BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • L’origine du mariage
    La Tour de Garde 1957 | 1er janvier
    • lequel devait rester attaché à la bête. Adam observa avec un vif intérêt toutes ces créatures. Il constata que leur chair était différente de la sienne. Ils les vit s’accoupler et se reproduire. Il les vit aussi mourir après avoir atteint la limite de leur existence, l’espèce étant perpétuée par leur progéniture. Mais il n’était pas nécessaire qu’Adam mourût ; il n’était pas nécessaire qu’il engendrât une postérité pour maintenir son espèce en vie, l’espèce humaine. S’il demeurait fidèlement attaché au culte de son Créateur et Dieu et observait tous ses commandements, y compris celui qui interdisait la jouissance de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, il pourrait prolonger éternellement son existence, rester le gardien du paradis et régner sur les animaux. — Gen. 2:19, 20.

      LE MARIAGE HUMAIN COMMENCE AU PARADIS

      14-16. a) Que constata Adam et comment Dieu aurait-​il pu combler ce besoin ? b) Comment Dieu le combla-​t-​il ? À quelle fin ?

      14 Adam n’éprouvait nul désir sexuel. Homme parfait, il était équilibré et non divisé quant au sexe. Mais aurait-​il des compagnons qui lui seraient semblables ? Comment les obtiendrait-​il ? Cela était inscrit dans le dessein de Dieu et ce n’était pas à l’homme de conseiller le Créateur. Mais Dieu lui-​même s’était entouré de créatures à son image et à sa ressemblance, d’abord de son Fils unique et ensuite des autres fils célestes, lesquels constituaient tous sa femme-organisation. Dieu prévoyait-​il de laisser Adam seul, sans personne qui lui ressemblât ?

      15 Entre tous les animaux nommés par Adam, l’homme ne put appeler aucun son semblable ou ʼIsh (hébreu). Il constata qu’il était seul de son espèce et qu’il lui fallait accomplir sa tâche sans assistance. Il ne pouvait s’entretenir avec nul autre que Dieu ou son représentant céleste dans le domaine invisible — ce qui était pour Adam une chose merveilleuse, exaltante et satisfaisant l’âme. Du fait de sa création, Adam était un “ fils de Dieu ” humain (Luc 3:38). Dieu se contenterait-​il d’un unique fils sur la terre ? Ainsi que Dieu l’avait prévu, il se produisit ceci : “ Mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui. ” Adam était différent de tous les animaux ; il n’avait pas de compagne dont le concours lui eût permis de reproduire son espèce. Dieu aurait pu former d’autres hommes de son espèce, les tirant de la poussière du sol, chacun étant séparé et distinct d’Adam, et une œuvre directe de Dieu. Mais cela eût été quelque chose de différent du mode de reproduction ayant cours dans les autres familles de créatures terrestres. Pour observer le mode de procréation des formes de vie terrestre et accomplir le dessein divin relatif à l’homme, il n’était pas bon que l’homme restât seul. “ L’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. ” (Gen. 2:18-20). Comment Jéhovah fit-​il ?

      16 Il accomplit ce qu’on peut appeler la première opération chirurgicale sans douleur. “ Alors l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. L’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme. ” L’homme accepta avec une grande joie la femme donnée par Dieu, et il lui donna un nom proclamant qu’elle était une partie de lui-​même. “ Et l’homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! on l’appellera femme (ou ʼishshah), parce qu’elle a été prise de l’homme (ou ʼIsh). ” (Gen. 2:21-23). Dieu venait de séparer les caractéristiques féminines d’Adam et les avait placées dans la femme ou ʼIshsha, formant ainsi les sexes humains. Dans la bénédiction paternelle qu’il leur donna alors comme couple marié, il plaça devant eux la tâche qu’ils devaient accomplir ensemble. Il est écrit : “ Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. Voici le livre de la postérité d’Adam. Lorsque Dieu créa l’homme, il le fit à la ressemblance de Dieu. Il créa l’homme et la femme, il les bénit, et il les appela du nom d’homme, lorsqu’ils furent créés. ” (Gen. 1:27, 28 ; 5:1, 2). Ainsi le mariage humain est une disposition divine et on devrait le regarder comme une chose sainte.

      17. Dieu instituait-​il une figure prophétique de Jésus-Christ et de son épouse par la manière dont il créa Ève ?

      17 Quand Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, pour lui enlever une côte et en former une femme, instituait-​il une préfiguration devant s’accomplir quatre mille ans plus tard ? Non. Il ne figurait pas par anticipation que son Fils Jésus-Christ deviendrait le seul autre Adam, “ le dernier Adam ”, lequel devait donner sa vie en sacrifice humain pour son “ épouse ”, l’assemblée des 144 000 disciples, et que le Tout-Puissant ressusciterait pour le présenter à son “ épouse ” spirituelle, sa fidèle assemblée, dans la gloire céleste (I Cor. 15:45 ; Éph. 5:25-27 ; Apoc. 21:2, 9). Si Dieu avait fait cela, il aurait lu dans l’avenir d’Adam et prévu que l’homme tomberait dans le péché en mangeant de l’arbre interdit de la connaissance du bien et du mal. C’eût été une prédétermination divine suivant laquelle Adam devait enfreindre la loi de Dieu, encourir la sentence de mort et Jésus-Christ mourir comme prix de rachat correspondant pour sauver ses 144 000 disciples d’entre la descendance d’Adam et en faire une organisation-épouse, une femme pour Jésus-Christ au ciel. Si Dieu avait prédéterminé le péché d’Adam, il en aurait porté la responsabilité, mais Jéhovah n’est responsable d’aucun péché et n’est pas tenu d’en faire l’expiation sacrificielle.

      18. De quoi Ève était-​elle une imitation terrestre ?

      18 Sans rien préfigurer ou prédéterminer par la manière dont il créa Ève, Jéhovah imitait sur le plan terrestre un grand modèle céleste. De même qu’Ève fut tirée d’Adam et était réellement os de ses os et chair de sa chair, de même l’organisation, sa femme-organisation céleste, avait été tirée de lui-​même. C’était une création sortie de lui-​même sans douleur, qui était apparue lors de la formation de la Parole, son Fils unique, et qui finit par comprendre tous les anges des cieux. Cette sainte organisation était pour lui une “ femme ”, “ une épouse ”, d’avec laquelle il ne divorcera jamais, car elle ne s’aliénera jamais de lui, même si un Diable survenait.

      19. a) Quels faits et versets établissent le lien particulièrement étroit unissant le mari à sa femme ? b) Où se trouve, par conséquent, sa place légitime ?

      19 La première femme ayant été tirée du premier homme et non créée séparément, elle était non seulement une seule chair avec Adam, mais toute la famille humaine issue d’eux allait être une seule chair. Cette façon de la créer en fit la plus proche parente terrestre de l’homme. C’est pour cette raison que l’homme allait s’attacher à elle. Dieu proclama que ce rapport entre mari et femme serait le lien le plus étroit unissant deux humains, plus étroit qu’entre un fils et un père ou une mère ; c’est pourquoi le mari demeurerait auprès de sa femme, celle avec qui il était le plus étroitement lié. En Éden, après avoir uni l’homme et la femme en mariage, Dieu déclara : “ C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. ” (Gen. 2:24). Des millénaires plus tard, des hommes pleins de leur propre sagesse, et qui avaient relégué à l’arrière-plan cet authentique récit du mariage humain idéal au paradis d’Éden, s’entendirent dire par le Fils de Dieu : “ N’avez-​vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme et qu’il dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. ” (Mat. 19:4-6). L’apôtre Paul confirma la vérité du récit nuptial originel par la citation que voici : “ Car, est-​il dit, les deux deviendront une seule chair. ” (I Cor. 6:16). La place de l’homme marié ne devait donc pas être auprès de ses parents, de ses amis ou à son cercle, mais auprès de sa femme. Il devait s’attacher à son épouse et ne pas la renvoyer chez elle, auprès du père qui la lui avait donnée. Il ne devait permettre à personne de s’interposer entre eux.

      20. a) Quelle n’était pas l’intention de Dieu ? Que voulait Dieu en créant Ève ? b) Pourquoi des enfants difformes n’allaient-​ils pas naître de l’union d’Adam et d’Ève ?

      20 Quand Dieu prit les caractéristiques ou qualités mâles et femelles se combinant harmonieusement en Adam pour les partager entre les sexes, il n’avait pas l’intention d’amorcer une lutte entre les sexes au paradis d’Éden. Il ne proposait pas d’inaugurer une coexistence compétitive entre l’homme et la femme. Même après que les qualités féminines de l’homme Adam lui furent enlevées pour être incorporées dans sa femme, il demeurait toujours parfait ; il était toujours à l’image et à la ressemblance de Dieu. Dotée de vertus féminines, Ève était également parfaite, mais elle était une seule chair avec Adam. Une seule chair ne se porte pas préjudice, ne lutte pas contre elle-​même. Les cellules vivantes de la chair se combinent, sont maintenues ensemble dans les divers organes et les tissus, conformément à la loi du grand Organisateur, Jéhovah Dieu. Il devait en être de même pour les deux sexes, car ils sont en réalité une seule chair. Ils sont le complément l’un de l’autre, l’un devant fournir ce dont l’autre éprouverait le besoin et réciproquement. Dieu organisa ainsi les deux sexes de manière qu’ils trouvent leur bonheur et leur joie à faire la volonté parfaite de leur Père céleste. L’union entre Adam et une femme tirée de ses os et de sa chair ne devait pas donner naissance à des enfants affligés de difformités. L’homme et la femme étaient tous deux parfaits. La perfection unie à la perfection produit la perfection. Un fils parfait d’Adam et d’Ève marié à une fille parfaite issue d’eux donnerait naissance à un enfant parfait.

      21. De quelle manière la femme serait-​elle une aide et un complément ? Pourquoi Adam était-​il désormais complet ?

      21 Telle était la volonté divine en divisant Adam et en produisant les sexes masculin et féminin, ainsi que Jéhovah le déclara quand il forma une femme pour Adam : “ Je vais lui faire une aide, comme complément. ” (NW). Dieu ne dit pas qu’il allait donner à Adam un maître, un chef. Adam avait déjà un maître : le Créateur. Un complément n’est pas un chef. En hébreu, la langue du récit original de la création, le mot traduit par “ complément ” signifie ce qui se trouve en face, en vue de quelqu’un. Ce n’est rien de contraire mais quelque chose qui fait pendant, qui est assorti, qui convient, qui fait équilibre. La femme, et non un animal femelle, était parfaitement assortie à Adam et le complétait, notamment du fait qu’elle était pourvue des organes de la maternité (Lév. 18:23). Elle produisait les ovules capables de former l’organisme de ses enfants, mais l’homme pouvait seul, en tant que chef du ménage, donner le germe fécondant. C’est lui qui, le premier, reçut la vie humaine et sa femme reçut l’existence en étant formée d’une de ses côtes ; il convenait donc que l’homme continuât de transmettre la vie à sa descendance. L’homme avait sa fonction à remplir et la femme la sienne, dépendante de l’homme. Ainsi conformément à la volonté divine, la femme devait être l’“ aide ” de son époux, et un aide n’est pas un maître autoritaire. Un aide prend les ordres et coopère avec celui qui accepte son concours. La femme pouvait maintenant fournir à Adam l’aide nécessaire pour exécuter l’ordre divin, celui de se multiplier et de remplir la terre d’une famille humaine parfaite. Auprès du lion et de la lionne et de tous les autres animaux de l’Éden, Adam n’était plus seul, comme s’il était incomplet, car maintenant sa compagne parfaite, son aide et complément féminins, se tenait à ses côtés. Tout était assorti. Le spectacle était charmant. C’était bon aux regards du Créateur.

      22. a) Quand Adam eut-​il pour la première fois des rapports avec sa femme ? Mais quand fut consommé le premier mariage ? b) Quelle fut, dans leur perfection, l’attitude de l’un envers l’autre ?

      22 Quand Jéhovah amena cette femme parfaite vers l’homme sorti de son sommeil, qu’il les bénit et plaça devant eux leurs devoirs mutuels, leur mariage fut consommé. La consommation n’exigeait pas de rapports sexuels. S’il fallait d’abord de telles relations pour valider leur union, Adam et son épouse ne furent jamais mariés en Éden. Ce n’est qu’après que le couple fut sorti de l’Éden que nous lisons ceci dans les Écritures : “ Adam connut Ève, sa femme ; elle conçut, et enfanta Caïn. ” (Gen. 4:1). Adam et Ève savaient que les rapports charnels avaient pour but la procréation. Ainsi dans leur perfection, avec une parfaite maîtrise de soi et sans éprouver ni honte ni passion à la vue de leur nudité, ils s’abstinrent durant leur séjour en Éden de rapports sexuels pour engendrer une descendance. Néanmoins ils étaient pleinement mariés et étaient tenus à rester attachés l’un à l’autre par fidélité. Jéhovah, l’auteur divin du mariage, les avait joints. Aucune créature ne pouvait légitimement les séparer.

  • Le mariage sous les contraintes de l’imperfection
    La Tour de Garde 1957 | 1er janvier
    • Le mariage sous les contraintes de l’imperfection

      1. Que devait apporter et accomplir le mariage pour l’homme, selon la volonté divine ?

      LE MARIAGE a été soumis aux contraintes de l’imperfection. L’imperfection est due au péché. Le péché est l’injustice, l’infraction des lois parfaites de Jéhovah Dieu. Le mariage d’Adam et d’Ève en Éden fut une union parfaite, car elle eut pour Auteur Jéhovah, le Dieu dont toutes les activités sont parfaites et toutes les voies justes (Deut. 32:4, NW). L’enlèvement d’une côte à Adam et, en même temps, des traits féminins originellement présents en lui, ne porta pas atteinte à son bonheur. Quand ces choses lui furent restituées par Dieu, qui les lui présenta sous la forme d’une femme parfaite, l’homme goûta une félicité nouvelle. Le jour de ses noces en Éden fut un jour de joie parfaite. Le mariage ainsi inauguré devait se prolonger dans le bonheur et être fécond en enfants parfaits. Dieu, qui avait formé cette union, devait lui aussi y puiser une joie, car elle devait accomplir son dessein relatif à la création de la terre, autrement dit notre planète allait être “ habitée ”. — Gen. 1:26-28 ; És. 45:18.

      2. a) Qu’est-​ce qui mit un terme à la félicité du premier couple ? b) Quel enseignement Adam donnait-​il à sa femme ? Comment Adam ferait-​il preuve d’amour pour Dieu et pour elle ?

      2 Qu’est-​ce qui mit un terme à la félicité de l’homme et de la femme et soumit le mariage aux contraintes de l’imperfection ? En premier lieu, les époux ne respectèrent pas les relations établies entre eux par Dieu et refusèrent de s’y attacher. Adam et Ève étaient l’un à l’autre, comme la tête est au corps. Il est écrit : “ Car Adam a été formé le premier, Ève ensuite. ” (I Tim. 2:13). Adam enseignait Ève. Il l’emmenait par le paradis d’Éden, qui lui était parfaitement familier. Il lui apprit les noms qu’il avait donnés aux animaux. Mais avant tout il montra à Ève comment elle pourrait prolonger éternellement son existence comme mère d’une famille humaine parfaite, autrement dit, il l’instruisit sur le commandement spécial de Jéhovah Dieu. Il s’agissait d’un ordre particulier, précédant les instructions que Dieu leur avait données au sujet de la nourriture de toutes les créatures (Gen. 1:28-30). Proclamée à Adam seul, cette loi renfermait l’interdiction suivante : “ Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. ” (Gen. 2:16, 17). La défense s’appliquait aussi à Ève, car elle était une partie d’Adam, étant une seule chair avec son époux. En lui enseignant l’ordre spécial de Dieu, Adam avait le devoir, comme chef de sa femme, de lui faire respecter cette loi protectrice de la vie. S’il aimait sa compagne, il lui ferait observer l’interdit divin, car, en exigeant pareille obéissance, il ferait preuve d’amour pour lui-​même. Elle était os de ses os et chair de sa chair, et l’homme ne pouvait évidemment haïr sa propre chair ni ses propres os. En veillant à l’observation de cet ordre, Adam ferait surtout preuve d’amour pour leur Donateur de vie, Jéhovah, le Dieu qu’ils devaient aimer plus qu’eux-​mêmes.

      3. a) Quelle fut la conduite d’Ève avant qu’un transgresseur se présentât à elle ? b) Que fit Satan pour arriver à ses fins ?

      3 Pendant un temps, Ève se soumit à l’autorité de son mari. Elle ne douta pas de l’application de la peine attachée à l’infraction de la loi divine. Elle ne pensa pas que son époux avait été trompé par la déclaration divine relative à la transgression de cette loi. Elle ne crut pas qu’il lui appartenait de déterminer ce qui était bien et mal, ou d’en poser la règle. Elle était une véritable aide pour Adam et s’ajustait parfaitement dans son existence, trouvant ainsi la sécurité et le bonheur. Mais un jour qu’elle était seule un transgresseur, un ennemi du mariage, se présenta. Par l’organe d’un serpent du jardin d’Éden, il l’interrogea. Elle lui répondit ce qu’elle avait appris de son mari. Le reptile, ou l’invisible parlant par l’animal, ne rapporta pas telle rumeur ni ne répéta un mensonge. Il se comporta de la façon décrite par Jésus-Christ. Il mentit carrément et se fit le père de toutes les impostures (Jean 8:44 ; II Cor. 11:3). Il nia catégoriquement la vérité des propos qu’Adam avait tenus à Ève et de ce que Dieu avait d’abord dit à Adam. Nous citons : “ Le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point. ” Affectant d’être bien renseigné sur l’arbre interdit, il poursuivit : “ Car Dieu sait, que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront certainement, et que vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal. ” (Gen. 3:1-5, NW). En se dressant contre Dieu, qu’il faisait passer pour menteur, le Serpent, Satan le Diable, voulait — tel était son vrai but — altérer le lien nuptial entre Jéhovah Dieu et son épouse-organisation, sa “ femme ”, c’est-à-dire l’organisation universelle des saintes créatures et à laquelle appartenaient alors Adam et Ève.

      4. a) Quelle aurait dû être la réplique d’Ève ? Quelle parole accepta-​t-​elle de préférence à quelles autres paroles ? b) Comment Ève fit-​elle preuve d’insoumission conjugale ? Qu’est-​ce qui la poussa à cette action ?

      4 Quelle fut la réplique d’Ève ? Par égard aux liens du mariage, fit-​elle cette réponse : “ De quel droit contredis-​tu la parole de mon époux et celle de son Dieu qui m’a donnée à lui ? Je ne vais tout de même pas me soumettre à toi, une simple bête, plutôt qu’à mon mari, le chef désigné par Dieu ? ” Non ! Il ne s’agit pas non plus de l’acceptation, par Ève, de la parole et de la loi divines de préférence à la parole maritale. Il s’agit ici d’une acceptation de la parole du serpent de préférence à la parole du mari, laquelle était en accord avec la parole de Jéhovah. Il y avait là deux témoins, Jéhovah et Adam, contre un seul faux témoin, le grand Serpent. Par respect pour son chef humain, Ève aurait dû repartir qu’elle consulterait d’abord son mari pour voir s’il lui permettrait la jouissance du fruit interdit, contrairement au commandement de Dieu, car Adam connaissait Dieu mieux qu’elle-​même. Au lieu d’aller chercher son époux pour interroger avec lui la loi divine, Ève regarda le fruit défendu sous le jour nouveau présenté par l’animal. La convoitise du fruit prit corps en elle, sans qu’elle y mît un frein. Ce désir, après l’avoir induite en tentation, l’entraîna à l’action, et ainsi le péché fut conçu. La conception du péché allait infailliblement produire la peine de mort (Jacq. 1:14, 15). Il est écrit : “ Elle prit de son fruit et en mangea. ” (Gen. 3:6). Elle prit le pas sur son mari et plaça son intelligence au-dessus de la sienne. Quoiqu’elle fût parfaitement abusée, elle se rendit, comme épouse, coupable d’insoumission.

      5. Quel effet l’acte d’Ève n’eut-​il pas immédiatement et quel effet eut-​il ?

      5 Ève mangea du fruit interdit, sans se soucier aucunement du Souverain céleste ni de son mari. La Bible ne dit pas qu’elle fut aussitôt atteinte de remords et que, prise d’affolement à la vue de sa nudité, elle chercha à se dérober aux yeux de l’autre sexe, de son époux. Proverbes 9:17, 18 (Da) dit : “ Les eaux dérobées sont douces, et le pain (mangé) en secret est agréable ! Et il ne sait pas que les trépassés sont là, (et) que ses conviés sont dans les profondeurs du shéol (la tombe de tous les hommes). ” Ainsi, totalement abusée, nullement effrayée par la peine de mort et n’éprouvant aucune honte sexuelle mais goûtant la douceur éphémère du fruit dérobé à l’arbre interdit et consommé en cachette de son époux, Ève, dans sa vanité, alla offrir du fruit défendu à Adam. Quelle allait être sa réaction ?

      6. Quelle loi théocratique, promulguée postérieurement, indique la voie qu’Adam aurait dû suivre ? Pourquoi en est-​il ainsi ?

      6 Adam sut tout de suite qu’Ève s’était laissée abuser par le serpent et qu’elle avait péché. La Parole de Dieu dit : “ Ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression. ” (I Tim. 2:14). Ève n’avait parlé ni agi au nom de son chef terrestre.

  • Hongrie : Instruction dans l’église
    La Tour de Garde 1957 | 1er janvier
    • Hongrie : Instruction dans l’église

      De Budapest, le propriétaire d’un journal américain, Eugène Pulliam, envoya à son journal, en 1955, un rapport sur la religion en Hongrie : “ En accord avec la nouvelle méthode soviétique de “ douceur et de lumière ”, le haut commandement communiste en Hongrie a révisé sa politique de persécution des prêtres et des pasteurs. Un programme de prétendue coopération entre l’État et l’église fut inauguré. Au lieu d’être morigénés et menacés pour avoir cru en Dieu et fréquenté l’église, le peuple est maintenant invité à aller à la Messe et à l’église (...) Jamais la Hongrie n’a assisté à un tel retour des fidèles à l’église (...) Naturellement, il y a toujours une attrape : il est demandé aux prêtres et aux pasteurs qu’ils lisent chaque dimanche un court “ sermon ” exaltant la philosophie communiste. ” — Time, 17 octobre, 1955.

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager