à condition qu’ils participent à la conquête du pays à l’ouest du Jourdain (32:1-42).

J. Liste des étapes d’Israël depuis sa sortie d’Égypte jusqu’à son arrivée dans les plaines désertes de Moab (33:1-49).

K. Divers commandements qui s’appliqueront spécialement lorsque Israël sera installé en Terre promise (33:50 à 36:13).

1. Ordre de détruire les idoles et d’expulser les habitants du pays (33:50-56).

2. Délimitation des frontières de la Terre promise; désignation des chefs chargés d’aider Josué et Éléazar à partager le pays (34:1-29).

3. Les Lévites recevront 48 villes et leurs lieux de pâturage (35:1-8).

4. Sélection de six villes de refuge; instructions relatives à la manière de juger les homicides involontaires (35:9-34).

5. Loi concernant le mariage des héritières (36:1-13).

Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 29-34.

NOPH

Nom par lequel les Écritures hébraïques désignent généralement Memphis, grande ville de l’Égypte antique. — És. 19:13; Jér. 2:16; 44:1; 46:14, 19; Ézéch. 30:13, 16; voir MEMPHIS.

NOPHAH

{Article non traduit.}

NORD

Dans les Écritures, le mot “nord” peut désigner une région de la terre (Ps. 107:3; És. 43:6; Luc 13:29), la direction du nord (Ex. 26:20; I Rois 7:25; Rév. 21:13), le ciel du nord (Job 26:7) ou divers pays et royaumes (y compris l’Assyrie [Soph. 2:13] et la Chaldée ou Babylonie [Jér. 46:10]) situés au nord et à l’est du territoire occupé par les Israélites. Bien qu’en réalité Babylone, sur l’Euphrate, fût à l’est de Tyr, Ézéchiel 26:7 dit du roi de Babylone qu’il vient du nord contre cette ville. De même, quand la Bible annonce le malheur que les Chaldéens vont faire subir à Juda et à Jérusalem, elle déclare qu’il viendra “du nord”. (Jér. 1:14, 15.) Cela peut s’expliquer par le fait que lorsqu’elles se dirigeaient vers l’ouest les armées babyloniennes prenaient la route du nord pour éviter de traverser le désert. Les annales de cette nation indiquent que c’était effectivement leur habitude.

Puisque le récit biblique situe divers pays et royaumes au nord, le contexte et une comparaison avec des passages parallèles des Écritures sont souvent utiles pour déterminer ce qu’il faut entendre par “nord” ou “pays du nord”. Par exemple, Ésaïe 21:2, 9 et Daniel 5:28 nous apprennent que les Mèdes, les Perses et les Élamites faisaient partie des nations “du pays du nord” mentionnées en Jérémie 50:9. Ce verset présente les assaillants de Babylone comme une armée unie, un ennemi commun, “une congrégation”. Or, nombre de ces nations se trouvaient très au nord de Babylone (Jér. 51:27, 28) et une grande partie de la Médie s’étendait au nord-est de celle-ci. En outre, l’attaque vint sans doute du nord, car Cyrus interrompit le cours du fleuve au nord de la ville.

“LE ROI DU NORD”

On peut également déterminer le sens du mot “nord” dans certains textes en se fondant sur des faits historiques. Le “roi du nord” mentionné en Daniel chapitre 11 en fournit un exemple. L’Histoire permet d’identifier le “roi puissant” dont parle Daniel 11:3 à Alexandre le Grand. Après la mort de celui-ci, son empire fut finalement divisé entre ses quatre généraux. L’un d’eux, Séleucus Nicator, s’appropria la Mésopotamie et la Syrie, territoire qui s’étendait au nord de la Palestine. Un autre général, Ptolémée Lagus, s’assura la domination de l’Égypte, au sud-ouest de la Palestine. C’est ainsi que commença avec ces deux hommes le long conflit qui devait opposer le “roi du nord” et le “roi du sud”. Puisque l’accomplissement de la prophétie relative au “roi du nord”, qui a commencé à l’époque de Séleucus Nicator, devait se poursuivre jusqu’au “temps de la fin” (Dan. 11:40), l’identité nationale et politique du “roi du nord” allait logiquement changer au cours de l’Histoire. Toutefois, il serait toujours possible de l’identifier grâce au rapport existant avec le “roi du nord” originel. — Voir le livre “Que ta volonté soit faite sur la terre”, pp. 219-305.

LE LIEU DE RÉSIDENCE DE JÉHOVAH

Les Écritures parlent également du “nord” à propos du lieu où Jéhovah résidait symboliquement avec les Israélites. — Ps. 48:1, 2; És. 14:13, 14; voir MONTAGNE DE RÉUNION.

NOUN

{Article non traduit.}

NOURRICE, NOURRICIER

Dans l’Antiquité, il y avait deux sortes de nourrices. D’abord, la “nourrice” proprement dite (héb. ménèqèth; Gen. 24:59; 35:8; Ex. 2:7; II Rois 11:2; II Chron. 22:11; És. 49:23) était une femme chargée d’allaiter un enfant en bas âge à la place de la mère. Déborah, qui avait servi de nourrice à Rébecca, lui tint lieu ensuite de servante ou de gouvernante et demeura au service de la famille même après la mort de sa maîtresse (Gen. 24:59, 67; 35:8). D’autre part, un homme (héb. ʼômén; Nomb. 11:12; És. 49:23 [“tuteurs”]) ou une femme (héb. ʼômènèth; II Sam. 4:4) pouvaient être des nourriciers. Ils se voyaient alors confier la responsabilité de prendre soin d’un enfant, d’un malade ou d’une personne âgée. Dans sa vieillesse, Naomi fut la nourrice de son petit-fils Obed, tandis qu’Abischag, une jolie vierge, servit de garde au roi David. — Ruth 4:13, 16, 17; I Rois 1:1-4.

NOURRITURE

{Article non traduit.}

NOUVELLE ALLIANCE

Voir ALLIANCE.

NOUVELLE JÉRUSALEM

On ne rencontre cette expression que deux fois dans les Écritures et uniquement dans le livre très symbolique de la Révélation (Rév. 3:12; 21:2). Vers la fin de la série de visions qu’il reçut et après avoir vu la destruction de “Babylone la Grande”, l’apôtre Jean déclara: “J’ai encore vu la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem, descendre du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son mari.” (Rév. 21:2). De toute évidence, il ne s’agit pas d’une ville constituée de rues et de bâtiments réels que des hommes auraient érigée au Moyen-Orient sur le site de l’ancienne ville de Jérusalem, laquelle avait été détruite en 70 de notre ère.

L’ÉPOUSE DE L’AGNEAU

À la lumière d’autres passages des Écritures, on peut identifier avec certitude la Nouvelle Jérusalem.