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Des missionnaires heureux encouragés à reconnaître la valeur de la vieLa Tour de Garde 1968 | 15 février
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furent envoyés dans vingt-neuf pays. Ils étaient assez jeunes, vingt-six ans en moyenne, et tous étaient des ministres chrétiens voués depuis onze ans en moyenne.
Les parties les plus importantes du programme, préparé par les élèves eux-mêmes, ont également servi à augmenter la gratitude des assistants pour la vie dont ils jouissent. Qu’il était émouvant et encourageant le récit de cette femme, témoin de Jéhovah, qui avait passé deux ans en prison, vivant de croûtes de pain et s’accrochant à l’espoir de vivre dans le nouvel ordre de choses établi par Dieu en se remémorant des passages appropriés tirés de l’épître aux Philippiens ! La même leçon fut inculquée par une représentation biblique costumée qui dura une heure. Il avait trait aux villes de refuge, disposition que Dieu avait prise dans les temps anciens à l’intention du meurtrier involontaire et qui a son pendant moderne, comme cela fut démontré. Cette représentation faisait ressortir d’une façon extrêmement puissante la vérité divine suivante : la vie dépend de l’obéissance à Dieu, et elle est plus précieuse que tous les biens matériels que nous pouvons posséder.
Effectivement, le programme qui accompagnait la remise des diplômes soulignait à n’en pas douter, non seulement le bonheur des missionnaires, mais encore la valeur qu’il faut attacher à la vie. Deux mille invités, parents et amis, ont pris un vif plaisir à cette réunion ; certains d’entre eux étaient venus de contrées aussi éloignées qu’Hawaii, à l’ouest, et que Londres, à l’est.
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Rendons à Dieu tout ce que nous lui devonsLa Tour de Garde 1968 | 15 février
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Rendons à Dieu tout ce que nous lui devons
AVONS-NOUS des obligations envers Dieu ? Lui devons-nous quelque chose ? De toute évidence, en tant que créatures intelligentes, nous sommes obligés de reconnaître que nous avons contracté une dette envers Dieu, qui nous a créés et qui entretient notre vie. Puisque Jéhovah est notre Créateur, notre cœur devrait déborder de gratitude envers lui, qui donne la vie. Il est évident que Dieu, notre Créateur, a le droit et la sagesse de nous dire ce qui contribue à notre plus grand bonheur et à notre bien éternel, tant sur le plan physique que mental. Et cela, il l’a fait écrire dans sa Parole, la Bible. Si nous sommes sages, nous chercherons à nous acquitter de notre dette envers Dieu, car cela signifiera pour nous la vie éternelle dans le bonheur. Oui, nous rendrons à Dieu tout ce que nous lui devons. — Mat. 22:21a.
Toutefois, les ministres chrétiens sont, plus que tous les autres hommes en général, tenus de rendre à Dieu ce qu’ils lui doivent ; en effet, ne sont-ils pas voués pour faire sa volonté, et n’ont-ils pas symbolisé l’offrande de leur personne à Dieu par le baptême d’eau, deux obligations qui sont en elles-mêmes ce que tous nous devons rendre à Dieu ? Avez-vous fait l’offrande de votre personne à Dieu, et avez-vous été baptisé ? Dès lors, comment rendez-vous les choses de Dieu à Dieu ? Le faites-vous avec parcimonie, avec modération ou à contrecœur ? Ou bien rendez-vous à Dieu, généreusement, libéralement et avec empressement, ce qui lui est dû ? N’oubliez pas la déclaration suivante de l’apôtre Paul : “Celui qui sème chichement récoltera aussi chichement ; et celui qui sème libéralement récoltera aussi libéralement.” — II Cor. 9:6.
Pour rendre à Dieu ce que nous lui devons, il nous faut lui rendre un dévouement exclusif (Ex. 20:5, NW). Nous devons pour cela progresser vers la maturité. Comment ? En nous développant, en absorbant une nourriture spirituelle solide et en augmentant notre efficacité dans la prédication de la Parole de Dieu. Nous devons être décidés à mener une vie réellement chrétienne et à manifester les fruits de l’esprit. — Gal. 5:21-23 ; Héb. 5:14 à 6:3.
Pour rendre à Dieu ce qui lui est dû, il nous faut continuellement, et chaque jour, nous nourrir à la table spirituelle de Dieu. Chaque
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