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La vigne dont le vin réjouit Dieu et l’hommeLa Tour de Garde 1979 | 15 mars
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(Mat. 16:16.) Pierre lui avait encore dit en une autre occasion: “Voici, nous avons tout quitté et nous t’avons suivi. Qu’y aura-t-il réellement pour nous?” (Mat. 19:27). Les apôtres ayant pris pareille résolution, ce que Jésus déclara, et qui s’adressait essentiellement à eux, a dû les purifier, les laisser dans une condition spirituelle ‘pure’. Tous les “sarments” qui resteraient dans cette condition ‘pure’ pourraient se consacrer entièrement au rôle qui avait été assigné à cette “vraie vigne”, ce qui concourrait à réjouir Dieu et les hommes.
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Les fruits qui glorifient DieuLa Tour de Garde 1979 | 15 mars
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Les fruits qui glorifient Dieu
1. Compte tenu de ce qu’il déclara en Ézéchiel 15:1-5, quelle est la principale utilité d’une vigne pour Jéhovah?
À QUOI sert une vigne? Il y a longtemps, Celui qui planta la première vigne posa cette question à son prophète Ézéchiel. Il lui dit: “Fils d’homme, en quoi le bois de la vigne est-il différent de tout autre arbre, le sarment, qui se trouve parmi les arbres de la forêt? En tire-t-on une barre pour faire avec elle quelque ouvrage? Est-ce qu’on en tire une cheville pour y suspendre un ustensile quelconque? (...) Voici, lorsqu’il est intact, on ne l’utilise à aucun ouvrage.” (Ézéch. 15:1-5). Il est donc clair qu’une vigne sert tout d’abord à porter du fruit, les délicieux raisins dont on fera du vin. — Juges 9:13.
2. D’après les paroles de Jésus rapportées en Jean 15:16, et compte tenu de l’utilité de la vigne, dans quel but Jésus choisit-il les “sarments” apostoliques?
2 Jésus se servit de vin pour célébrer sa dernière Pâque avec ses apôtres. Après ce repas, il donna l’illustration de la “vraie vigne” et de ses “sarments”. C’est en pensant à cela qu’il put dire à ses onze apôtres fidèles: “Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais moi qui vous ai choisis, et je vous ai établis pour que vous alliez, et que vous continuiez à porter du fruit, et que votre fruit demeure; afin que tout ce que vous demanderez au Père [Celui qui a planté la vigne] en mon nom, il vous le donne [pour vous aider à porter du fruit].” — Jean 15:16.
3. Pourquoi élague-t-on une vigne chaque saison? Quelle leçon devrait en tirer tout “sarment” de la “vraie vigne” qui apprécie son privilège?
3 Pour assurer à la vigne une production maximale, on l’élague chaque saison. Cela correspond à ce que déclara Jésus, la “vigne” spirituelle, savoir: “Tout sarment en moi qui ne porte pas de fruit, il l’enlève (...). Si quelqu’un ne demeure pas en union avec moi, il est jeté dehors comme le sarment et il se dessèche; puis on ramasse ces sarments et on les jette au feu, et ils brûlent.” (Jean 15:2, 6). Quelle leçon tirons-nous de ces paroles? Si quelqu’un est un “sarment” de la “vigne” spirituelle et apprécie le privilège qui est le sien, il ne voudra nullement être élagué. Qu’il porte donc du fruit, et qu’il le fasse en abondance!
LE FRUIT
4. En quoi consiste le “fruit”, selon Ésaïe 5:7?
4 Mais quel fruit? Le fruit, et en l’occurrence le raisin, ne représente pas les disciples du Christ. Ce sont les sarments qui figurent les disciples engendrés de l’esprit. Les Écritures inspirées indiquent ce que symbolise le fruit porté par ces sarments. Par exemple, quand Jéhovah compara l’antique Israël à une vigne, il précisa à quel fruit il s’attendait en disant: “La vigne de Jéhovah des armées, c’est la maison d’Israël, et les hommes de Juda sont la plantation qu’il affectionnait. Et il espérait l’équité, mais voici la violation de la loi; la justice, mais voici une clameur [comme celle de l’antique Sodome].” — És. 5:7; Gen. 18:21; 19:13.
5. Quelles choses plus importantes de la Loi de Dieu les chefs religieux du temps de Jésus négligeaient-ils? Qu’enseignaient-ils en fait de doctrines?
5 Ainsi, Jéhovah, Celui qui avait planté cette “vigne” typique d’Israël, s’attendait à récolter entre autres fruits l’équité et la justice, le contraire de la violation de la loi et d’une conduite scandaleuse. Or, l’équité et la justice faisaient défaut en Israël aux jours de Jésus. Peu avant de subir le martyre à Jérusalem, il dit aux hypocrites qu’étaient les scribes et les Pharisiens: “Vous donnez le dixième de la menthe, et de l’aneth odorant, et du cumin, mais vous avez négligé les choses plus importantes de la Loi, à savoir la justice et la miséricorde et la fidélité.” (Mat. 23:23). Il leur dit encore au sujet de la violation de la Loi divine: “Vous [scribes et Pharisiens] avez rendu inopérante la parole de Dieu à cause de votre tradition.” “Ils enseignent pour doctrines des commandements d’hommes.” — Mat. 15:6, 9.
6, 7. a) Étant donné ce que Dieu attendait de l’Israël charnel, quel fruit espère-t-il récolter sur les “sarments” de la “vraie vigne”? Comment ce fruit doit-il se manifester? b) Quelles sont les deux façons dont Israël commettait l’adultère aux jours de Jérémie?
6 L’équité, la miséricorde, la fidélité, la justice, l’observance de la Loi divine et non pas sa falsification, étaient autant de fruits que Jéhovah espérait récolter de la “vigne” typique d’Israël. Conséquent avec lui-même, il s’attend à ce que les “sarments” de la “vraie vigne” produisent le même genre de fruit. Il désire voir ces “sarments” ornés des beaux traits de personnalité que manifesta le Christ. Mais pour que fruit il y ait, il faut plus que la possession stérile de cette personnalité.
7 Il faut que ces traits de personnalité s’expriment activement. Ainsi, au temps du prophète Jérémie, Jéhovah fit part de sa déception devant le fruit que lui offrait la “vigne” typique d’Israël. Il déclara: “Sur toute colline haute et sous tout arbre touffu tu te vautrais, te prostituant. Et quant à moi, je t’avais plantée comme un cépage de choix, rouge, qui était tout entier une vraie semence. Comment donc as-tu été changée à mon égard en sarments dégénérés de vigne étrangère? (...) Comment peux-tu dire: ‘Je ne suis pas souillée. Je n’ai pas marché à la suite des Baals’?” (Jér. 2:20-23). Le fruit que Jéhovah attendait de la “vigne” typique d’Israël incluait donc aussi la pureté morale et Son adoration exclusive. Mais au lieu de ce fruit, Jéhovah trouva sur les sarments la fornication et l’adultère
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