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Damas, un joyau du désertLa Tour de Garde 1964 | 15 juin
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Proche-Orient et verte oasis reposante, elle s’acquit la réputation d’être un joyau du désert.
Ce fut au moment où il approchait de Damas, chargé d’une mission concernant la persécution des chrétiens se trouvant dans la ville, qu’une brillante lumière du ciel frappa Saul de Tarse de cécité et que Jésus-Christ glorifié le reprit de sa conduite. Quelques jours plus tard, Ananias, l’un des chrétiens que Saul était venu mettre dans les liens, fut envoyé par Jésus pour lui rendre la vue et l’instruire dans la Voie. Il le trouva dans une maison de la rue appelée Droite, rue qui était en ces jours-là une magnifique artère. Mais, après bien des jours, quand Paul eut démontré publiquement son zèle pour la foi récemment découverte par une ardente prédication, les Juifs de Damas se concertèrent pour le tuer, et il dut s’enfuir de nuit dans un panier que l’on fit descendre par une ouverture dans la muraille de la ville. — Actes 9:1-25.
Bien que Damas ait perdu de son importance comme centre commercial, même à ce jour, elle a gardé sa réputation d’oasis fertile et n’a pas cessé d’être un lieu où des chrétiens fidèles prêchent les vérités qui furent jadis proclamées par Ananias, Saul et d’autres chrétiens fidèles qui s’y trouvaient.
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“Signes inquiétants pour la religion”La Tour de Garde 1964 | 15 juin
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“Signes inquiétants pour la religion”
Un article de George W. Cornell, rédacteur de l’Associated Press, article qui parut dans le Morning News de Wilmington (Delaware), du 1er février 1963, rappelle à l’étudiant de la Bible la prophétie contenue dans Apocalypse 17:16, concernant l’empire mondial de la fausse religion et le fait que les puissances politiques se tourneront finalement contre ces religions. Nous y lisons : “L’entourage du monde est marqué d’une multitude de signes inquiétants pour la religion. Ils continuent d’apparaître, de semaine en semaine, pareils à des ombres sur l’horizon de notre temps, menaçant le droit des hommes de pratiquer leur foi. Des missionnaires sont expulsés du Soudan. Un séminaire de plus est fermé en Russie. Les religieuses ont reçu l’ordre de quitter Ceylan. Les écoles chrétiennes sont “arabisées” en Égypte. Des ministres de l’évangile se voient interdire leur activité en Angola. D’autres sont bannis du Népal, d’autres exécutés au Maroc. Le signal d’un massacre antichrétien est donné en Nouvelle-Guinée. Le plus souvent, les cas sont isolés, répandus çà et là, peu étendus en eux-mêmes, mais ils s’ajoutent au sombre témoignage touchant les temps modernes (...).
“C’est une époque marquée, non seulement par l’opposition néo-nationaliste au christianisme dans de nombreuses régions africaines et asiatiques, mais encore par le mouvement antireligieux qui se poursuit dans l’immense orbite communiste. (...) Le Dr Paul Anderson, expert conseil dans les affaires internationales du Conseil national des Églises, (...) a déclaré que, même lors des martyres qu’on faisait subir sous la domination de la Rome païenne, au cours des quatre premiers siècles du christianisme, les persécutions étaient dirigées contre “une religion par une autre religion”, tandis qu’aujourd’hui, on cherche à “supprimer toute idée de Dieu”. Et, dit-il, c’est l’attaque la plus vaste qui ait jamais été déclenchée contre la religion et qui implique le plus grand nombre de personnes.”
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