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Les qualités nécessaires pour jugerLa Tour de Garde 1977 | 15 juin
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désirer retrouver la faveur de Jéhovah. — Luc 15:17, 18.
16. Quand des exclus demandent à être réintégrés, que doivent déterminer les anciens ? Quelles questions peuvent-ils se poser ?
16 Cependant, les anciens doivent faire preuve de bon sens quand ils examinent la demande de réintégration d’un exclu. Il ne s’agit pas d’accepter de nouveau une personne simplement parce qu’elle le demande. Encore faut-il être autorisé par les Écritures à réintégrer quelqu’un qui a commis le mal et qui a jeté l’opprobre sur le nom de Jéhovah et sur la congrégation. Avant de prendre une décision dans ce sens, les anciens devront d’abord déterminer si le pécheur s’est vraiment repenti. A-t-il fait des œuvres qui conviennent à la repentance (Actes 26:20) ? C’est évidemment autre chose que de simples paroles. De telles œuvres doivent être manifestes. Comment la personne se conduit-elle ? Depuis combien de temps ? Que révèle son état de cœur ? A-t-elle étudié régulièrement la Parole de Dieu et s’est-elle efforcée de la mettre en pratique pour réformer sa conduite (Jér. 10:23, 24) ? Reconnaît-elle vraiment que lorsqu’elle a commis sa faute elle a péché contre Jéhovah ? A-t-elle opéré des changements notables en bien, et ces changements sont-ils motivés par la tristesse conforme à la volonté de Dieu et non pas simplement par le regret d’avoir été confondue ? Ce sont là autant de questions que les anciens garderont présentes à l’esprit au cours de leur entretien avec la personne. Ils seront ainsi mieux à même de décider s’il y a lieu ou non de la réintégrer dans la congrégation.
17. a) Comment les anciens peuvent-ils agir pour juger avec sagesse et miséricorde ? b) Quels bienfaits en retireront-ils eux-mêmes ?
17 Il arrive parfois qu’au cours de l’audition d’une personne accusée d’avoir commis certains péchés on entende des témoignages contradictoires. Cependant, si elle demande à être réintégrée, les anciens ne se montreront pas déraisonnables en cherchant absolument à lui faire admettre point par point les péchés pour lesquels on n’avait pu établir clairement sa culpabilité. Jugez plutôt la question dans son ensemble. Voyez si la personne exclue se repent ou non des péchés dont elle s’est effectivement rendue coupable et pour lesquels des preuves évidentes ont été apportées. Dans des affaires qui impliquaient des transactions commerciales ou des dettes qui sont toujours en suspens, il n’est peut-être pas nécessaire d’insister dans chaque cas, par exemple en cas de fraude, pour faire de la restitution ou du remboursement le préalable de la réintégration. Toutefois, si tout le monde est d’accord, les anciens peuvent apporter leur aide pour déterminer ce qu’il est raisonnable de faire sous ce rapport. Il est sage de contrebalancer le jugement équitable et le sens de la justice par la miséricorde (Jacq. 2:13). En agissant ainsi, les anciens pourront espérer être traités avec miséricorde s’il leur arrive par la suite d’être eux-mêmes jugés.
DES BIENFAITS MAINTENANT ET PLUS TARD
18. Que pouvons-nous tous faire pour observer les règles de justice de Jéhovah, et quels bienfaits en retirerons-nous maintenant et plus tard ?
18 Nous avons donc de bonnes raisons de remercier Jéhovah d’avoir rétabli en ces derniers jours ce système judiciaire au sein de son peuple. En tant que juges et conseillers, les anciens ont la responsabilité de nous aider à nous conformer aux règles divines de justice. Mais nous avons nous-mêmes l’obligation de témoigner du respect à ceux qui jugent en se conformant aux qualités divines. Quelle est la meilleure façon de manifester ce respect ? En étant disposés à suivre leurs conseils bibliques et en nous soumettant à l’ordre théocratique (Héb. 13:17). Cela contribuera à notre protection et à notre bonheur spirituels au sein d’un monde qui méprise la loi. Ce sera aussi la preuve que nous désirons sincèrement nous conformer aux exigences de Dieu tout en recherchant son approbation et en nous préparant pour la vie dans le nouveau système qu’il nous promet.
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Des anciens “qui président d’une excellente manière”La Tour de Garde 1977 | 15 juin
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Des anciens “qui président d’une excellente manière”
“Que les aînés qui président d’une excellente manière soient jugés dignes d’un double honneur.” — I Tim. 5:17.
1. D’après Proverbes 11:14, de quelle valeur sont les anciens qui président le peuple de Dieu ?
QUAND des hommes s’unissent pour réaliser un dessein ou une œuvre noble, ils se donnent généralement un président. Si celui-ci préside d’une excellente manière, ces hommes bénéficient alors d’une bonne direction, ce qui leur permet de progresser dans la réalisation de leur œuvre et de la mener à bonne fin. Mais s’il ne préside pas d’une excellente manière, ce sera la confusion et l’échec. C’est ce que montre le livre des Proverbes en ces termes : “Quand il n’y a pas l’art de diriger, le peuple tombe ; mais il y a salut dans la multitude des conseillers.” (Prov. 11:14). Les Témoins de Jéhovah, qui forment un peuple organisé ayant une œuvre et un dessein divins à réaliser, sont heureux d’être dirigés et conseillés par des anciens fidèles qui les président.
2. Quelles questions se posent à propos de ceux qui président, et comment I Timothée 5:17 apporte-t-il un éclaircissement ?
2 Il existe actuellement plus de 40 000 congrégations de Témoins de Jéhovah dans le monde, et dans chacune d’elles a été établi un “surveillant-président”. Est-ce à dire qu’il est le seul à présider ? Qu’en est-il des autres anciens qui constituent avec lui le collège des aînés ? Tous doivent comprendre ce que la Parole de Dieu leur ordonne de faire selon I Timothée 5:17, savoir : “Que les aînés qui président d’une excellente manière soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent dur dans la parole et dans l’enseignement.” Dans une congrégation qui compte plusieurs anciens, chacun d’eux participe à la présidence des diverses activités chrétiennes.
3. Sous quels rapports un ancien qui préside dans une congrégation diffère-t-il d’un père qui préside sa maisonnée ?
3 Mais en quel sens les anciens ‘président-ils d’une excellente manière’ ? Ils n’ont pas la même autorité que les pères qui président leur famille. Ces chefs de famille sont parfois appelés à prendre eux-mêmes la décision finale à propos de certaines questions, influençant ou dirigeant ainsi leurs femmes et leurs enfants. Un ancien, lui, ne détient pas une telle autorité. Les anciens, individuellement ou en tant que collège, ne commandent pas la congrégation. Celle-ci n’a qu’un Chef : Jésus Christ (Col. 1:18). En I Corinthiens 11:3, il est dit aussi que Jésus est “le chef de tout homme”, tandis que “le chef de la femme, c’est l’homme”. Il y a donc une différence entre présider une congrégation du peuple de Dieu et exercer l’autorité sur une famille.
4. Étant donné les responsabilités qui incombent aux anciens, pourquoi est-il approprié de dire qu’ils “président” la congrégation ?
4 Le terme grec traduit par “présider” signifie littéralement “se tenir devant”, donc conduire, diriger ou s’occuper d’autres personnes. Cela convient fort bien aux anciens que nous considérons comme étant ‘à notre tête’. En quel sens ? Eh bien, ils nous enseignent, ils conduisent nos réunions et ils dirigent nos activités (Héb. 13:7, 17) ; ils nous font paître ou veillent sur nos intérêts spirituels (I Pierre 5:2, 3) ; ils nous protègent contre tout ce qui pourrait nuire à nos relations avec la congrégation et, surtout, avec Jéhovah Dieu (Jean
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