de cette vie était sévèrement punie. — Ex. 21:22, 23a.

Ce respect de la vie entre en ligne de compte quand il s’agit de décider si une chrétienne va employer ou non un stérilet. Le fait est qu’à présent, personne ne peut certifier que cet appareil empêche la fécondation. Les preuves s’accumulent plutôt pour montrer que le stérilet n’empêche pas la fécondation, mais qu’il empêche l’ovule fécondé de se développer normalement et de devenir un enfant. Les chrétiennes sincères qui se demandent s’il convient d’utiliser un stérilet devraient examiner sérieusement ces informations à la lumière de ce que la Bible enseigne concernant le respect du caractère sacré de la vie.

L’approbation de Jéhovah

Le fait qu’à une certaine époque quelqu’un ait pu jouir de la faveur divine ne garantit pas obligatoirement qu’il demeurera un serviteur approuvé de Jéhovah. Par exemple, les Israélites furent délivrés de la captivité égyptienne et pénétrèrent dans le pays de Canaan. Néanmoins, ce n’était pas parce qu’ils étaient devenus le peuple élu de Dieu qu’ils allaient toujours être en bonnes relations avec le Très-Haut. Quand ils se mirent à pratiquer l’idolâtrie et méprisèrent de différentes manières la loi de Jéhovah, le fait qu’ils aient été choisis par celui-ci à cause de leurs ancêtres fidèles importait peu. Par l’entremise de son prophète Amos, le Tout-Puissant déclara: “‘N’êtes-​vous pas pour moi comme les fils des Cuschites, ô fils d’Israël?’ telle est la déclaration de Jéhovah. ‘N’ai-​je pas fait monter Israël du pays d’Égypte, et de la Crète les Philistins, et de Kir la Syrie?’” — Amos 9:7.

Les Israélites s’étaient peut-être vantés d’avoir été choisis par Dieu. Mais à cause de leur infidélité, la position qu’ils occupaient devant Jéhovah n’était pas supérieure à celle des Cuschites. Leur circoncision n’avait réellement aucune valeur. Faisant ressortir cette même idée, l’apôtre Paul écrivit des siècles plus tard: “La circoncision, en effet, n’est utile que si tu pratiques la loi; mais si tu es transgresseur de la loi, ta circoncision est devenue incirconcision.” — Rom. 2:25.

Pareillement, si Jéhovah Dieu avait fait sortir Israël d’Égypte, cela ne donnait pas automatiquement à ce peuple la certitude de conserver une position privilégiée à ses yeux. Dans le cas des Israélites infidèles, la délivrance merveilleuse de leurs ancêtres du pays d’Égypte n’était pas plus une garantie de conserver la faveur divine que ne l’était le fait, pour les Philistins et les Syriens, de vivre dans des régions différentes de leurs lieux d’origine.

Ceci souligne avec force que l’approbation de Dieu ne dépend pas de nos origines nationales ou tribales ni d’antécédents familiaux. Ce qui compte n’est pas de se prétendre serviteur du Très-Haut. Il nous faut faire la volonté de Jéhovah Dieu.