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Visite du président en Birmanie, aux Philippines et à Hong-KongLa Tour de Garde 1957 | 1er janvier
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furent prononcés en anglais et traduits simultanément en tagala et ilocano. Les auditeurs assis au nord de la tribune de l’orateur entendaient le discours en ilocano, tandis que ceux du centre, juste devant l’estrade, l’entendaient en anglais, et ceux de la partie sud, en tagala. Chaque interprète portait des écouteurs afin de ne pas être troublé par l’audition d’un autre dialecte. Dans ces îles, quatre-vingt-six dialectes sont parlés, mais les deux principaux furent employés pendant l’assemblée afin que la majorité des frères pût comprendre.
À l’assemblée, de nombreuses expériences intéressantes furent relatées. Une sœur, pionnier spécial, dans son secteur (une ville) depuis quatre mois seulement, rapporta que bien qu’il n’y eût aucun intérêt dans la ville lorsqu’elle y arriva, douze personnes de bonne volonté l’avaient accompagnée à l’assemblée et deux d’entre elles seraient baptisées. Beaucoup de pionniers spéciaux, se rendant dans des territoires isolés, trouvent facilement des personnes de bonne volonté et fondent rapidement de nouveaux groupes.
Les sessions du premier jour se terminèrent par un discours du président, qu’entendirent 11 460 assistants. Immédiatement après la clôture de la session du soir, les frères furent invités à rester un peu plus longtemps pour entendre une émission de la radio, à 8 h 30. Frère Knorr était interviewé par deux célèbres personnalités de la radio au cours d’un programme appelé “ Les dernières nouvelles inédites ”. Normalement, ce programme dure trente minutes, mais les interviewers étaient si intéressés par le sujet que l’émission dura quarante-cinq minutes. Les frères disaient que cette interview constituait un puissant témoignage dans les Philippines parce qu’elle figurait dans l’un des programmes les plus écoutés. Pendant les quarante-cinq minutes, les doctrines et l’œuvre des témoins de Jéhovah furent discutées, et frère Knorr put parler de l’expansion de l’œuvre des témoins de Jéhovah.
Le baptême fut organisé pour le samedi matin à huit heures ; à cette heure-là, 10 000 frères se trouvaient dans le stade. Les candidats étaient divisés en neuf groupes, selon leurs dialectes ; et, quand on les en pria, ils s’avancèrent vers la piste en face de l’estrade pour entendre les deux questions posées à la fin du discours et pour y répondre. Bien que ces candidats parlassent différentes langues, chacun entendit ces questions et y répondit dans la sienne, parce qu’elles furent traduites de l’anglais en tagala, ilocano, cébu-visayan, hiligaynon-visayan, benguet, pampango, ibanag et pangasinan, par des frères compétents. C’était vraiment émouvant de voir ces 434 frères de diverses langues qui s’étaient voués à Jéhovah parler tous une seule langue pure, la vérité de la Parole de Dieu.
Les visiteurs prononcèrent à cette assemblée des Philippines les discours qu’ils avaient faits ailleurs. Le samedi soir, l’assistance s’éleva au maximum de 11 567. Les frères qui écoutèrent le récit émouvant du président sur l’œuvre en Russie furent bouleversés en entendant parler de la brutalité et des persécutions dont leurs compagnons de service sont l’objet derrière le rideau de fer, mais leur intégrité les émut. L’endurance merveilleuse, l’unité et la force des frères harcelés en Russie sont encourageantes pour tous les témoins de Jéhovah.
Le programme du dimanche était riche. Le frère Adams et le frère Barry, serviteur de la filiale japonaise, parlèrent le matin. Le programme de la journée atteignit son point culminant à dix-sept heures au moment où le discours public fut prononcé. Quand frère Knorr commença à parler, le soleil était bas dans le ciel ; une ombre fraîche s’étendit sur une grande partie de la foule qui emplissait le stade et recouvrit les places découvertes à droite et à gauche de l’estrade. Il y avait 17 259 assistants, ce qui signifiait que 5 000 personnes de bonne volonté s’étaient rassemblées pour entendre le message “ Unification de l’humanité sous le règne du
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L’origine du mariageLa Tour de Garde 1957 | 1er janvier
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L’origine du mariage
“ Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. ” — Mat. 19:6.
1. a) Qu’est-ce que le mariage ? b) Quelles en sont les deux parties ? Qui eut le premier l’idée du mariage ?
LE MARIAGE est une étroite union entre deux parties. La partie principale est désignée du nom de mari et l’autre, celle qui vient en seconde ligne, est appelée femme. La partie de moindre importance ou femme peut être une personne non mariée ou bien une organisation composée de deux ou plusieurs membres. Ce n’est pas parce qu’une organisation est constituée de plusieurs personnes qu’elle forme autant de femmes ; elle ne forme qu’une seule femme-organisation, car la totalité de ses membres est unie par un seul lien à un seul époux. L’idée merveilleuse de l’union avec une femme, que ce soit une personne célibataire ou une organisation, n’a pas été conçue par l’homme ou le règne animal. Le mariage fut conçu et institué par le Créateur, l’Auteur de l’homme, des animaux et des plantes qui s’accouplent. Ce Créateur est Dieu, l’Auteur de l’univers tant visible qu’invisible.
2, 3. a) En quels termes le Créateur reconnaît-il qu’il est lié par des devoirs nuptiaux ? b) À qui s’adressaient en réalité ces paroles ?
2 Le Créateur reconnaît qu’il est attaché par un lien nuptial. Il se déclare partie contractante dans un mariage. Il fait consigner cette union par écrit. Il fait serment de remplir les obligations du mariage et de le rendre fécond. Nous citons : “ Ton créateur est ton époux (baʽal ou propriétaire) : L’Éternel (Jéhovah, AC) des armées est son nom ; et ton rédempteur est le Saint d’Israël : il se nomme Dieu de toute la terre ; car l’Éternel te rappelle comme une femme délaissée et au cœur attristé, comme une épouse de la jeunesse qui a été répudiée, dit ton Dieu (...) Il en sera pour moi comme des eaux de Noé : J’avais juré que les eaux de Noé ne se répandraient plus sur la terre ; je jure de même de ne plus m’irriter contre toi et de ne plus te menacer. Quand les montagnes s’éloigneraient, quand les collines chancelleraient, mon amour ne s’éloignera point de toi, et mon alliance de paix ne chancellera point, dit l’Éternel, qui a compassion de toi (...) Tous tes fils seront disciples de l’Éternel (seront instruits par Yahvé, Jé), et grande sera la prospérité de tes fils. ” — És. 54:5-13.
3 Ces paroles furent dites ou écrites par le prophète Ésaïe à Jérusalem ou dans les environs. Mais ces mots furent inspirés ou insufflés au prophète par Jéhovah Dieu et ils s’adressaient en réalité à quelque personne ou à quelque organisation ressemblant à une épouse et se trouvant au ciel. Ces paroles furent dites non seulement dans l’intérêt de cette épouse mais aussi dans l’intérêt de ses enfants terrestres. Qui est ou qu’est cette épouse ? L’un de ses fils, le prophète chrétien Paul, écrivant à d’autres enfants chrétiens de cette femme, déclare : “ La Jérusalem actuelle (...) est dans la servitude avec ses enfants. Mais la Jérusalem d’en haut est libre, c’est notre mère. ” Il cite ensuite les propres paroles que Dieu lui adressa dans le même chapitre d’Ésaïe. Enfin l’apôtre, achevant de démontrer qu’ils sont fils de l’épouse ou “ femme ” céleste de Dieu, dit : “ C’est pourquoi, frères, nous ne sommes pas enfants de l’esclave, mais de la femme libre. C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. ” — Gal. 4:25 à 5:1.
4. Qu’était la Jérusalem terrestre ou Sion ? De qui se compose la Jérusalem céleste ?
4 La Jérusalem terrestre dont Paul fit mention il y a dix-neuf siècles subit quelque temps après la ruine ; un million de personnes se pressaient dans son enceinte quand elle fut livrée à la destruction. C’était une ville-organisation. La libre “ Jérusalem d’en haut ” est aussi une organisation. La Jérusalem terrestre réduite en servitude était encore appelée Sion, d’après le nom d’une de ses collines. La “ Jérusalem d’en haut ” est aussi dénommée Sion dans la Parole de Dieu ou sainte Bible. La Sion céleste ne subira jamais la ruine, car Jéhovah a fait serment que son amour pour elle ne s’éloignerait pas et que son alliance de paix ne chancellerait pas. Son épouse ou femme céleste, la “ Jérusalem d’en haut ”, est l’organisation céleste et invisible répandue dans tout l’univers, c’est son organisation universelle. Il est le Créateur de son épouse ou femme ; son organisation universelle se compose donc de toutes les créatures célestes en son sein. Toutes sont soumises à Dieu, leur Créateur, et, comme organisation, elles sont liées au Très-Haut par une union qui ne prendra jamais fin.
5. Que dit la Bible sur l’existence de Jéhovah ?
5 Avant que Jéhovah entreprît la création de l’organisation universelle, il était seul dans l’espace sans bornes. Avant que son organisation universelle fût, il était Dieu, l’Être éternel sans commencement ni fin, et éternellement béni. David, le roi d’Israël, pouvait donc exprimer cette louange sans enfreindre la vérité : “ Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, d’éternité en éternité ! ” (Ps. 41:14 41:13, NW). Le prophète Moïse, qui composa le récit de la création de la terre, pouvait dire au Seigneur Jéhovah : “ Avant que les montagnes fussent nées, et que tu eusses créé la terre et le monde, d’éternité en éternité tu es Dieu. ” — Ps. 90:2.
6. a) Dieu éprouva-t-il le besoin d’une épouse ? b) Pourquoi se mit-il alors à créer ?
6 Dieu eut-il jamais besoin d’une épouse ou organisation vivante en sainte union avec lui ? Non ! Eut-il jamais le sentiment que pareille femme lui était nécessaire ? Non ! Était-il bon pour Dieu de rester seul ? Oui. Tout ce qui lui procurait joie et bonheur était en lui-même ; il n’éprouvait absolument aucun besoin et sa solitude absolue ne lui était d’aucun poids. Son isolement de toute éternité ne lui fut jamais nuisible ; il ne fit pas de lui un Être replié sur lui-même, incapable de goûter la compagnie de créatures. Il n’avait pas besoin du concours d’une femme pour engendrer des enfants. En lui résidait toute la puissance créatrice. Aucune épouse ne lui réclamait une postérité. Pourquoi alors, après être resté seul de toute éternité, Dieu se mit-il à créer ? Parce qu’il est amour. Il vit le moyen d’exprimer son amour en donnant à des créatures l’occasion d’en jouir. C’est ainsi que, sans la moindre influence extérieure, mais uniquement sous l’action de son amour parfait, Jéhovah décida de créer. Les créatures célestes connaissent maintenant ce fait, car elles lui disent : “ Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent et qu’elles ont été créées. ” — Apoc. 4:11.
CRÉATION D’UNE FEMME
7, 8. a) Qui fut le premier que Jéhovah appela à l’existence ? En quel sens fut-il le premier et le dernier ? b) Quels étaient ses rapports avec Dieu ? Pourquoi ?
7 Le premier que Jéhovah, le Dieu tout-puissant, appela à l’existence se présente, s’identifie lui-même, de sorte qu’il n’y a aucun mystère. Il est celui qui vint ici-bas voici dix-neuf siècles et qui est connu depuis sous le nom de Jésus-Christ. Parlant du ciel dans une vision accordée à Jean, son apôtre bien-aimé, il déclara : “ Je suis le premier (le Premier-né, Manuscrit alexandrin) et le dernier, et le vivant. J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu. ” (Apoc. 1:17, 18 ; 3:14, NW). “ Le premier et le dernier ” et “ le commencement de la création de Dieu ” ? Oui. Il fut le “ premier ” que Jéhovah Dieu, alors seul, créa sans assistance. Il fut aussi le “ dernier ” que Dieu façonna sans aucun concours. En ce sens il est le commencement de la création de Dieu et non l’auteur de la création divine. Cette première créature fut faite homme, mourut en sacrifice humain, fut ressuscitée d’entre les morts et retourna au ciel. Ainsi elle fut encore la première à être ressuscitée par la puissance directe, sans assistance, de Dieu, et la dernière à avoir passé par une telle résurrection, car Dieu se sert de son concours maintenant pour ressusciter tous les autres morts. Elle fut ainsi le commencement d’une “ nouvelle création ” de Dieu. — II Cor. 5:17.
8 Après la création de la première créature, Dieu l’investit de puissance et s’en servit pour appeler à l’existence toutes les autres créatures (Jean 1:2, 3 ; Col. 1:15-18). La première créature était-elle l’épouse céleste de Dieu parce que le Tout-Puissant s’en servit comme d’un agent ou instrument dans la création de toutes les autres choses ? Non ! Il était le Fils de Dieu d’une manière différente de toutes les autres créatures. Il était le “ Fils unique ” de Dieu en ce sens qu’il fut le premier et le seul auquel Jéhovah donna l’existence directement, sans intermédiaire (Jean 3:16 ; 5:26 ; 6:57). Comme Fils et coopérateur, il était un avec Dieu, n’allant jamais à l’encontre de sa volonté. C’est pourquoi il a dit : “ Moi et le Père nous sommes un. ” (Jean 10:30). Parce qu’il était un avec son Père céleste, il fit toujours preuve de soumission et ne résista jamais à la volonté divine.
9. Comment l’organisation divine prit-elle naissance ? En quel sens Dieu l’épousa-t-il ?
9 Pendant un temps, dont nous ignorons la longueur, le Père et le Fils unique furent ensemble, se complaisant parfaitement dans la compagnie l’un de l’autre. Puis Jéhovah décida de se servir de son Fils pour former d’autres créatures célestes. Une œuvre de création faite conjointement se développa et, avec le temps, des multitudes d’anges furent appelées à l’existence. Ces esprits étaient tous fils de Dieu, car du Créateur jaillissait la force de vie ; en effet auprès de lui est “ la source de vie ” (Ps. 36:10 36:9, NW). À toutes ces créatures Dieu s’adressait par l’organe de son Fils unique, promu au rang de “ Parole de Dieu ” ou porte-parole auprès de tous les autres fils. Ils formèrent la famille céleste de Dieu, lequel les organisa sous la direction de son Fils unique, afin que tous accomplissent la volonté du Créateur, chacun remplissant la tâche qui lui était échue, en coopérant avec tous les autres et aussi avec le Créateur, le Père spirituel. De cette façon, après la création de tous ces fils spirituels, Dieu les réunit en organisation, une organisation universelle céleste, car elle s’étend et opère dans tout l’univers. Il épousa cette organisation céleste universelle, la liant à lui comme coopératrice et aide, par une union indéfectible. Son fidèle Fils unique étant le principal membre de cette organisation, Dieu savait que l’épouse-organisation resterait une avec lui dans le dévouement et la soumission. Comme Créateur, Jéhovah en était la Tête et le Dieu. Sa qualité de femme-organisation n’en fit pas une déesse, une “ reine du ciel ” digne de recevoir plus tard le culte des humains. — Jér. 44:17-19, 25 ; 7:18.
10. Quand, où et comment Dieu créa-t-il la division sexuelle avant la création de l’homme ? À quelles fins ?
10 Au temps voulu l’épouse-organisation de Jéhovah eut le privilège de voir une application nouvelle de ce principe de mariage, et cela, en un nouvel endroit : la terre. Quand le Créateur, par son Fils unique, jeta les fondements de notre planète en vue de l’accomplissement de ses desseins d’amour, tous les autres fils de Dieu poussèrent des cris de joie. Le troisième jour de la création, en vue de l’aménagement de notre terre, ils virent avec le plus vif intérêt avec quelle sagesse Dieu accouplait certaines formes du règne végétal, certaines plantes s’unissant pour reproduire leur espèce. Le cinquième jour ils virent Dieu créer d’innombrables poissons et animaux marins qui s’accouplaient pour reproduire leur espèce, et, ensuite tous les multiples genres de créatures volantes et d’oiseaux. L’application du principe de mariage s’étendit encore le sixième jour de la création, quand Dieu fit produire à la terre des animaux vivants, des bêtes domestiques et sauvages ainsi que des reptiles, “ aucun sans sa femelle ” (Gen. 1:11-13, 20-25 ; És. 34:15, 16, Moffatt). Les unions du règne végétal et animal montraient la coopération du mâle et de la femelle, attirés l’un vers l’autre par les forces de leur sexualité. Le terme “ sexe ” signifie la division des divers genres du règne des créatures en formes mâles et femelles ; il provient du mot latin signifiant “ couper ou diviser ”. Le but de cette division sexuelle n’est évidemment pas de produire une désunion mais une union, une combinaison de forces pour produire un résultat commun, aucun sexe n’étant complet sans l’autre, chaque sexe étant formé de façon à exercer un attrait sur l’autre et à remplir une fonction déterminée. Quelques formes de vie sont asexuées mais se reproduisent.
11. a) Quel fut le couronnement de la création terrestre de Dieu ? Quand fut formée cette créature ? b) Pourquoi avait-elle qualité pour régner sur les animaux ?
11 Pendant des milliers d’années, du troisième jour de la création au sixième, la sexualité a joué son rôle dans la perpétuation du règne végétal et animal. Dieu vit que cela était bon, mais tel n’était pas le terme de son dessein à l’égard de notre planète. Tout cela n’était qu’œuvre de préparation en vue d’un couronnement. Les sept mille ans du sixième jour de la création arrivaient à expiration, quand Dieu s’adressa à son Fils unique, son coopérateur dans l’ouvrage de création terrestre. Nous citons : “ Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. ” (Gen. 1:26). La créature appelée homme ou Adam devait être supérieure à “ tous les reptiles qui rampent sur la terre. ” (Gen. 1:26). La créature appelée homme ou Adam devait être supérieure à toutes les formes précédentes de vie consciente. L’homme avait qualité pour régner sur ces créatures inférieures, car il fut fait à l’image et à la ressemblance de Dieu et de son Fils unique, le Fils lui-même étant “ l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création ”. (Col. 1:15.) C’était quelque chose de nouveau pour la terre.
12. Quelle demeure Dieu aménagea-t-il pour l’homme ? Comment fut créé l’homme ?
12 Dieu aménagea d’abord une demeure pour l’homme. Jardinier sans pareil, le Très-Haut fit un paradis, un grand jardin ou parc, d’une beauté encore plus magnifique que le reste de la terre peuplé d’animaux se reproduisant avant de mourir. Par une création séparée, Dieu forma le premier homme ou Adam. “ L’Éternel Dieu forma l’homme (adam) de la poussière de la terre (adamah), il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant (une âme vivante, AC). ” — Gen. 2:7, 8.
13. Quels privilèges et obligations Adam reçut-il ? Sous quel rapport essentiel était-il différent des animaux ?
13 De l’invisible Dieu, parlant à l’homme, lui dit qu’il avait été créé et établi dans le jardin d’Éden “ pour le cultiver et pour le garder ”. Cela incluait sans aucun doute “ l’arbre de la connaissance du bien et du mal ”. L’homme ou Adam avait reçu l’ordre de ne pas en manger, sinon il commettrait un acte de désobéissance envers Dieu. Ce serait un péché dont la peine était la suivante : “ Le jour où tu en mangeras, tu mourras. ” (Gen. 2:15-17). Ensuite Dieu mit l’homme en contact avec les créatures volantes et les animaux sauvages qui devaient lui être soumis, pour qu’il leur donnât un nom, lequel devait rester attaché à la bête. Adam observa avec un vif intérêt toutes ces créatures. Il constata que leur chair était différente de la sienne. Ils les vit s’accoupler et se reproduire. Il les vit aussi mourir après avoir atteint la limite de leur existence, l’espèce étant perpétuée par leur progéniture. Mais il n’était pas nécessaire qu’Adam mourût ; il n’était pas nécessaire qu’il engendrât une postérité pour maintenir son espèce en vie, l’espèce humaine. S’il demeurait fidèlement attaché au culte de son Créateur et Dieu et observait tous ses commandements, y compris celui qui interdisait la jouissance de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, il pourrait prolonger éternellement son existence, rester le gardien du paradis et régner sur les animaux. — Gen. 2:19, 20.
LE MARIAGE HUMAIN COMMENCE AU PARADIS
14-16. a) Que constata Adam et comment Dieu aurait-il pu combler ce besoin ? b) Comment Dieu le combla-t-il ? À quelle fin ?
14 Adam n’éprouvait nul désir sexuel. Homme parfait, il était équilibré et non divisé quant au sexe. Mais aurait-il des compagnons qui lui seraient semblables ? Comment les obtiendrait-il ? Cela était inscrit dans le dessein de Dieu et ce n’était pas à l’homme de conseiller le Créateur. Mais Dieu lui-même s’était entouré de créatures à son image et à sa ressemblance, d’abord de son Fils unique et ensuite des autres fils célestes, lesquels constituaient tous sa femme-organisation. Dieu prévoyait-il de laisser Adam seul, sans personne qui lui ressemblât ?
15 Entre tous les animaux nommés par Adam, l’homme ne put appeler aucun son semblable ou ʼIsh (hébreu). Il constata qu’il était seul de son espèce et qu’il lui fallait accomplir sa tâche sans assistance. Il ne pouvait s’entretenir avec nul autre que Dieu ou son représentant céleste dans le domaine invisible — ce qui était pour Adam une chose merveilleuse, exaltante et satisfaisant l’âme. Du fait de sa création, Adam était un “ fils de Dieu ” humain (Luc 3:38). Dieu se contenterait-il d’un unique fils sur la terre ? Ainsi que Dieu l’avait prévu, il se produisit ceci : “ Mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui. ” Adam était différent de tous les animaux ; il n’avait pas de compagne dont le concours lui eût permis de reproduire son espèce. Dieu aurait pu former d’autres hommes de son espèce, les tirant de la poussière du sol, chacun étant séparé et distinct d’Adam, et une œuvre directe de Dieu. Mais cela eût été quelque chose de différent du mode de reproduction ayant cours dans les autres familles de créatures terrestres. Pour observer le mode de procréation des formes de vie terrestre et accomplir le dessein divin relatif à l’homme, il n’était pas bon que l’homme restât seul. “ L’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. ” (Gen. 2:18-20). Comment Jéhovah fit-il ?
16 Il accomplit ce qu’on peut appeler la première opération chirurgicale sans douleur. “ Alors l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. L’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme. ” L’homme accepta avec une grande joie la femme donnée par Dieu, et il lui donna un nom proclamant qu’elle était une partie de lui-même. “ Et l’homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! on l’appellera femme (ou ʼishshah), parce qu’elle a été prise de l’homme (ou ʼIsh). ” (Gen. 2:21-23). Dieu venait de séparer les caractéristiques féminines d’Adam et les avait placées dans la femme ou ʼIshsha, formant ainsi les sexes humains. Dans la bénédiction paternelle qu’il leur donna alors comme couple marié, il plaça devant eux la tâche qu’ils devaient accomplir ensemble. Il est écrit : “ Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. Voici le livre de la postérité d’Adam. Lorsque Dieu créa l’homme, il le fit à la ressemblance de Dieu. Il créa l’homme et la femme, il les bénit, et il les appela du nom d’homme, lorsqu’ils furent créés. ” (Gen. 1:27, 28 ; 5:1, 2). Ainsi le mariage humain est une disposition divine et on devrait le regarder comme une chose sainte.
17. Dieu instituait-il une figure prophétique de Jésus-Christ et de son épouse par la manière dont il créa Ève ?
17 Quand Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, pour lui enlever une côte et en former une femme, instituait-il une préfiguration devant s’accomplir quatre mille ans plus tard ? Non. Il ne figurait pas par anticipation que son Fils Jésus-Christ deviendrait le seul autre Adam, “ le dernier Adam ”, lequel devait donner sa vie en sacrifice humain pour son “ épouse ”, l’assemblée des 144 000 disciples, et que le Tout-Puissant ressusciterait pour le présenter à son “ épouse ” spirituelle, sa fidèle assemblée, dans la gloire céleste (I Cor. 15:45 ; Éph. 5:25-27 ; Apoc. 21:2, 9). Si Dieu avait fait cela, il aurait lu dans l’avenir d’Adam et prévu que l’homme tomberait dans le péché en mangeant de l’arbre interdit de la connaissance du bien et du mal. C’eût été une prédétermination divine suivant laquelle Adam devait enfreindre la loi de Dieu, encourir la sentence de mort et Jésus-Christ mourir comme prix de rachat correspondant pour sauver ses 144 000 disciples d’entre la descendance d’Adam et en faire une organisation-épouse, une femme pour Jésus-Christ au ciel. Si Dieu avait prédéterminé le péché d’Adam, il en aurait porté la responsabilité, mais Jéhovah n’est responsable d’aucun péché et n’est pas tenu d’en faire l’expiation sacrificielle.
18. De quoi Ève était-elle une imitation terrestre ?
18 Sans rien préfigurer ou prédéterminer par la manière dont il créa Ève, Jéhovah imitait sur le plan terrestre un grand modèle céleste. De même qu’Ève fut tirée d’Adam et était réellement os de ses os et chair de sa chair, de même l’organisation, sa femme-organisation céleste, avait été tirée de lui-même. C’était une création sortie de lui-même sans douleur, qui était apparue lors de la formation de la Parole, son Fils unique, et qui finit par comprendre tous les anges des cieux. Cette sainte organisation était pour lui une “ femme ”, “ une épouse ”, d’avec laquelle il ne divorcera jamais, car elle ne s’aliénera jamais de lui, même si un Diable survenait.
19. a) Quels faits et versets établissent le lien particulièrement étroit unissant le mari à sa femme ? b) Où se trouve, par conséquent, sa place légitime ?
19 La première femme ayant été tirée du premier homme et non créée séparément, elle était non seulement une seule chair avec Adam, mais toute la famille humaine issue d’eux allait être une seule chair. Cette façon de la créer en fit la plus proche parente terrestre de l’homme. C’est pour cette raison que l’homme allait s’attacher à elle. Dieu proclama que ce rapport entre mari et femme serait le lien le plus étroit unissant deux humains, plus étroit qu’entre un fils et un père ou une mère ; c’est pourquoi le mari demeurerait auprès de sa femme, celle avec qui il était le plus étroitement lié. En Éden, après avoir uni l’homme et la femme en mariage, Dieu déclara : “ C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. ” (Gen. 2:24). Des millénaires plus tard, des hommes pleins de leur propre sagesse, et qui avaient relégué à l’arrière-plan cet authentique récit du mariage humain idéal au paradis d’Éden, s’entendirent dire par le Fils de Dieu : “ N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme et qu’il dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. ” (Mat. 19:4-6). L’apôtre Paul confirma la vérité du récit nuptial originel par la citation que voici : “ Car, est-il dit, les deux deviendront une seule chair. ” (I Cor. 6:16). La place de l’homme marié ne devait donc pas être auprès de ses parents, de ses amis ou à son cercle, mais auprès de sa femme. Il devait s’attacher à son épouse et ne pas la renvoyer chez elle, auprès du père qui la lui avait donnée. Il ne devait permettre à personne de s’interposer entre eux.
20. a) Quelle n’était pas l’intention de Dieu ? Que voulait Dieu en créant Ève ? b) Pourquoi des enfants difformes n’allaient-ils pas naître de l’union d’Adam et d’Ève ?
20 Quand Dieu prit les caractéristiques ou qualités mâles et femelles se combinant harmonieusement en Adam pour les partager entre les sexes, il n’avait pas l’intention d’amorcer une lutte entre les sexes au paradis d’Éden. Il ne proposait pas d’inaugurer une coexistence compétitive entre l’homme et la femme. Même après que les qualités féminines de l’homme Adam lui furent enlevées pour être incorporées dans sa femme, il demeurait toujours parfait ; il était toujours à l’image et à la ressemblance de Dieu. Dotée de vertus féminines, Ève était également parfaite, mais elle était une seule chair avec Adam. Une seule chair ne se porte pas préjudice, ne lutte pas contre elle-même. Les cellules vivantes de la chair se combinent, sont maintenues ensemble dans les divers organes et les tissus, conformément à la loi du grand Organisateur, Jéhovah Dieu. Il devait en être de même pour les deux sexes, car ils sont en réalité une seule chair. Ils sont le complément l’un de l’autre, l’un devant fournir ce dont l’autre éprouverait le besoin et réciproquement. Dieu organisa ainsi les deux sexes de manière qu’ils trouvent leur bonheur et leur joie à faire la volonté parfaite de leur Père céleste. L’union entre Adam et une femme tirée de ses os et de sa chair ne devait pas donner naissance à des enfants affligés de difformités. L’homme et la femme étaient tous deux parfaits. La perfection unie à la perfection produit la perfection. Un fils parfait d’Adam et d’Ève marié à une fille parfaite issue d’eux donnerait naissance à un enfant parfait.
21. De quelle manière la femme serait-elle une aide et un complément ? Pourquoi Adam était-il désormais complet ?
21 Telle était la volonté divine en divisant Adam et en produisant les sexes masculin et féminin, ainsi que Jéhovah le déclara quand il forma une femme pour Adam : “ Je vais lui faire une aide, comme complément. ” (NW). Dieu ne dit pas qu’il allait donner à Adam un maître, un chef. Adam avait déjà un maître : le Créateur. Un complément n’est pas un chef. En hébreu, la langue du récit original de la création, le mot traduit par “ complément ” signifie ce qui se trouve en face, en vue de quelqu’un. Ce n’est rien de contraire mais quelque chose qui fait pendant, qui est assorti, qui convient, qui fait équilibre. La femme, et non un animal femelle, était parfaitement assortie à Adam et le complétait, notamment du fait qu’elle était pourvue des organes de la maternité (Lév. 18:23). Elle produisait les ovules capables de former l’organisme de ses enfants, mais l’homme pouvait seul, en tant que chef du ménage, donner le germe fécondant. C’est lui qui, le premier, reçut la vie humaine et sa femme reçut l’existence en étant formée d’une de ses côtes ; il convenait donc que l’homme continuât de transmettre la vie à sa descendance. L’homme avait sa fonction à remplir et la femme la sienne, dépendante de l’homme. Ainsi conformément à la volonté divine, la femme devait être l’“ aide ” de son époux, et un aide n’est pas un maître autoritaire. Un aide prend les ordres et coopère avec celui qui accepte son concours. La femme pouvait maintenant fournir à Adam l’aide nécessaire pour exécuter l’ordre divin, celui de se multiplier et de remplir la terre d’une famille humaine parfaite. Auprès du lion et de la lionne et de tous les autres animaux de l’Éden, Adam n’était plus seul, comme s’il était incomplet, car maintenant sa compagne parfaite, son aide et complément féminins, se tenait à ses côtés. Tout était assorti. Le spectacle était charmant. C’était bon aux regards du Créateur.
22. a) Quand Adam eut-il pour la première fois des rapports avec sa femme ? Mais quand fut consommé le premier mariage ? b) Quelle fut, dans leur perfection, l’attitude de l’un envers l’autre ?
22 Quand Jéhovah amena cette femme parfaite vers l’homme sorti de son sommeil, qu’il les bénit et plaça devant eux leurs devoirs mutuels, leur mariage fut consommé. La consommation n’exigeait pas de rapports sexuels. S’il fallait d’abord de telles relations pour valider leur union, Adam et son épouse ne furent jamais mariés en Éden. Ce n’est qu’après que le couple fut sorti de l’Éden que nous lisons ceci dans les Écritures : “ Adam connut Ève, sa femme ; elle conçut, et enfanta Caïn. ” (Gen. 4:1). Adam et Ève savaient que les rapports charnels avaient pour but la procréation. Ainsi dans leur perfection, avec une parfaite maîtrise de soi et sans éprouver ni honte ni passion à la vue de leur nudité, ils s’abstinrent durant leur séjour en Éden de rapports sexuels pour engendrer une descendance. Néanmoins ils étaient pleinement mariés et étaient tenus à rester attachés l’un à l’autre par fidélité. Jéhovah, l’auteur divin du mariage, les avait joints. Aucune créature ne pouvait légitimement les séparer.
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Le mariage sous les contraintes de l’imperfectionLa Tour de Garde 1957 | 1er janvier
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Le mariage sous les contraintes de l’imperfection
1. Que devait apporter et accomplir le mariage pour l’homme, selon la volonté divine ?
LE MARIAGE a été soumis aux contraintes de l’imperfection. L’imperfection est due au péché. Le péché est l’injustice, l’infraction des lois parfaites de Jéhovah Dieu. Le mariage d’Adam et d’Ève en Éden fut une union parfaite, car elle eut pour Auteur Jéhovah, le Dieu dont toutes les activités sont parfaites et toutes les voies justes (Deut. 32:4, NW). L’enlèvement d’une côte à Adam et, en même temps, des traits féminins originellement présents en lui, ne porta pas atteinte à son bonheur. Quand ces choses lui furent restituées par Dieu, qui les lui présenta sous la forme d’une femme parfaite, l’homme goûta une félicité nouvelle. Le jour de ses noces en Éden fut un jour de joie parfaite. Le mariage ainsi inauguré devait se prolonger dans le bonheur et être fécond en enfants parfaits. Dieu, qui avait formé cette union, devait lui aussi y puiser une joie, car elle devait accomplir son dessein relatif à la création de la terre, autrement dit notre planète allait être “ habitée ”. — Gen. 1:26-28 ; És. 45:18.
2. a) Qu’est-ce qui mit un terme à la félicité du premier couple ? b) Quel enseignement Adam donnait-il à sa femme ? Comment Adam ferait-il preuve d’amour pour Dieu et pour elle ?
2 Qu’est-ce qui mit un terme à la félicité de l’homme et de la femme et soumit le mariage aux contraintes de l’imperfection ? En premier lieu, les époux ne respectèrent pas les relations établies entre eux par Dieu et refusèrent de s’y attacher. Adam et Ève étaient l’un à l’autre, comme la tête est au corps. Il est écrit : “ Car Adam a été formé le premier, Ève ensuite. ” (I Tim. 2:13). Adam enseignait Ève. Il l’emmenait par le paradis d’Éden, qui lui était parfaitement familier. Il lui apprit les noms qu’il avait donnés aux animaux. Mais avant tout il montra à Ève comment elle pourrait prolonger éternellement son existence comme mère d’une famille humaine parfaite, autrement dit, il l’instruisit sur le commandement spécial de Jéhovah Dieu. Il s’agissait d’un ordre particulier, précédant les instructions que Dieu leur avait données au sujet de la nourriture de toutes les créatures (Gen. 1:28-30). Proclamée à Adam seul, cette loi renfermait l’interdiction suivante : “ Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. ” (Gen. 2:16, 17). La défense s’appliquait aussi à Ève, car elle était une partie d’Adam, étant une seule chair avec son époux. En lui enseignant l’ordre spécial de Dieu, Adam avait le devoir, comme chef de sa femme, de lui faire respecter cette loi protectrice de la vie. S’il aimait sa compagne, il lui ferait observer l’interdit divin, car, en exigeant pareille obéissance, il ferait preuve d’amour pour lui-même. Elle était os de ses os et chair de sa chair, et l’homme ne pouvait évidemment haïr sa propre chair ni ses propres os. En veillant à l’observation de cet ordre, Adam ferait surtout preuve d’amour pour leur Donateur de vie, Jéhovah, le Dieu qu’ils devaient aimer plus qu’eux-mêmes.
3. a) Quelle fut la conduite d’Ève avant qu’un transgresseur se présentât à elle ? b) Que fit Satan pour arriver à ses fins ?
3 Pendant un temps, Ève se soumit à l’autorité de son mari. Elle ne douta pas de l’application de la peine attachée à l’infraction de la loi divine. Elle ne pensa pas que son époux avait été trompé par la déclaration divine relative à la transgression de cette loi. Elle ne crut pas qu’il lui appartenait de déterminer ce qui était bien et mal, ou d’en poser la règle. Elle était une véritable aide pour Adam et s’ajustait parfaitement dans son existence, trouvant ainsi la sécurité et le bonheur. Mais un jour qu’elle était seule un transgresseur, un ennemi du mariage, se présenta. Par l’organe d’un serpent du jardin d’Éden, il l’interrogea. Elle lui répondit ce qu’elle avait appris de son mari. Le reptile, ou l’invisible parlant par l’animal, ne rapporta pas telle rumeur ni ne répéta un mensonge. Il se comporta de la façon décrite par Jésus-Christ. Il mentit carrément et se fit le père de toutes les impostures (Jean 8:44 ; II Cor. 11:3). Il nia catégoriquement la vérité des propos qu’Adam avait tenus à Ève et de ce que Dieu avait d’abord dit à Adam. Nous citons : “ Le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point. ” Affectant d’être bien renseigné sur l’arbre interdit, il poursuivit : “ Car Dieu sait, que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront certainement, et que vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal. ” (Gen. 3:1-5, NW). En se dressant contre Dieu, qu’il faisait passer pour menteur, le Serpent, Satan le Diable, voulait — tel était son vrai but — altérer le lien nuptial entre Jéhovah Dieu et son épouse-organisation, sa “ femme ”, c’est-à-dire l’organisation universelle des saintes créatures et à laquelle appartenaient alors Adam et Ève.
4. a) Quelle aurait dû être la réplique d’Ève ? Quelle parole accepta-t-elle de préférence à quelles autres paroles ? b) Comment Ève fit-elle preuve d’insoumission conjugale ? Qu’est-ce qui la poussa à cette action ?
4 Quelle fut la réplique d’Ève ? Par égard aux liens du mariage, fit-elle cette réponse : “ De quel droit contredis-tu la parole de mon époux et celle de son Dieu qui m’a donnée à lui ? Je ne vais tout de même pas me soumettre à toi, une simple bête, plutôt qu’à mon mari, le chef désigné par Dieu ? ” Non ! Il ne s’agit pas non plus de l’acceptation, par Ève, de la parole et de la loi divines de préférence à la parole maritale. Il s’agit ici d’une acceptation de la parole du serpent de préférence à la parole du mari, laquelle était en accord avec la parole de Jéhovah. Il y avait là deux témoins, Jéhovah et Adam, contre un seul faux témoin, le grand Serpent. Par respect pour son chef humain, Ève aurait dû repartir qu’elle consulterait d’abord son mari pour voir s’il lui permettrait la jouissance du fruit interdit, contrairement au commandement de Dieu, car Adam connaissait Dieu mieux qu’elle-même. Au lieu d’aller chercher son époux pour interroger avec lui la loi divine, Ève regarda le fruit défendu sous le jour nouveau présenté par l’animal. La convoitise du fruit prit corps en elle, sans qu’elle y mît un frein. Ce désir, après l’avoir induite en tentation, l’entraîna à l’action, et ainsi le péché fut conçu. La conception du péché allait infailliblement produire la peine de mort (Jacq. 1:14, 15). Il est écrit : “ Elle prit de son fruit et en mangea. ” (Gen. 3:6). Elle prit le pas sur son mari et plaça son intelligence au-dessus de la sienne. Quoiqu’elle fût parfaitement abusée, elle se rendit, comme épouse, coupable d’insoumission.
5. Quel effet l’acte d’Ève n’eut-il pas immédiatement et quel effet eut-il ?
5 Ève mangea du fruit interdit, sans se soucier aucunement du Souverain céleste ni de son mari. La Bible ne dit pas qu’elle fut aussitôt atteinte de remords et que, prise d’affolement à la vue de sa nudité, elle chercha à se dérober aux yeux de l’autre sexe, de son époux. Proverbes 9:17, 18 (Da) dit : “ Les eaux dérobées sont douces, et le pain (mangé) en secret est agréable ! Et il ne sait pas que les trépassés sont là, (et) que ses conviés sont dans les profondeurs du shéol (la tombe de tous les hommes). ” Ainsi, totalement abusée, nullement effrayée par la peine de mort et n’éprouvant aucune honte sexuelle mais goûtant la douceur éphémère du fruit dérobé à l’arbre interdit et consommé en cachette de son époux, Ève, dans sa vanité, alla offrir du fruit défendu à Adam. Quelle allait être sa réaction ?
6. Quelle loi théocratique, promulguée postérieurement, indique la voie qu’Adam aurait dû suivre ? Pourquoi en est-il ainsi ?
6 Adam sut tout de suite qu’Ève s’était laissée abuser par le serpent et qu’elle avait péché. La Parole de Dieu dit : “ Ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression. ” (I Tim. 2:14). Ève n’avait parlé ni agi au nom de son chef terrestre. La décision incombait à Adam qui devait soit approuver son péché en se joignant à elle en pleine connaissance de cause, de son propre mouvement, pour manger du fruit dérobé, soit désavouer son acte et empêcher dès le début une telle pratique de s’installer dans son ménage. La loi théocratique de Jéhovah, proclamée plus tard à la nation d’Israël, s’accorde avec cela, disant : “ Lorsqu’une femme (...) fera un vœu à l’Éternel et se liera par un engagement (vœu d’abstinence, NW) (...) Lorsqu’elle sera mariée, après avoir fait des vœux ou s’être liée par une parole échappée (inconsidérément, Jé) de ses lèvres, et que son mari en aura connaissance, — s’il garde le silence envers elle le jour où il en a connaissance, ses vœux seront valables, et les engagements par lesquels elle se sera liée seront valables ; mais si son mari la désapprouve le jour où il en a connaissance, il annulera le vœu qu’elle a fait et la parole échappée de ses lèvres, par laquelle elle s’est liée ; et l’Éternel lui pardonnera. ” (Nomb. 30:4, 7-9 30:3, 6-8, NW). Ainsi Adam aurait pu reprendre Ève et prouver que Dieu était véridique et le Serpent menteur, évitant ainsi de s’associer à cette infraction de la loi divine. Dieu l’avait désigné pour être le chef. Il aurait dû respecter cette nomination et s’opposer à ce que, dans ses décisions, Ève assumât le rôle de chef.
FUNESTES CONSÉQUENCES DES INFRACTIONS DU MARIAGE
7. Si Adam avait refusé le fruit offert par Ève, de quoi aurait-il fait preuve ? En l’acceptant, que montra-t-il ?
7 Si Adam avait eu de l’amour pour lui, s’il avait tenu à la vie, aussi bien dans son intérêt que dans celui de sa descendance, il aurait refusé le fruit interdit des mains de sa femme. Il lui aurait indiqué la bonne voie par ce refus, car elle était sa propre chair. S’il avait aimé Dieu plus que lui-même, plus que sa femme, il aurait rejeté son offre et respecté l’interdiction divine. Il aurait préféré se séparer de sa femme plutôt que de se séparer de Dieu. En véritable époux, il aurait fait usage de l’autorité qui lui avait été divinement conférée et pris la bonne décision dans son intérêt et dans celui de sa maison. Il aurait fait preuve d’énergie, se serait montré à la hauteur de sa responsabilité et aurait maintenu son intégrité envers Dieu. Mais Adam ne regarda pas vers Dieu. Il regardait Ève lui tendre le fruit. En lui prenait corps une convoitise pour sa femme, non en tant qu’aide et complément pour exécuter l’ordre de procréation, mais comme instrument pour la satisfaction de sa chair. Il fut séduit par ce désir. Ses pensées en étant plus occupées que par le plaisir d’obéir au commandement divin, il faiblit et renonça à son autorité maritale. Il écouta la voix de la femme et non celle de Dieu. Il accepta le fruit défendu et en mangea.
8, 9. Quelles furent les conséquences de l’acte d’Adam qui préférait sa femme à Dieu ? Quelle réponse firent-ils à Dieu ?
8 Il resta attaché à sa femme, certes, mais dans le mal. Par cela, il se sépara de Dieu. Nullement abusé, il se joignit volontairement au Serpent, Satan le Diable, dans la révolte contre le Très-Haut. Muette sur le déroulement de la lutte mentale et sur la nature des sentiments qui s’agitèrent, la Bible dit simplement : “ Par la suite elle en donna aussi à son mari quand il fut auprès d’elle et il se mit à en manger. ” Tous deux avaient péché, mais la transgression d’Adam avait un caractère plus grave, la responsabilité de l’homme étant plus grande. Ils ne pouvaient plus se regarder naturellement, avec des yeux purs. Il est écrit : “ Les yeux de l’un et de l’autre s’ouvrirent et ils commencèrent à s’apercevoir qu’ils étaient nus. Alors ils cousirent des feuilles de figuier et s’en firent des pagnes. ” — Gen. 3:6, 7, NW.
9 Entre l’homme et la femme une barrière s’était formée, bien que représentée seulement par quelques feuilles de figuier cousues ensemble. Ne se sentant plus propre devant sa femme, Adam ne pouvait se sentir propre aux yeux de Dieu. Il n’éprouvait plus la joie d’entrer en communion avec Jéhovah. Au lieu de chercher à correspondre avec la Divinité, il la fuyait. Quand ils entendirent l’approche de la présence invisible de Dieu, Adam et Ève se cachèrent derrière des arbres. Dieu appela l’homme et non la femme. Adam dit à Dieu qu’il ne pouvait se présenter à ses yeux. Mais pourquoi ? Avait-il mangé du fruit interdit ? Oui, mais pas directement à l’arbre, il l’avait accepté des mains de sa femme pour lui faire plaisir. Mais pourquoi la femme était-elle allée cueillir directement du fruit de l’arbre défendu ? La femme reconnut avoir agi sans intelligence. Elle dit : “ Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé. ” (Gen. 3:8-13). Elle n’avait pas songé à pareilles conséquences !
10. a) Quel mariage Satan ne pourrait-il rompre ? Pourquoi ? b) Que décréta Dieu à l’encontre de Satan et de sa postérité ?
10 Dieu se tourna alors vers le grand Serpent, Satan le Diable, qui venait de jeter sur un écueil le mariage d’Adam et d’Ève. Si le Serpent avait cru pouvoir rompre le mariage entre Jéhovah Dieu et sa “ femme ”, l’organisation universelle céleste sous la conduite de son Fils unique, il s’abusait parfaitement. Maudissant Satan le Diable, réduit à mener une existence vile entretenue par la poussière, Jéhovah, l’éminent Époux, fit mention de sa “ femme ”. Il décréta pour son épouse une conduite différente de celle d’Ève, disant : “ Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. ” (Gen. 3:14, 15). Sa femme-organisation céleste lui resterait attachée par amour mais elle haïrait le Trompeur, le Serpent, Satan le Diable. Ses enfants ou postérité devaient résister aux efforts de la postérité du Serpent. La blessure que sa postérité allait infliger au grand Serpent serait bien plus grave que le coup, à effet temporaire, que le Serpent devait lui porter. La blessure infligée au Serpent frapperait un endroit vital, la tête, qui serait écrasée, et causerait la mort de toute sa postérité. L’épouse-organisation ou “ femme ” de Dieu devait pouvoir montrer éternellement le fruit portant le nom de Jéhovah, son Époux.
11. Qu’annonça Dieu au sujet du mariage humain ? Pourquoi le rôle de la femme allait-il être particulièrement pénible ?
11 Jéhovah annonça ensuite que le mariage humain allait éprouver des difficultés et que les conjoints auraient des “ tribulations dans la chair ”. Le rôle de la femme dans le mariage serait particulièrement pénible, et ce que Jéhovah a déclaré en Éden se vérifie encore après six mille ans. Nous citons : “ Il dit à la femme : J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi. ” (Gen. 3:16). Il ne s’agit pas ici d’une latitude accordée au mari de dominer sur sa femme si tel était son plaisir, à condition que son épouse fût consentante. Cette domination devait venir aussi infailliblement que l’augmentation des douleurs de la maternité. Pourtant la femme désirerait posséder un mari. Elle allait regarder la privation d’époux comme une honte, un outrage. En cas de stérilité elle s’estimerait frustrée, dépossédée du rôle de son sexe ; ce serait une déception pour elle et pour son mari. Qu’il soit le maître, le dominateur ! Qu’on lui permette seulement le mariage et la maternité !
12. Quelles conséquences encourut Adam en voulant plaire à sa femme ?
12 Quelle humiliation a dû éprouver le chef du premier couple, quand Dieu, prononçant sur lui la sentence de mort, débuta par ces mots : “ Puisque tu as écouté la voix de ta femme. ” Oui, telle est la raison de tout le drame. Adam avait écouté la créature au lieu du Créateur, lequel lui avait interdit la jouissance de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Pour plaire à sa femme, avec l’espoir de ne pas la perdre, Adam le mari avait commis un acte lourd de conséquences désagréables pour son épouse. Il allait infailliblement déchoir dans son estime et dans son respect pour lui. Son manque de sagesse devait éclater dans les conséquences. Pour elle, il allait perdre la demeure édénique. Il avait perdu sa place de fils approuvé de Dieu pouvant intercéder auprès de Jéhovah et obtenir quelques égards pour elle, femme abusée qu’elle était. Il ne pourrait pas l’entourer d’une protection suffisante contre les déceptions et les entreprises de Satan le Diable. Il allait être sujet désormais à la mort. Peut-être, en mourant avant elle, la réduirait-il au veuvage. Tous deux furent exclus du paradis pour mourir rejetés par Dieu. — Gen. 3:17-24.
13, 14. Pourquoi leur vie hors d’Éden ne pouvait-elle être heureuse ? À quoi en attribuer la responsabilité ?
13 La Parole divine est sobre de détails sur la vie conjugale d’Adam et d’Ève hors du paradis. Il est certain que leur existence ne fut pas heureuse. Le souvenir du rôle que chacun d’eux avait joué et les conséquences qui en résultèrent les empêchaient de trouver le bonheur l’un dans l’autre. Adam avait perdu sa parfaite maîtrise de soi. C’est en dehors de l’Éden qu’il eut, pour la première fois, des relations avec son épouse. Il ne se sentit pas transporté d’allégresse au spectacle de sa femme se tordant dans les douleurs pour donner naissance à leur premier-né, un fils. Cet enfant, Caïn, devint un assassin, qui se souilla du sang de son propre frère ; il fut le meurtrier du premier témoin humain de Jéhovah, le fidèle Abel. Caïn encourut la malédiction du Dieu dont Abel était le témoin. Il fut désigné pour l’exécution, la destruction, par nul autre que Dieu. Sa vie conjugale avec une de ses sœurs dans le pays de l’Éphémère ne fut pas heureuse. — Gen. 4:1-17 ; I Jean 3:12 ; Héb. 11:2, 4 ; 12:1.
14 Adam et Ève vécurent assez longtemps pour voir se multiplier le mauvais fruit de leur union imparfaite. Aucun des mariages de leur postérité ne fut une félicité parfaite. À quoi en attribuer la responsabilité ? D’abord au fait que l’homme et son épouse n’aimèrent pas Dieu d’un amour commun et plus fort que celui qu’ils se portaient réciproquement. Par suite de ce manque d’amour, aucun d’eux ne respecta sa place de mari ou de femme, celle que Dieu leur avait assignée dans le mariage, ni n’assuma les responsabilités et les devoirs attachés à leurs rôles respectifs. Adam, en tant que chef, portait la plus lourde responsabilité dans ce drame. Le désignant comme le principal responsable de la condition de péché et de mort à laquelle nous sommes tous asservis, étant issus de leur union, la Parole du Dieu-Juge déclare : “ Par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et (...) la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché (...) La mort a régné depuis Adam. ” (Rom. 5:12-14). Ainsi le préjudice causé par les fautes commises dans ce mariage originellement institué par Dieu fut très étendu et désastreux.
15. a) Que peut-on dire du mariage de Jéhovah ? b) Quel était le dessein divin à l’égard du mariage humain ? En signe de cela, que fit Dieu aux jours de Noé ?
15 Loin de se rompre, le mariage de Jéhovah avec son épouse-organisation, la communauté universelle céleste, est éclairé par le bonheur. Il a été très fécond, en dépit de toutes les entreprises de Satan, le briseur de mariages. La postérité de la femme de Jéhovah a vu le jour. Elle écrasera bientôt la tête du Serpent et veillera à ce que la souveraineté du Très-Haut sur l’univers soit exaltée. Connaissant le bonheur nuptial, Jéhovah Dieu voulait originellement que la vie conjugale de ses fils et serviteurs fidèles fût également heureuse, à l’abri des “ tribulations de la chair ”, aujourd’hui inévitables par suite de l’imperfection des couples et du fait qu’ils vivent dans un monde dont le dieu est Satan le Diable (I Cor. 7:28). En signe de cela, aux jours de Noé, Dieu extermina tous les ménages faisant partie du monde corrompu d’alors en les engloutissant dans les eaux du déluge qui s’élevèrent à hauteur de montagne et subsistèrent toute une année solaire. En ces jours-là, “ les hommes (...) se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ”. Dieu n’épargna que quatre couples, tous témoins de Jéhovah, à savoir Noé et sa femme, ainsi que leurs trois fils mariés chacun à une femme. — Luc 17:26, 27.
16. a) Quelles furent, en ce qui concerne le mariage, les circonstances qui régnèrent aussitôt après le déluge ? b) Quelle fut la bénédiction divine sur les survivants ? Que signifiait-elle ?
16 Le monde antédiluvien était entièrement disparu quand les quatre couples débarquèrent de l’arche sur le mont Ararat pour donner un nouveau départ à la vie sur la terre purifiée. Les circonstances étaient alors à peu près comparables à celles que connurent Adam et Ève en Éden. Toute la terre était vide d’humains, c’est pourquoi Dieu les bénit et leur ordonna de procréer et de remplir la terre. À l’exception des quatre couples humains sur le mont Ararat, il n’y avait aucun homme sur la terre. Ainsi, confirmant son dessein originel envers la terre, Dieu bénit les quatre couples survivants, après qu’ils eurent rétabli le culte de Jéhovah sur la terre sèche. Il est écrit : “ Dieu bénit Noé et ses fils, et leur dit : Soyez féconds, multipliez, et remplissez la terre (...) Et vous, soyez féconds et multipliez, répandez-vous sur la terre et multipliez sur elle. ” (Gen. 9:1-7). Cela signifiait la formation de nombreux mariages dans les millénaires à venir. Aujourd’hui la terre fourmille d’humains et les mariages se multiplient. Les contraintes de l’imperfection et des conditions ont créé de multiples problèmes conjugaux complexes. Comment les résoudre d’une façon qui soit agréable à Jéhovah et qui apporte un bonheur durable ? Les prochains numéros de La Tour de Garde expliqueront plus particulièrement les solutions qui leur sont données au sein de la société du Monde Nouveau.
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Hongrie : Instruction dans l’égliseLa Tour de Garde 1957 | 1er janvier
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Hongrie : Instruction dans l’église
De Budapest, le propriétaire d’un journal américain, Eugène Pulliam, envoya à son journal, en 1955, un rapport sur la religion en Hongrie : “ En accord avec la nouvelle méthode soviétique de “ douceur et de lumière ”, le haut commandement communiste en Hongrie a révisé sa politique de persécution des prêtres et des pasteurs. Un programme de prétendue coopération entre l’État et l’église fut inauguré. Au lieu d’être morigénés et menacés pour avoir cru en Dieu et fréquenté l’église, le peuple est maintenant invité à aller à la Messe et à l’église (...) Jamais la Hongrie n’a assisté à un tel retour des fidèles à l’église (...) Naturellement, il y a toujours une attrape : il est demandé aux prêtres et aux pasteurs qu’ils lisent chaque dimanche un court “ sermon ” exaltant la philosophie communiste. ” — Time, 17 octobre, 1955.
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