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La foi avec l’amourLa Tour de Garde 1950 | 15 avril
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du livre écrit pour moi. Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cœur. ” — Ps. 40:8, 9 ; Héb. 10:5-10.
11. Au lieu d’une exhibition personnelle, qu’est-ce qui compte aux yeux de Dieu dans un sacrifice ?
11 Les frères spirituels de Christ qui sont appelés à hériter avec lui du trône céleste à la droite de Dieu sont exhortés à mettre leur vie humaine à son service. Paul leur écrit pour leur dire : “ Je vous exhorte donc mes frères, par les compassions de Dieu, que vous offriez vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui est votre service raisonnable. ” En agissant ainsi il n’est pas utile de faire quelque chose de spectaculaire en vue de gagner la renommée d’un grand martyr. Pour être fidèle, il nous suffit simplement d’apprendre ce qu’est la bonne, l’acceptable et parfaite volonté de Dieu et ensuite, tranquillement, régulièrement et fermement, agir de manière à lui faire plaisir et à le glorifier. En apprenant à discerner quelle est sa volonté notre état d’esprit se transformera, et nous ne nous conformerons plus aux obligations du présent monde égoïste en cherchant à nous poser en martyr par vanité personnelle. Notre obéissance fidèle aux commandements et à la volonté de Dieu prouvera notre entière perfection dans l’amour pour Dieu. En récompense, il nous trouvera dignes d’être préservés à toujours dans le Monde Nouveau. (Rom. 12:1, 2, David Martin) Ainsi, ce n’est pas une mort grandiose, à l’instar d’un martyr, qui impressionne Dieu. Ce qui compte, c’est l’obéissance loyale et sans affectation. C’est cela qui prouve notre amour pour lui. Cette qualité se trouve ainsi fortifiée et perfectionnée en nous-mêmes. Aussi, nous répétons le conseil et avertissement de l’apôtre qui nous dit : “ Et quand je distribuerais tous mes biens en aliments, et que je livrerais mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas l’amour, cela ne me sert de rien. ” — I Cor. 13:3, Lausanne.
12. La voie de l’amour est plus excellente que quoi ? Qu’est-ce qui nous aide à la suivre ?
12 En définitive, la voie de l’amour est la seule qui nous soit profitable devant Dieu. La voie de l’amour est plus excellente que celle qui consiste à continuer simplement à se servir des dons et talents qui pourraient nous être miraculeusement accordés par l’esprit ou force active de Dieu. Puisque ces dons miraculeux ne sont plus accordés aujourd’hui, il est pour nous plus nécessaire que jamais de cultiver cet amour. L’esprit divin peut nous aider en ceci à marcher vers la perfection. w 15/11/49.
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Extrait de l’Annuaire 1950 des témoins de JéhovahLa Tour de Garde 1950 | 15 avril
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Extrait de l’Annuaire 1950 des témoins de Jéhovah
Italie (Suite et fin)
Près de 300 frères et sœurs assistèrent à l’assemblée, se régalant de la bonne nourriture spirituelle que Jéhovah donne à son peuple en de telles occasions. Le dimanche matin, le plus grand théâtre de la ville était bondé, plus de 2 000 personnes s’y pressaient. Les portes devaient être fermées quelques minutes avant 10 heures 30, heure fixée pour la conférence. Beaucoup durent faire demi-tour, mais non sans avoir reçu une brochure. Il n’y avait plus la moindre petite place ; même les couloirs entre les sièges étaient occupés. Attentif, l’auditoire montra son appréciation et son approbation pour la vérité en applaudissant plusieurs fois pendant et à la fin de l’exposé.
Toutefois, avant la clôture de la réunion, un jeune religioniste qui, dans le fond de la salle, avait pris des notes sous la dictée de deux prêtres, se dirigea vers la tribune les bras levés et criant, demanda à être entendu. Le président expliqua calmement qu’après la clôture de la réunion, on répondrait en particulier et personnellement aux questions de chacun. Évidemment ce fanatique était décidé à provoquer du désordre dans notre réunion publique et à en profiter pour répandre sa propagande religieuse. Avec le clergé il constatait sans doute que le nombre des chaises inoccupées des églises étaient nombreuses et il cherchait l’occasion d’haranguer la foule ailleurs. Aussitôt l’assemblée terminée, poussé par ses conseillers cléricaux, il grimpa à la tribune, gesticula comme un forcené et beugla à gorge déployée pour attirer l’attention des gens. Les deux prêtres, dans le fond de la salle, tête baissée pour cacher leur col boutonné par derrière, sifflaient et criaient tout en approuvant, espérant soulever une vague d’enthousiasme en faveur de leur suppôt. Mais cela ne prit pas. L’auditoire fit avorter cette tentative de prosélytisme religieux. Au lieu d’applaudir et de donner la parole à l’énergumène, l’assistance étouffa ses protestations sous les cris de “ Fascistone ! ” “ Vergogna ! ” “ Combien te paye-t-on pour cela ? ” Voyant que tout n’allait pas comme il l’espérait, l’intrus dégringola de la tribune et disparut en vitesse, et les deux prêtres avec lui. Alors, tranquillement et en bon ordre, l’auditoire quitta le théâtre et tout le monde accepta avec joie la brochure gratuite. Comme celui de Haman, le complot des religionistes échoua et ce fut même un bon témoignage dans la ville, car les gens désapprouvèrent avec mépris la tactique fourbe des pantins papistes. Ils tombèrent dans le fossé qu’ils avaient creusé pour d’autres, et une fois de plus Jéhovah nous accorda la victoire.
L’événement le plus important de l’année fut probablement l’arrivée en Italie de 28 ministres préparés à Galaad, l’école biblique de la Tour de Garde. Ces jeunes hommes et jeunes femmes s’installèrent dans cinq villes de la presqu’île, de Milan, grande ville industrielle du nord, à Palerme en Sicile, au delà de la pointe sud de l’Italie. Depuis leur arrivée au printemps un monceau de témoignages, formé des publications bibliques répandues, a été dressé dans les villes où ils travaillent comme pionniers spéciaux. Ces frères et sœurs ont eu le privilège d’utiliser dans le champ le livre “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ! ”, publié récemment en italien. Quel merveilleux début pour leur ministère !
Ce fut pour nous une surprise agréable lorsqu’en décembre 1948 le gouvernement nous autorisa subitement à importer 15 tonnes de ce nouveau livre. Afin de respecter le délai de quatre mois imposé par les autorités, les frères à Brooklyn accélérèrent l’impression du livre et le deuxième jour d’avril plus de 50 000 beaux livres reliés se trouvaient en bon état dans notre filiale à Rome. C’est pourquoi les gradués de Galaad, nouvellement arrivés, purent dès leur premier mois de service en Italie se servir de cette arme merveilleuse pour attaquer les mensonges religieux. D’autres mois de louanges joyeuses suivirent et maintenant ces frères et sœurs commencent à se familiariser avec la langue et la parlent couramment en conduisant des études bibliques
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