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  • Jean
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • reprit les intéressés et corrigea leur façon de penser. — Luc 9:49-56.

      Dans les épisodes précités, la réaction des deux frères révèle qu’ils s’étaient mépris sur la situation et qu’ils n’avaient pas encore acquis la pondération, l’amour et la miséricorde qu’ils devaient développer beaucoup plus pleinement par la suite. Néanmoins, ils firent preuve en ces circonstances de fidélité et montrèrent qu’ils étaient des hommes énergiques et décidés. Canalisés dans la bonne direction, ces traits de personnalité feraient d’eux des témoins forts, résolus et loyaux. Jacques mourut en martyr sur l’ordre d’Hérode Agrippa Ier (Actes 12:1, 2). Quant à Jean, il continua, telle une colonne, de participer “à la tribulation et au royaume et à l’endurance, en compagnie de Jésus”; il devait être le dernier survivant des apôtres. — Rév. 1:9.

      Lorsque, manifestement par le truchement de leur mère, Jacques et Jean demandèrent à s’asseoir aux côtés de Jésus dans son Royaume, ils trahirent une ambition qui indigna le reste des apôtres. Toutefois, cette requête donna à Jésus une excellente occasion d’expliquer que le plus grand parmi eux serait celui qui servirait les autres. Sur quoi Jésus montra qu’il était lui-​même venu pour servir et donner sa vie comme rançon en échange de beaucoup (Mat. 20:20-28; Marc 10:35-45). Quelque égoïste que fût leur désir, cette anecdote prouve qu’ils avaient foi dans le Royaume, qu’ils le tenaient pour une réalité.

      Si Jean avait vraiment été l’homme introverti, faible, manquant d’esprit pratique et d’énergie que tant de commentateurs aiment à peindre, Jésus Christ n’aurait vraisemblablement pas fait appel à lui pour rédiger un livre aussi captivant et puissant que celui de la Révélation, dans lequel il encourage maintes fois ses disciples à vaincre le monde, annonce la prédication mondiale de la bonne nouvelle et proclame les jugements tonnants de son Père.

      Jean, il est vrai, s’étend davantage sur l’amour que les autres évangélistes. Toutefois, il ne faudrait pas voir là la marque d’une sentimentalité mièvre. Au contraire, l’amour est une qualité forte. La Loi et les Prophètes étaient intégralement fondés sur l’amour (Mat. 22:36-40). “L’amour ne passe jamais.” (I Cor. 13:8). “C’est un parfait lien d’union.” (Col. 3:14). En effet, l’amour que Jean célébrait est lié à des principes et il peut inciter celui qui le pratique à reprendre sévèrement, à discipliner et à corriger ses semblables autant qu’à leur témoigner de la bonté et de la miséricorde.

      Dans tous les passages des trois Évangiles synoptiques où il est question de lui, ainsi que dans tous ses écrits, Jean nous apparaît toujours doté de la même fidélité et du même amour puissant pour Jésus Christ et son Père, Jéhovah. Par ailleurs, il relève souvent les mauvais mobiles ou les défauts qui transparaissent dans les actions de ses personnages, ce qui dénote sa fidélité et sa haine du mal. Ainsi, il est le seul à nous apprendre que c’est Judas qui s’indigna lorsque Marie oignit les pieds de Jésus avec une huile coûteuse; d’ailleurs, il nous livre également le motif secret des doléances de Judas en signalant qu’il tenait la caisse et qu’il était voleur (Jean 12:4-6). Il précise également que Nicodème vint voir Jésus à la faveur de la nuit (Jean 3:2). Il nous révèle encore un grave défaut chez Joseph d’Arimathée en disant qu’il “était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs”. (Jean 19:38.) En effet, Jean n’admettait pas qu’on puisse se dire disciple de son Maître tout en rougissant de sa condition.

      Lorsqu’il écrivit son Évangile et ses lettres, Jean avait cultivé le fruit de l’esprit. Il le manifestait dans une bien plus grande mesure qu’à l’époque où, jeune homme, il ne fréquentait Jésus que depuis peu. Assurément, rien ne restait chez lui du disciple qui avait réclamé une place d’honneur dans le Royaume. C’est pourquoi nous trouverons dans ses écrits une expression de sa maturité ainsi que d’excellents conseils, qui nous aideront à imiter sa fidélité et son énergie.

  • Jean (La bonne nouvelle selon)
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • JEAN (LA BONNE NOUVELLE SELON)

      Le dernier rédigé des quatre récits consacrés à la vie et au ministère terrestres de Jésus Christ.

      RÉDACTEUR

      Bien que le rédacteur ne se nomme pas dans son Évangile, la quasi-totalité des biblistes s’accordent à penser qu’il s’agit de l’apôtre Jean. Voici quelques-unes des preuves internes qui l’attestent:

      a) De toute évidence, le rédacteur était de nationalité juive, car les opinions qui avaient cours chez les Juifs lui étaient familières. — Jean 1:21; 6:14; 7:40; 12:34.

      b) Il était originaire de Palestine, car il connaissait très bien le pays. En effet, les détails relatifs aux lieux mentionnés révèlent qu’il les avait vus de ses propres yeux. Citons: la différence entre “Béthanie, de l’autre côté du Jourdain” (Jean 1:28) et “Béthanie (...) proche de Jérusalem” (11:18); le jardin situé à l’endroit où Jésus avait été mis au poteau et le tombeau commémoratif tout neuf qui s’y trouvait (19:41); Jésus parla “dans le Trésor, alors qu’il enseignait dans le temple”. (8:20.) “C’était l’hiver, et Jésus circulait dans le temple, dans la colonnade de Salomon” (10:22, 23), entre autres descriptions rigoureusement exactes.

      c) Le témoignage même du rédacteur et d’autres faits indiquent qu’il était témoin oculaire de ce qu’il rapportait. Ainsi, il cite par leur nom les personnages qui parlent ou interviennent dans son récit (Jean 1:40; 6:5, 7; 12:21; 14:5, 8, 22; 18:10). Il introduit certaines indications temporelles au sujet des événements qu’il relate (4:6, 52; 6:16; 13:30; 18:28; 19:14; 20:1; 21:4). Discrètement, mais avec précision, il a coutume d’inclure des chiffres dans ses descriptions. — 1:35; 2:6; 4:18; 5:5; 6:9, 19; 19:23; 21:8, 11.

      d) Le rédacteur était apôtre. En effet, seul un apôtre a pu être témoin oculaire de tant d’épisodes du ministère de Jésus. En outre, sa connaissance profonde de la pensée de Jésus, de ses sentiments et des raisons qui le poussaient à agir révèle qu’il figurait au nombre des douze qui avaient accompagné le Maître tout au long de son ministère. Ainsi, il nous dit que Jésus posa une question à Philippe “pour le mettre à l’épreuve, car il savait, lui, ce qu’il allait faire”. (Jean 6:5, 6.) D’après le quatrième évangéliste, Jésus savait “en lui-​même que ses disciples murmuraient”. (6:61.) Il savait “tout ce qui lui arrivait”. (18:4.) En une certaine occasion, il “gémit dans l’esprit et se troubla”. (11:33; voir 13:21; 2:24; 4:1, 2; 6:15; 7:1.) Le rédacteur connaissait aussi les pensées et les impressions des apôtres, qui étaient parfois erronées, mais qui furent corrigées par la suite. — 2:21, 22; 11:13; 12:16; 13:28; 20:9; 21:4.

      Qui plus est, le rédacteur s’identifie au “disciple que

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