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Ce qui fait les délices de Jéhovah réussiraLa Tour de Garde 1972 | 1er juillet
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fait connaître cela par toute la terre.” — Actes 20:28 ; Rév. 17:5 ; És. 12:1-5, NW.
19. a) Quel merveilleux accroissement en a résulté ? b) En quoi pouvons-nous trouver du plaisir et la réussite ?
19 Cela a été proclamé par toute la terre. Par suite, de nombreuses autres personnes, qui ne sont pas des Israélites spirituels, ont réagi favorablement à la bonne nouvelle. Toutes ces personnes, membres du reste ou de la “grande foule”, ont été rachetées et réunies en “un seul troupeau, [sous] un seul berger”, Jésus-Christ (Jean 10:16). Tel est le bonheur que connaissent les témoins de Jéhovah. Sous nos yeux, nous pouvons voir le dessein du Créateur s’accomplir et connaître une réussite totale, tout en faisant les délices de Dieu et en procurant de la joie et du réconfort à tous ceux qui se rassemblent autour de Jésus-Christ, le Roi intronisé par Dieu. La promesse suivante de Jéhovah se réalise : “Elle [ma parole] ne retournera pas à moi sans résultats, mais, à coup sûr, elle exécutera ce à quoi j’ai pris plaisir, et assurément elle aura du succès dans ce pour quoi je l’ai envoyée.” — És. 55:11, NW.
20. Quel problème requiert notre attention ?
20 Avant de considérer comment vous pouvez faire coïncider le but de votre vie avec le dessein du Créateur et ainsi avoir la même assurance de réussite, nous voulons examiner d’un peu plus près une partie de la prophétie d’Ésaïe qui pose un problème. Parlant des souffrances, elle dit en même temps qu’elles procurent du plaisir.
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Comment prendre plaisir aux souffrancesLa Tour de Garde 1972 | 1er juillet
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Comment prendre plaisir aux souffrances
1. À qui s’applique le És chapitre 53 du livre d’Ésaïe, et comment peut-on le prouver ?
ÉSAÏE fut inspiré pour consigner de nombreuses prophéties relatives au serviteur de Jéhovah que fut et qu’est toujours Jésus-Christ, le Messie. Tout le chapitre 53 du livre d’Ésaïe parle des souffrances, de la mort et de l’ensevelissement du Messie. Cette application inspirée de ce chapitre est généralement reconnue en raison des nombreuses citations qu’en font les Écritures grecques. Les premières paroles d’Ésaïe 53:1 sont citées par Jean dans Jean 12:37, 38, et, selon Luc 22:37, Jésus applique à lui-même l’une des dernières expressions rapportées dans Ésaïe 53:12.
2. a) Quelle conclusion erronée peut-on tirer de la première partie d’Ésaïe 53:10 ? b) Quelle règle faut-il suivre quand on cherche la bonne intelligence d’un texte biblique ?
2 Dans Ésaïe 53:10 (NW), nous lisons : “Mais Jéhovah lui-même a pris plaisir à l’écraser ; il l’a rendu malade.” En ne considérant que cette phrase, ce que font souvent les enseignants de la chrétienté, un critique ou un commentateur pourrait s’exclamer : “Ce Dieu doit être sadique pour prendre plaisir à écraser son propre fils !” Cependant, nous devons garder présent à l’esprit que lorsque nous cherchons à comprendre un texte de la Parole de Dieu, il est très important d’examiner attentivement son contexte. Ne considérons pas seulement le contexte immédiat, mais aussi tous les autres passages bibliques parallèles à ce verset, car ils doivent confirmer et non pas contredire la bonne façon de le comprendre. C’est parce que les hommes ne suivent pas généralement ce principe que de nombreuses interprétations sont avancées, ce qui laisse croire que la Bible se contredit.
3. a) Qu’est-ce qui doit d’abord être fait pour que réussisse ce qui fait les délices de Jéhovah ? b) Pourquoi Jéhovah put-il prendre plaisir à écraser son serviteur ?
3 Dans le cas présent, remarquez qu’en lisant le texte dans son entier, nous obtenons un éclaircissement intéressant ; il y est dit : “Mais Jéhovah lui-même a pris plaisir à l’écraser ; il l’a rendu malade. Si tu mets son âme comme offrande de culpabilité, il verra sa descendance, il prolongera ses jours, et en sa main réussira ce qui fait les délices de Jéhovah.” (És. 53:10, NW). Avez-vous remarqué la relation entre les mots “plaisir” et “délices” ? On ne peut les dissocier. Les “délices de Jéhovah” dépendent de son Royaume. C’est ce qui permettra à sa volonté ou son bon plaisir de s’accomplir avec succès. Toutefois, la culpabilité de l’homme, résultant du péché héréditaire, devait d’abord être enlevée conformément aux exigences de la justice divine. Cela allait ouvrir la voie permettant de rétablir à une position de justes devant Dieu ceux qui accepteraient avec gratitude une telle disposition miséricordieuse. Aucun des fils d’Adam ne pouvait prendre une telle disposition. Jéhovah fit donc en sorte que son serviteur, son Fils, vienne sur la terre et s’offre lui-même en “rançon correspondante pour tous”. Oui, “Christ également a été offert une seule fois pour porter les péchés de beaucoup”. En outre, le bon plaisir de Jéhovah était de susciter un serviteur fidèle et éprouvé qui serait pleinement qualifié pour réaliser tous les excellents objectifs du Royaume de Dieu. Cela incluait les tâches et les devoirs d’un roi et aussi d’un grand prêtre qui pourrait intervenir en faveur de l’homme déchu. Y a-t-il quelqu’un de mieux placé que celui qui ‘est devenu un sacrifice propitiatoire pour nos péchés et pour ceux du monde entier’ ? Pour qu’il fût “rendu parfait” afin d’occuper cette position lourde de responsabilités, il fallait qu’il soit éprouvé à l’extrême. “Il a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes.” La perspective glorieuse et agréable qui était réservée à son serviteur Jésus nous aide à comprendre pourquoi Jéhovah ‘a pris plaisir à l’écraser’. Il n’était pas question de dire que la fin justifiait les moyens. Bien que douloureux, les moyens utilisés étaient appropriés, comme nous le verrons plus pleinement. — I Tim. 2:6 ; Héb. 9:28 ; I Jean 2:2 ; Héb. 5:8-10 ; Rom. 3:25, 26.
4. Comment le contexte confirme-t-il ce point de vue ?
4 Cependant, voyons tout de suite comment la lecture du contexte confirme les textes et les commentaires précédents, montrant aussi que le serviteur de Jéhovah allait être satisfait par l’issue finale. “À cause du tourment de son âme, il verra, il sera rassasié. Par le moyen de sa connaissance, le juste, mon serviteur, fera que beaucoup de personnes tiendront une position de juste ; et lui-même portera leurs fautes. (...) Lui-même s’est chargé du péché de beaucoup de personnes, et (...) il s’est mis à intervenir pour les transgresseurs.” — És. 53:11, 12, NW.
5. Quelles questions se posent quant à la façon dont Jésus considérait ses souffrances ?
5 Nous reconnaissons que Jéhovah inspira le texte prophétique parlant du plaisir qu’il prit à déterminer la course et les souffrances de son serviteur ; mais on peut se demander comment le serviteur lui-même considérait cela. Les souffrances étaient-elles inévitables pour lui ? Jésus, le serviteur de Dieu, savait-il dès le début de son ministère quel genre de souffrances l’attendaient ? Connaissait-il à l’avance l’épreuve terrible par laquelle il achèverait sa course terrestre ? Si oui, a-t-il exprimé ses sentiments profonds, son attitude mentale à ce sujet ?
6. Qu’apprenons-nous en examinant la vie de Jésus ?
6 Avant de considérer ce que Jésus déclara lui-même à ce propos, nous savons déjà que, comme à Timothée, on lui avait enseigné dès sa tendre enfance les Saintes Écritures et qu’en plus il les avait retenues avec une mémoire parfaite. On lui rapporta ce que l’ange Gabriel avait déclaré à sa mère au moment de sa conception ainsi que les paroles inspirées de Siméon qui avait annoncé que Marie serait transpercée par une longue épée à cause de son fils. Les paroles que Jésus prononça à l’âge de douze ans indiquent
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