975 | 15 juin
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qui se laissaient guider par la Bible sont connus pour avoir circoncis leurs garçons le huitième jour. N’est-il donc pas raisonnable d’accepter l’explication de la Bible, à savoir que c’est le Créateur de l’homme qui a choisi ce jour pour la circoncision ? Ne devait-on pas s’attendre à un tel choix de la part de Celui qui a promis que la santé de ceux qui obéiraient à sa loi serait protégée ?
On ne peut donc nier que la Bible renferme des prescriptions d’une très grande sagesse. Cela démontre clairement que la Bible ne peut être uniquement le produit de la sagesse humaine. Certaines de ses prescriptions révèlent une sagesse que n’avaient pas les hommes les plus sages à l’époque où elle fut écrite. Toutefois, nous disposons d’une preuve encore plus formelle pour affirmer que la Bible vient de Dieu. Quelle est cette preuve ?
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Une connaissance qui ne peut venir des hommesLa Tour de Garde 1975 | 15 juin
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Une connaissance qui ne peut venir des hommes
“VOUS ne savez même pas quelle sera, demain, votre vie. Vous êtes en effet une brume qui apparaît pour un peu de temps et puis disparaît.” Ces paroles, tirées de la Bible, expriment une vérité indiscutable : Les humains ne peuvent dire avec certitude de quoi demain sera fait. — Jacq. 4:14.
N’est-il pas beaucoup plus difficile, voire impossible à des hommes de prédire des siècles à l’avance des événements futurs très importants en termes clairs et avec une exactitude infaillible ? Puisque la Bible renferme de telles prévisions ou prophéties, n’est-ce pas là la preuve qu’elle a raison quand elle affirme être inspirée par Dieu ? Mais la Bible renferme-t-elle vraiment de telles prophéties ? Voyons cela.
LE SORT DE BABYLONE ET DE NINIVE
Bâtie sur les deux rives de l’Euphrate, Babylone était autrefois la capitale impressionnante du grand Empire babylonien. Cette ville, entourée de palmiers et équipée d’un système d’adduction d’eau, se trouvait sur la route commerciale qui reliait le golfe Persique à la Méditerranée. Son site était excellent. Néanmoins, bien avant que Babylone, simple satellite de l’Empire assyrien, ne devienne la capitale de l’Empire babylonien qui allait dominer le monde, Ésaïe, prophète hébreu, déclara au huitième siècle avant notre ère : “Babylone, la parure des royaumes, la beauté de l’orgueil des Chaldéens, devra devenir comme lorsque Dieu renversa Sodome et Gomorrhe. Elle ne sera jamais habitée, elle ne résidera point de génération en génération. Et l’Arabe n’y dressera pas sa tente, et les bergers n’y feront pas coucher leurs troupeaux.” — És. 13:19, 20.
Personne ne peut nier aujourd’hui que ces paroles se sont accomplies. Babylone est depuis de nombreux siècles un monceau de ruines. Même au printemps, il n’y a pas la moindre herbe pour des brebis ou des chèvres. Babylone a vraiment connu une fin honteuse. André Parrot, Conservateur en Chef des musées nationaux français, écrivit :
“Ce fut toujours la même impression : un anéantissement. (...) [Les touristes] rentrent généralement déçus. ‘Il n’y a plus rien à voir !’, déclarent-ils presque unanimement. Sans préparation, ils s’attendaient à contempler des palais, des temples, la Tour de Babel’.
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