réagi par l’affirmative. Parmi les 67,4 pour cent qui avaient répondu par la négative, certains avaient émis ce genre de réflexions : “Je ne puis me faire à l’idée d’être vieille jusqu’à deux cents ans.” “Après avoir supporté mes trois gosses et ma femme pendant trente ans, il faudrait qu’on m’offre le Paradis.”

Or, pour l’immense majorité des humains qui ont l’approbation de Dieu, cette “offre” est précisément la vie éternelle dans la perfection sur une terre transformée en paradis (Luc 23:43). Non seulement le vieillissement cédera le pas à la vigueur de la jeunesse, mais Dieu sera avec l’humanité. “Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus.” — Rév. 21:3, 4.

Pensez aux efforts que les hommes ont faits dans le passé pour découvrir la Fontaine de Jouvence mythique alors qu’ils n’ont trouvé en fin de compte qu’amertume et désillusion. Demandez-​vous s’il ne vaudrait pas le temps et la peine de connaître le dessein divin relatif à l’homme et la terre. Certainement. L’homme est fait pour vivre, et vous avez la possibilité de vous trouver parmi les humains qui vont jouir de la vie éternelle.

La liberté de culte triomphe

De notre correspondant au Brésil

QUELS seraient vos sentiments si la police faisait irruption dans la salle où vous êtes réuni avec d’autres serviteurs de Dieu et ordonnait la fermeture de ce lieu de culte ? C’est précisément ce qui est arrivé aux Témoins de Jéhovah de Cachoeiras de Macacu et de Japuiba, dans l’État de Rio de Janeiro, le dimanche 13 juin 1976.

Qu’est-​ce qui provoqua cette intervention ? Le fait que certains Témoins avaient usé du droit que leur donnent aussi bien la Bible que la loi de refuser que l’on pratique une transfusion sanguine à leur fils.

Exposé des faits

Le vendredi 11 juin, un jeune homme de 17 ans, César de Souza Correa, s’était blessé accidentellement avec un fusil de chasse. Ses parents l’avaient transporté à l’hôpital de Cachoeiras de Macacu où il avait été admis vers 8 heures du matin.

Les infirmières et le médecin de garde s’étaient rendu compte que le jeune homme faisait une hémorragie interne et qu’il avait perdu beaucoup de sang. Le père de César, Octavio Luiz Correa, supplia donc un ami chirurgien à qui il avait demandé de venir faire tout son possible pour sauver son fils, mais de ne pas lui transfuser du sang, traitement auquel il s’opposait pour des raisons de conscience. À part cela, Octavio ne fit rien pour entraver les soins prodigués à son fils dans l’hôpital et ne pénétra pas dans le bloc opératoire. Malheureusement, César mourut au cours de l’opération, malgré la transfusion qui lui