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Les missionnaires sont encouragés à ‘travailler avec Dieu’La Tour de Garde 1975 | 1er février
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Un chrétien qui a passé vingt ans dans l’activité missionnaire déclara : “Certes, l’enseignement reçu à l’École de Galaad nous a beaucoup aidés. Cependant, je me suis rendu compte que les missionnaires qui sont restés fermement attachés à leur service sont ceux qui ont cultivé un réel amour pour les gens et le désir de les aider. C’est la condition fondamentale à remplir pour être un bon missionnaire. À vrai dire, cela n’a rien d’étonnant, car Jésus Christ avait cette disposition d’esprit. Tous les jours il était au milieu de gens imparfaits. Pourtant, à son sujet il est écrit : ‘Voyant les foules, il en eut pitié, car elles étaient dépouillées et disséminées, comme des brebis sans berger.’” — Mat. 9:36.
“C’est vrai, déclara à son tour la femme de ce missionnaire. Au début, je ne pensais pratiquement qu’à l’environnement et aux coutumes étranges ainsi qu’à la langue des gens. Parfois, j’avais l’impression que je n’arriverais jamais à l’apprendre. Mais ils m’ont aidée avec beaucoup de gentillesse. Avec le temps j’ai appris suffisamment leur langue pour me faire comprendre. J’ai rencontré beaucoup de gens charmants. Ils appréciaient énormément l’aide que je pouvais leur apporter et ils réagissaient spontanément, si bien que je me sentais ‘chez moi’ dans ce pays. Je n’aurais jamais voulu le quitter pour rentrer dans ce qui était auparavant ‘chez moi’.”
Depuis que l’École de Galaad a été inaugurée en 1943, il y a eu un très grand accroissement du nombre des témoins de Jéhovah dans le monde entier. Toutefois, ce n’est pas le résultat du seul travail des missionnaires. Beaucoup de nouveaux témoins le sont devenus grâce à l’aide de leurs compatriotes qui avaient peut-être eux-mêmes entendu la bonne nouvelle de la bouche des missionnaires. Mais ensuite ils se sont mis à l’œuvre avec zèle tout en donnant un excellent exemple dans leur vie, dans leur travail et dans leur façon d’élever leur famille, tout cela en harmonie avec la Parole de Dieu. Ils ont fait connaître la bonne nouvelle dans des endroits difficilement accessibles et ont aidé des milliers de personnes à prendre position pour la vérité en se joignant à eux. Les missionnaires de Galaad ont été réjouis par ces excellents résultats.
Dans tout cela, c’est la sagesse de Jéhovah qui a été rendue manifeste, et tous doivent le remercier de l’accroissement et de la prospérité spirituelle. C’était la pensée de Paul, qui fut un missionnaire très actif ; il déclara : “J’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu le faisait croître.” — I Cor. 3:6.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1975 | 1er février
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Questions de lecteurs
● Dans le cas d’un adultère, y a-t-il des circonstances dans lesquelles le conjoint coupable peut obtenir le divorce et être considéré par la congrégation comme libre de se remarier ?
Il y a des circonstances qui permettent à la congrégation, représentée par les aînés, d’adopter une telle attitude. Toutefois, avant de considérer ces circonstances, revoyons d’abord les principes bibliques fondamentaux qui régissent le divorce.
Selon les paroles de Jésus rapportées dans Matthieu 5:31, 32 et 19:9, la “fornication” (en grec pornéïa) est le seul motif de divorce valable aux yeux de Dieu. Elles montrent également que Dieu accorde au conjoint innocent le droit d’annuler son mariage, de rompre les liens conjugaux.
Notons toutefois que ce n’est pas l’acte de fornication lui-même qui rompt les liens du mariage. Le conjoint innocent peut décider de pardonner la mauvaise action du conjoint adultère. Dans ce cas, les liens du mariage demeurent intacts. Ainsi donc, le facteur décisif est dans tous les cas la décision du conjoint innocent, qui peut pardonner ou refuser de pardonner au conjoint coupable.
Mais qu’en est-il si, après qu’un acte de “fornication” a été commis, le conjoint innocent ne veut pas se remettre avec le conjoint coupable, par exemple en refusant de vivre sous le même toit ou, bien que vivant ensemble, en refusant d’avoir des relations sexuelles avec lui, mais ne cherche pas pour autant à divorcer légalement en faisant le nécessaire auprès des autorités du pays ? Qu’en est-il si cette situation se prolonge ainsi pendant une ou plusieurs années, si le conjoint qui avait commis la fornication ne peut avoir de relations sexuelles honorables ou si son conjoint ne s’acquitte pas de ses devoirs envers lui ?
La Bible montre que deux conjoints ne devraient pas s’abstenir de remplir leurs devoirs conjugaux, “si ce n’est d’un commun accord et pour un
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