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Nébucadnezzar, NébucadrezzarAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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27:11-14). Les Babyloniens revinrent donc à Jérusalem, et le 10 Tébeth (décembre-janvier) de la neuvième année du règne de Sédécias, Nébucadnezzar assiégeait la ville (II Rois 24:20; 25:1; II Chron. 36:13). Cependant, ayant appris que le pharaon (probablement Ophra; voir Jérémie 44:30) montait d’Égypte avec une armée, les Babyloniens levèrent temporairement le siège (Jér. 37:5). Ils repoussèrent les troupes du pharaon en Égypte et remirent ensuite le siège devant Jérusalem (Jér. 37:7-10). Finalement, en 607 avant notre ère, le 9 Tammuz de la onzième année du règne de Sédécias (en la dix-huitième année du règne de Nébucadnezzar), les Babyloniens firent une brèche dans la muraille de Jérusalem. Sédécias et ses hommes s’enfuirent, mais ils furent rattrapés dans les plaines désertes de Jéricho. Sédécias fut emmené à Riblah, “au pays de Hamath”, où Nébucadnezzar s’était retiré. Ce dernier fit égorger tous les fils de Sédécias, puis il creva les yeux du roi et le lia avec des entraves pour l’emmener comme prisonnier à Babylone. Après la prise de Jérusalem, Nébuzaradan, chef de la garde du corps, dirigea les dernières opérations, notamment la destruction par le feu du temple et des maisons de cette ville, le pillage des ustensiles du temple et la déportation des captifs. Enfin, Nébucadnezzar établit Guédaliah gouverneur sur ceux qui n’avaient pas été emmenés captifs. — II Rois 25:1-22; II Chron. 36:17-20; Jér. 52:1-27.
IL VOIT EN RÊVE UNE IMMENSE STATUE
Selon le livre de Daniel, Nébucadnezzar vit en rêve une statue à tête d’or durant la “deuxième année” de sa royauté (sans doute par rapport à la destruction de Jérusalem qui eut lieu en 607 avant notre ère, donc au cours de la vingtième année de son règne). Contrairement aux prêtres-magiciens, aux incantateurs et aux Chaldéens, Daniel, prophète juif, fut capable d’interpréter ce rêve. Cela incita Nébucadnezzar à reconnaître que le Dieu de Daniel était “le Dieu des dieux, et le Seigneur des rois, et le Révélateur des secrets”. Il constitua alors Daniel “chef sur tout le district juridictionnel de Babylone et préfet en chef sur tous les sages de Babylone”. D’autre part, il confia des postes administratifs aux trois compagnons de Daniel nommés Schadrach, Méschach et Abednégo. — Dan. chap. 2.
DÉPORTATIONS ULTÉRIEURES D’AUTRES JUIFS
Environ trois ans plus tard, la vingt-troisième année du règne de Nébucadnezzar, d’autres Juifs furent déportés (Jér. 52:30). Il s’agissait sans doute de Juifs qui avaient fui dans des pays que les Babyloniens conquirent par la suite. Cette déduction est confirmée par la déclaration suivante de l’historien Josèphe: “Cinq ans après la ruine de Jérusalem, qui fut la vingt-troisième année du règne de Nabuchodonosor, ce prince entra avec une grande armée dans la basse Syrie, s’en rendit le maître, vainquit les Ammonites et les Moabites, fit ensuite la guerre en Égypte, la conquit, tua le roi qui y régnait alors, en établit un autre en sa place, et emmena captifs à Babylone tous les Juifs qui se rencontrèrent en ce pays.” — Histoire ancienne des Juifs, liv. X, chap. XI, par. 8.
IL S’EMPARE DE TYR
Peu après la chute de Jérusalem en 607 avant notre ère, Nébucadnezzar mit Tyr en état de siège. Au cours de celui-ci, les têtes de ses soldats furent ‘rendues chauves’ par le frottement de leurs casques, et leurs épaules furent ‘dénudées’ tant ils portèrent de matériaux pour effectuer les travaux de siège. Comme Nébucadnezzar n’avait pas reçu de “salaire” pour avoir été son instrument dans l’exécution du jugement sur Tyr, Jéhovah promit de lui donner la fortune de l’Égypte (Ézéch. 26:7-11; 29:17-20; voir TYR). Le fragment d’un texte babylonien daté de la trente-septième année de Nébucadnezzar (588-587 av. n. è.) mentionne effectivement que celui-ci mena une campagne contre l’Égypte. Mais rien ne permet d’établir si cette inscription relate sa conquête du pays ou une opération militaire qu’il aurait dû mener ultérieurement en Égypte.
SES PROGRAMMES DE CONSTRUCTION
Parallèlement à ses nombreuses victoires militaires et à l’extension qu’il donna à l’Empire babylonien en accord avec les prophéties (voir Jérémie chaps 47-49), Nébucadnezzar exécuta de grands travaux de construction. On dit que pour satisfaire les désirs de son épouse mède, qui avait la nostalgie de son pays natal, il construisit les jardins suspendus qui figuraient parmi les sept merveilles du monde antique. On a retrouvé quantité d’inscriptions rédigées en caractères cunéiformes dans lesquelles Nébucadnezzar parle de ses programmes de construction. Il dit notamment avoir érigé des temples, des palais et des murailles.
UN ROI TRÈS RELIGIEUX
Tout porte à croire que Nébucadnezzar était extrêmement religieux. Il bâtit et embellit les temples de nombreuses divinités babyloniennes. Il pratiquait surtout le culte de Marduk, le principal dieu de Babylone auquel il attribuait ses victoires militaires. Il déposa dans le temple de Marduk (Mérodac) les trophées de ses guerres, y compris les vases sacrés du temple de Jéhovah (Esdras 1:7; 5:14). On peut lire sur l’une de ses inscriptions: “J’ai construit une maison pour ta gloire, ô sublime Mérodac. (...) Qu’elle se remplisse des nombreux tributs des rois des nations et de tous les peuples!”
La statue d’or que Nébucadnezzar dressa dans la plaine de Dura était peut-être dédiée à Marduk et destinée à promouvoir l’unité religieuse dans l’empire. Quand Schadrach, Méschach et Abednégo persistèrent dans leur refus d’adorer cette image après qu’il leur eut donné une seconde occasion de le faire, Nébucadnezzar fut rempli de fureur. Il ordonna qu’ils soient jetés dans une fournaise de feu chauffée sept fois plus que d’habitude. Toutefois, lorsque les trois Hébreux furent délivrés par l’ange de Jéhovah, force lui fut de reconnaître “qu’il n’y a pas d’autre dieu qui puisse délivrer comme celui-là”. — Dan. chap. 3.
On sait aussi que Nébucadnezzar avait souvent recours à la divination pour diriger les manœuvres de ses troupes. Par exemple, la prophétie d’Ézéchiel dépeint le roi de Babylone en train de recourir à la divination pour savoir s’il devait attaquer Rabbah, la ville ammonite, ou Jérusalem. — Ézéch. 21:18-23.
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NÉBUSCHAZBAN
{Article non traduit.}
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NÉBUZARADAN
(“Nébo a donné une postérité”).
Chef de la garde du corps et personnage principal de l’armée de Nébucadnezzar lors de la destruction de Jérusalem en 607 avant notre ère. Il ne semble pas que Nébuzaradan assistât au siège de Jérusalem, pas même lorsque la muraille fut ouverte par une brèche. C’est environ un mois plus tard qu’il “vint à Jérusalem”, après que le roi Sédécias eut été amené devant Nébucadnezzar et qu’on lui eut crevé les yeux. — II Rois 25:2-8; Jér. 39:2, 3; 52:6-11.
C’est de l’extérieur de la ville que Nébuzaradan dirigea la destruction de Jérusalem par les Babyloniens, laquelle commença “le septième jour du mois” (au cinquième mois, le mois d’Ab) et incluait le pillage du temple et la démolition des murailles; il régla aussi le sort des captifs et autorisa une partie du petit peuple à rester sur place (II Rois 25:8-20; Jér. 39:8-10; 43:5, 6; 52:12-26). Trois jours plus tard, autrement dit le dixième jour du mois, Nébuzaradan “entra dans Jérusalem” et, après l’avoir inspectée, il mit le feu à la maison de Jéhovah et réduisit la ville en cendres (Jér. 52:12, 13). Josèphe rapporte que c’est le même jour, le dixième jour du cinquième mois, jour où le temple de Salomon fut brûlé, que fut également incendié, en l’an 70 de notre ère, le temple qu’avait reconstruit Hérode. — La guerre des Juifs, liv. VI, chap. XXVII, par. 1.
Sur l’ordre de Nébucadnezzar, Nébuzaradan libéra Jérémie et lui parla avec bienveillance, le laissant décider de ce qu’il allait faire; il offrit de veiller sur lui et lui donna des vivres. Nébuzaradan agit également en tant que porte-parole du roi de Babylone en préposant Guédaliah à la fonction de gouverneur sur la population qui restait dans le pays (II Rois 25:22; Jér. 39:11-14; 40:1-7; 41:10). Environ cinq ans plus tard, en 602 avant notre ère, Nébuzaradan emmena d’autres Juifs en captivité, apparemment ceux qui avaient fui dans les territoires environnants. — Jér. 52:30.
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Néco(h)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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NÉCO(H)
Pharaon d’Égypte, contemporain du roi judéen Josias. Selon l’historien grec Hérodote, Néco était le fils de Psammétique Ier et il succéda à son père sur le trône d’Égypte. Il commença la construction d’un canal reliant le Nil à la mer Rouge, mais n’acheva pas les travaux. Néanmoins, il envoya une flotte phénicienne qui réussit à faire le tour de l’Afrique. Elle accomplit ce périple en trois ans. — II, 158, 159; IV, 42.
Vers la fin de la trente et unième année du règne de Josias (659-v. 629 av. n. è.), le Pharaon Néco traversa le pays de Canaan pour faire la guerre au “roi d’Assyrie” (Nabopolassar, le conquérant babylonien de l’Assyrie). À l’époque, Josias n’écouta pas “les paroles de Néco qui venaient de la bouche de Dieu” et il fut mortellement blessé alors qu’il tentait de repousser les forces égyptiennes à Méguiddo. Quelque trois mois plus tard, Pharaon Néco prit Joachaz, successeur de Josias sur le trône, et l’emmena captif en Égypte; il fit d’Éliakim, alors âgé de vingt-cinq ans, son vassal et changea le nom de ce nouveau roi en celui de Jéhoïakim. Néco frappa également le royaume de Juda d’une lourde amende (II Rois 23:29-35; II Chron. 35:20 à 36:4). À Carkémisch, quatre ans plus tard (625 av. n. è.), les armées de Néco furent vaincues par les Babyloniens commandés par Nébucadnezzar. — Jér. 46:2.
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NÉCODA
{Article non traduit.}
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NédabiahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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NÉDABIAH
{Article non traduit.}
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NégligerAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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NÉGLIGER
{Article non traduit.}
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NéguebAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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NÉGUEB
On pense que le mot hébreu nègèv vient d’une racine qui veut dire “être sec”; il s’applique souvent à la contrée semi-aride située au sud des montagnes de Juda. Du fait que cette région se trouve au sud de Juda, nègèv en vint aussi à signifier “sud”, et il sert à désigner la limite méridionale d’un territoire (Josué 15:4), le côté sud (Nomb. 35:5) ou la porte sud d’une ville (Ézéch. 46:9). Dans certaines traductions, la distinction entre la désignation géographique et le point cardinal n’a pas été maintenue, ce qui a été cause de confusion. Par exemple, en Genèse 13:1, la traduction de nègèv par “midi” ou “sud” (AC; Da) donne à penser qu’Abraham se dirigea vers le sud après être sorti d’Égypte, alors qu’il prit la direction du nord pour se rendre à Béthel en traversant le Négueb. Heureusement, cette difficulté a été éliminée d’un grand nombre de traductions modernes. — Dh; MN; Os; TOB.
TOPOGRAPHIE
Il semble que le Négueb des temps anciens s’étendait du district de Béer-Schéba, au nord, à Cadès-Barnéa, au sud (Gen. 21:14; Nomb. 13:17, 22; 32:8). Le prophète Ésaïe décrit cette région comme le pays des dures conditions, le repaire des lions, des léopards et des serpents (És. 30:6). Dans la partie septentrionale, on trouve de temps à autre des sources, des puits et des étangs, et le tamaris est l’un des rares arbres qui y poussent bien (Gen. 21:33). Au sud-ouest de Béer-Schéba se trouvent deux petites étendues de dunes de sable, et une troisième, relativement plus vaste. Le Négueb est en grande partie un plateau qui se situe entre 450 et 600 mètres au-dessus du niveau de la mer et dont le point culminant atteint 1 067 mètres. Au sud et à l’est de Béer-Schéba des crêtes dentelées se dressent généralement d’est en ouest.
HISTOIRE
Les citernes, les murs de terrasses et les ruines de nombreuses villes que l’on a mis au jour dans le Négueb indiquent que la région était autrefois très peuplée. C’est là que les patriarches Abraham, Isaac et Jacob trouvèrent des pâturages pour leurs grands troupeaux (Gen. 13:1, 2; 20:1; 24:62; 46:5). Au temps d’Abraham, le roi élamite Kédorlaomer et ses trois alliés infligèrent une défaite aux habitants du Négueb. — Gen. 14:1-7.
Des siècles plus tard, les espions israélites envoyés par Moïse pénétrèrent en Terre promise par le Négueb, habité alors par les Amalécites (Nomb. 13:17, 22, 29). Placés sous les ordres de Josué, les Israélites vainquirent tous les habitants du Négueb (Josué 10:40; 11:16), et les villes de cette région furent incluses dans le territoire de la tribu de Siméon (Josué 19:1-6). Les Kénites, des nomades parents de Moïse par alliance, s’installèrent eux aussi dans le Négueb (Juges 1:16; voir I Samuel 15:6, 7). De toute évidence, les Israélites ne réussirent pas à maintenir leur domination sur la région. Au fil des années, il y a souvent eu des conflits avec les Cananéens du
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