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Son existence préhumaineLa Tour de Garde 1963 | 15 janvier
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venait de dire aux Juifs que Dieu était son Père, laissant entendre par là que lui-même était le Fils de Dieu. Il leur avait dit : “ Personne ne les ravira [mes brebis] de ma main. Mon Père, ce qu’il m’a donné est plus précieux que tout, et personne ne peut le ravir de la main de mon Père. Moi et mon Père, nous sommes un. ”
67 L’argument utilisé par Jésus immédiatement après cette déclaration prouve qu’il ne prétendait pas être Dieu et qu’il ne disait pas non plus que lui et son Père céleste étaient un seul Dieu, un Dieu trinitaire composé du Père, de lui-même et d’une troisième personne, “ Dieu le Saint-Esprit ”. Jésus ne déclara pas : “ Moi, le Père et le Saint-Esprit, nous sommes un. ” Il ne fit aucune mention du “ Saint-Esprit ”. — Jean 10:28-30, Li.
68. Par son emploi de Psaume 82:6, comment Jésus prouva-t-il qu’il ne prétendait pas être Dieu en disant : “ Moi et le Père nous sommes un ? ”
68 Jésus maintenait qu’en disant “ Moi et le Père nous sommes un ”, il ne prétendait pas être Dieu. En effet, il soutenait devant ces Juifs qu’il disait être moindre que Dieu, son Père. Il leur rappela que dans le Psaume 82:6, leur propre loi qualifiait de “ dieux ” les juges humains condamnés par “ la parole divine ” et que ce passage de l’Écriture ne pouvait pas être abrogé. Les Juifs ne pouvaient nier l’existence de ce passage et ils ne pouvaient l’ôter de leurs Écritures inspirées. Et cependant, quand Jésus-Christ, qui avait accompli tant d’œuvres merveilleuses parmi les Juifs, déclara que Dieu était son Père et que lui-même était simplement le Fils de Dieu, ils l’accusèrent de blasphème et voulaient le lapider. Pourtant, les hommes que le Psaume 82 qualifie de “ dieux ” étaient moindres que Jésus car celui-ci avait été sanctifié et envoyé dans le monde par le Père céleste. Si Asaph pouvait composer un psaume où les juges humains d’Israël sont appelés “ dieux ” sans qu’il y ait blasphème, il y en avait moins encore quand Jésus se déclara seulement le Fils de Dieu et non un dieu. — Voir le titre du Psaume 82.
69. a) Jusqu’ici, que n’avons-nous pas trouvé relativement à Jésus-Christ dans les écrits de Jean ? b) Pourquoi le lecteur est-il invité à nous suivre dans notre examen des écrits de Jean ?
69 Ainsi, pas une seule fois jusqu’ici nous n’avons trouvé dans les écrits de Jean un endroit où Jésus-Christ se dit Dieu ou permet aux autres de l’appeler Dieu. Mais les défenseurs de la Trinité répondront sans doute que nous n’avons pas encore examiné dans les écrits de Jean tous les textes qui se rapportent à ce sujet, qu’il en existe d’autres où Jésus se dit Dieu et se laisse appeler Dieu, et que ces passages prouvent le bien-fondé de la traduction suivante de Jean 1:1, que l’on trouve dans tant de Bibles : “ Et la Parole [ou le Verbe, Logos] était Dieu. ” Aussi, les trois parties suivantes de notre étude de “ La Parole ” seront-elles consacrées à ces textes et nous invitons le lecteur à les examiner avec nous.
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Témoins à l’écoleLa Tour de Garde 1963 | 15 janvier
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Témoins à l’école
LEÇON DE LANGUE
LES parents d’une jeune élève de quatrième, à New York, nous écrivent l’expérience suivante : “ La classe avait étudié les langues et l’origine des différentes langues. Les élèves eurent à rédiger un exposé à ce sujet. Tandis que ses compagnes épuisaient toutes les matières contenues dans l’encyclopédie, notre fille, grâce à son étude de la Bible, savait où trouver la vérité. Elle rédigea une dissertation où elle expliquait ce qui se passa à l’époque de la construction de la tour de Babel. Également, elle se procura auprès du serviteur aux publications la brochure “ Cette bonne nouvelle du Royaume ” en cinquante langues et emporta le tout à l’école afin de prouver ce qu’elle avançait. La rédaction et la diversité des langues illustrée par les brochures firent sur la maîtresse une si vive impression qu’elle dressa un étalage où elle plaça toutes les
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