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  • Syrie
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    • chez eux (II Rois 6:8-23). Pour des détails supplémentaires sur les rapports des Syriens avec le prophète, voir l’article ÉLISÉE.

      Les Syriens étaient des Sémites, donc très proches des Israélites avec qui ils avaient des liens étroits. Pourtant, au VIIIe siècle avant notre ère, leurs langues étaient assez dissemblables l’une de l’autre pour qu’un Juif ne puisse pas comprendre l’araméen (II Rois 18:26-28; És. 36:11, 12; voir ARAMÉEN [La langue araméenne]). Sur le plan religieux, il y avait également beaucoup de différences entre les Syriens polythéistes et les Juifs. Ce n’est que lorsque ces derniers apostasièrent que le culte des dieux syriens fut autorisé sur le territoire d’Israël. — Juges 10:6; II Rois 16:10-16; II Chron. 28:22, 23.

      AU PREMIER SIÈCLE

      La Syrie des temps apostoliques correspondait à la province romaine annexée à l’Empire par Pompée en 64 avant notre ère. Cette province recouvrait la plus grande partie de l’ancien territoire syrien ainsi que toute la Palestine. À l’époque de la naissance de Jésus, elle avait pour gouverneur Quirinius, légat de l’empereur Auguste, qui résidait à Antioche, capitale de la province, la troisième plus grande ville de l’Empire romain, située sur le fleuve Oronte (Luc 2:1, 2). Jésus limita son ministère à la seule Palestine, mais la rumeur au sujet de ses merveilleux miracles se répandit “dans toute la Syrie”. — Mat. 4:24.

      Quand les chrétiens de Jérusalem furent dispersés par les persécutions qui se déclenchèrent après la lapidation d’Étienne, certains d’entre eux apportèrent la bonne nouvelle dans la capitale syrienne d’Antioche. Les Juifs furent les premiers à entendre le message, puis ce fut le tour des gens appartenant à d’autres groupes nationaux. Barnabas et Paul contribuèrent tous deux à édifier la congrégation d’Antioche. C’est dans cette ville de Syrie que, “par la providence divine, les disciples furent appelés chrétiens” pour la première fois. — Actes 11:19-26; Gal. 1:21.

      Vers l’an 46, pendant le règne de l’Empereur Claude, lors d’une grande famine les chrétiens d’Antioche et des environs confièrent à Paul et à Barnabas des secours à distribuer à leurs frères de Jérusalem (Actes 11:27-30). La lettre sur la circoncision envoyée par les apôtres et les anciens de Jérusalem était adressée notamment aux congrégations d’Antioche, de Syrie et de Cilicie (région voisine) (Actes 15:23). Pendant les années durant lesquelles Paul poursuivit ses nombreux voyages missionnaires, il choisit Antioche comme quartier général. — Actes 15:40, 41; 18:18; 20:3; 21:3; Gal. 2:11; voir ARAM; ASSYRIE.

  • Syrophénicienne
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    • SYROPHÉNICIENNE

      Terme appliqué en Marc 7:26 à une femme non israélite de la région de Tyr et Sidon. Puisque ce terme combine les mots “syrien” et “phénicien”, il tire sans doute son origine du fait que la Phénicie avait été englobée dans la province romaine de Syrie. Ailleurs, la femme syrophénicienne est dite être une femme khananaïa (littéralement, cananéenne; mot traduit par “phénicienne” dans la Traduction du monde nouveau) (Mat. 15:22). En effet, les premiers occupants de la Phénicie descendaient de Canaan. Avec le temps, le vocable “Canaan” en vint à désigner essentiellement la Phénicie. Cette femme est qualifiée de “grecque”, parce que telle était probablement la nationalité de ses parents. — Marc 7:26.

  • Syrte
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    • SYRTE

      Nom grec de deux golfes situés à l’intérieur de la grande échancrure du littoral nord-africain. On appelait le golfe à l’ouest (entre Tunis et Tripoli) la Petite Syrte (maintenant le golfe de Gabès). Juste à l’est se trouvait la Grande Syrte, l’actuel golfe de Sidra. Les marins de l’Antiquité redoutaient ces deux golfes à cause de leurs bancs de sable imprévisibles, qui étaient constamment déplacés par les marées. À propos des vaisseaux qui avaient été entraînés vers ces écueils, Strabon, géographe du Ier siècle de notre ère, a rapporté qu’‘un simple canot y échappait rarement’.

      Quand l’apôtre Paul a été emmené prisonnier à Rome, un grand vent du nord-est a emporté le bateau sur lequel il voyageait, alors qu’il naviguait au sud de la Crète. Cependant, l’équipage craignait qu’il n’échoue sur la “Syrte”, manifestement sur les bancs de sable, peut-être mouvant, du golfe de Sidra. — Actes 27:14-17.

  • Systèmes de choses
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    • SYSTÈMES DE CHOSES

      Dans les Écritures grecques chrétiennes, le mot aïôn est traduit plus de trente fois par l’expression “système de choses”.

      Au sujet de ce terme grec, R. Trench (Synonyms of The New Testament, 9e édition, réimpression de 1961, pp. 202, 203) explique: “À l’instar de kosmos [monde], il a d’abord une signification concrète, sur laquelle vient se greffer une acception morale. Fondamentalement, il désigne un temps, long ou court, dans sa durée ininterrompue; (...) toutefois, il décrit essentiellement le temps comme condition d’existence de toutes choses créées et comme mesure de leur existence (...). C’est ainsi que dans son sens temporel il en est venu à évoquer tout ce qui existe dans le monde, tout ce qui est soumis au temps (...), puis, dans son sens moral, le cours des affaires de ce monde.” À l’appui de cette dernière idée, R. Trench cite cette définition de l’helléniste allemand C. Grimm: “L’ensemble des choses qui se manifestent visiblement au fil du temps.”

      Ainsi, aïôn signifie avant tout “âge” ou “temps d’existence”. Les Écritures l’appliquent souvent à une période de temps longue (Actes 3:21; 15:18), voire infinie (l’éternité). — Marc 3:29; 11:14; Héb. 13:8.

      Toutefois, lorsque le contexte évoque ce qui caractérise une époque plutôt que le temps lui-​même, il convient de rendre aïôn par “système de choses” ou “état de choses”. À propos de l’utilisation de aïônés (au pluriel) en Hébreux 1:2, Parkhurst emploie l’expression “ce système de choses”. — A Greek and English Lexicon to the New Testament, p. 17.

      Pour illustrer l’opportunité de traduire aïôn par “système de choses” ou “état de choses”, on peut se souvenir de Galates 1:4 où Paul écrit: “Il [Jésus] s’est donné lui-​même pour nos péchés, afin de nous délivrer du présent système de choses [aïôn] méchant, selon la volonté de notre Dieu et Père.” Dans ce passage, certaines versions traduisent aïôn par “âge”. Cependant, il est évident que le sacrifice rédempteur du Christ n’avait pas affranchi les premiers chrétiens d’un âge ou d’une période de temps à proprement parler. En effet, ceux-ci continuaient à vivre dans le même temps que le reste des humains. En revanche, ils avaient été délivrés de l’état ou du système de choses qui caractérisait cette période. — Voir Tite 2:11-14.

      C’est ainsi que Paul pouvait adresser cette exhortation aux chrétiens de Rome: “Ne vous modelez plus sur ce système de choses-​ci, mais transformez-​vous en renouvelant votre esprit.” (Rom. 12:2). Ce n’était pas le temps lui-​même qui était à l’origine de la mode, du modèle que suivaient alors les gens, mais plutôt les normes, les pratiques, les manières, les coutumes, les comportements, les façons de penser et de vivre, et bien d’autres facteurs propres à ce temps-​là. En Éphésiens 2:1, 2, l’apôtre rappelle à ses lecteurs: “Vous [étiez] morts dans vos fautes et vos péchés, dans lesquels vous marchiez jadis, selon le système de choses [“la tendance”, Ku, note en bas de page; “la manière de vivre”, Bible en français courant] de ce monde.” À propos de ce texte, un ouvrage biblique (The Expositor’s Greek Testament, vol. III, pp. 282, 283) montre que le temps n’est ni le seul ni même le premier élément impliqué par aïôn. À l’appui de la traduction “manière de vivre”, il déclare: “(...) ce terme couvre les notions de substance, d’événement et de continuité limitée. La manière de vivre d’un monde mauvais est elle-​même mauvaise, et quiconque est en accord avec elle vit nécessairement dans les fautes et les péchés.”

      LES DIFFÉRENTS ‘ÂGES’, ‘ÉTATS’ OU ‘SYSTÈMES DE CHOSES’

      En Hébreux 1:2, Jésus est présenté comme celui par qui Dieu a fait “les systèmes de choses [pluriel de aïôn]” (“tout ce qui existe”, Le livre, Farel). Il y a donc plusieurs états ou systèmes de choses qui ont existé par le passé, qui existent actuellement, ou qui existeront dans l’avenir. Évidemment, ceux que Dieu a produits par l’entremise de son Fils sont des systèmes de choses justes.

      Par exemple, par l’alliance de la Loi, Dieu a inauguré ce qu’on pourrait appeler l’ère judaïque. Toutefois, là encore, ce qui a distingué cette période de l’Histoire (pour ce qui est des rapports de Dieu avec l’homme), c’est l’état de choses et les traits particuliers inhérents à l’alliance de la Loi. Citons: une prêtrise, un ensemble de sacrifices et de préceptes alimentaires, un mode d’adoration centré sur un tabernacle ou un temple, qui comprenait des fêtes et des sabbats constituant des types ou des ombres prophétiques, une structure nationale, qui en est venue à inclure un roi humain. En l’an 33, Dieu a pour ainsi dire cloué l’alliance de la Loi au poteau de supplice de son Fils. Plus tard, il l’a officiellement déclarée ancienne en concluant une nouvelle alliance avec les disciples du Christ. — Col. 2:13-17; Héb. 8:13.

      C’est de toute évidence pour cette raison qu’en Hébreux 9:26 nous lisons au sujet du Christ: “À la conclusion des systèmes de choses, il s’est manifesté une fois pour toutes afin d’abolir le péché par son propre sacrifice.” Malgré tout, les derniers traits distinctifs de cette ère n’ont disparu qu’en l’an 70, lorsque Jérusalem et son temple ont été rasés et que le peuple juif a été dispersé. Bien que Massada, dernière forteresse judéenne, ne soit tombée que trois ans plus tard (en 73) aux mains des Romains, c’est la destruction de Jérusalem qui a mis fin à la prêtrise, aux sacrifices et au culte prescrits par la Loi. Elle a aussi marqué la fin d’Israël en tant que nation organisée par Dieu. C’est sans doute la raison pour laquelle plusieurs années après la mort du Christ, mais avant la ruine de Jérusalem par les Romains, l’apôtre Paul pouvait citer des événements de l’histoire d’Israël et dire: “Or ces choses leur arrivaient comme exemples, et elles ont été écrites pour nous servir d’avertissement, à nous sur qui sont venues les fins des systèmes de choses.” — I Cor. 10:11; voir Matthieu 24:3; I Pierre 4:7.

      Par son sacrifice rédempteur et la nouvelle alliance qu’il validait, Jésus Christ a été utilisé par Dieu pour établir un autre système de choses qui concernait essentiellement la congrégation des chrétiens oints (Héb. 8:7-13). Cela marquait le début d’une ère nouvelle qui serait caractérisée par les réalités préfigurées dans l’alliance de la Loi. Pour ceux qui étaient admis dans la nouvelle alliance, il en est résulté un ministère de réconciliation, une opération plus puissante de l’esprit saint, un culte qui ne consistait plus en des sacrifices d’animaux offerts dans un temple matériel mais en des sacrifices spirituels présentés dans un temple spirituel (I Pierre 2:5), des révélations sur le dessein divin, et des rapports avec Dieu qui inauguraient un nouveau mode de vie. Ce sont là autant de caractères saillants du système de choses apporté par le Christ.

      UN ÂGE OU SYSTÈME DE CHOSES INJUSTE

      Quand Paul a parlé à Timothée de ceux qui étaient “riches dans le présent système de choses”, il ne pensait visiblement pas au système de choses ou ère judaïque. En effet, dans son ministère, Timothée n’avait pas seulement affaire à des chrétiens juifs, et la richesse des chrétiens non juifs qui l’entouraient ne dépendait vraisemblablement pas du système judaïque (I Tim. 6:17). De même, lorsqu’il constate que Démas l’a abandonné “parce qu’il a aimé le présent système de choses”, Paul veut sans doute dire que Démas s’est attaché non au système juif, mais à l’état de choses qui règne dans le monde en général et au mode de vie qui lui est propre. — II Tim. 4:10; voir Matthieu 13:22.

      L’aïôn ou système de choses du présent monde existait déjà avant la conclusion de l’alliance de la Loi. Il s’est prolongé parallèlement à l’aïôn ou état de choses engendré par cette alliance, et il lui a survécu. Il est probablement apparu quelque temps après le déluge, quand a pris naissance un mode de vie marqué par l’injustice, le péché, la rébellion contre Dieu et contre sa volonté. Paul pouvait donc parler du “dieu de ce système de choses” qui aveugle l’esprit des incrédules, c’est-à-dire Satan, le Diable (II Cor. 4:4; voir Jean 12:31). De fait, c’est en bonne partie l’influence et la domination de Satan qui ont façonné l’aïôn de ce monde et qui lui ont donné son esprit et ses traits distinctifs (voir Éphésiens 2:1, 2). À propos de Romains 12:2, le commentaire suivant a été fait (The Expositor’s Greek Testament, vol. II, p. 688): “Sans même parler d’une véritable compromission, une conformité apparente ou superficielle à un système dominé par un tel esprit pourrait être fatale à la vie du chrétien.” Cet aïôn devait durer encore longtemps après la mort de l’apôtre.

      En Matthieu 13:37-43, Jésus explique la parabole du semeur par ces mots: “Le champ, c’est le monde [kosmos] (...). La moisson, c’est la conclusion d’un système de choses [aïôn] (...). De même donc que la mauvaise herbe est ramassée et brûlée au feu, ainsi en sera-​t-​il à la conclusion du système de choses.” Ici, certaines traductions, comme Jérusalem et Segond, traduisent indifféremment kosmos et aïôn par “monde”. Pourtant, il est clair que le cultivateur de l’illustration ne va pas brûler le “champ”, qui représente le “monde”, mais seulement la mauvaise herbe. Par conséquent, ce n’est pas le “monde [kosmos]” qui se termine ou se ‘conclut’, mais le “système de choses [aïôn]”. Dans sa traduction, J. Darby rend le passage précité comme suit: “Le champ, c’est le monde (...); et la moisson, c’est la consommation du siècle (...). Comme donc l’ivraie est cueillie et brûlée au feu, il en sera de même à la consommation du siècle.”

      Jésus a bien montré que le blé figurait ses vrais disciples, les chrétiens oints, tandis que la mauvaise herbe

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