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AdorationAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ADORATION
Voir CULTE.
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AdrammélechAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ADRAMMÉLECH
{Article non traduit.}
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AdramytteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ADRAMYTTE
Port de la Mysie, sur la mer Égée, au nord-ouest de l’Asie Mineure, au nord de Pergame. Aujourd’hui, le port proprement dit a pris le nom turc de Karatach, tandis qu’à l’intérieur des terres, la ville d’Edremit a conservé l’ancien nom.
Adramytte qui, sous l’Empire romain, faisait partie de la province d’Asie, a dû être un centre maritime et commercial assez important en raison de sa position sur la voie romaine qui reliait Pergame et Éphèse, au sud, à Assos et à Troas, à l’ouest, et à l’Hellespont, au nord. Paul passa probablement par Adramytte au cours de son troisième voyage missionnaire. Toutefois, la Bible ne fait mention de cette ville qu’une seule fois, en Actes 27:2.
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AdriaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ADRIA
En Actes 27:27, il est question de la “mer d’Adria” sur laquelle Paul essuya quatorze jours de tempête avant de faire naufrage sur l’île de Malte. D’après Strabon, géographe grec du premier siècle avant notre ère, le mot Adria vient d’Atria, ville qui était située à l’embouchure du Pô, sur ce qu’on appelle aujourd’hui le golfe de Venise. L’actuelle ville italienne d’Adria se trouve maintenant à plusieurs kilomètres à l’intérieur des terres. Il semble qu’on donna d’abord le nom d’“Adria” aux eaux qui baignaient cette région, puis, par extension, ce terme désigna finalement la mer Adriatique actuelle, la mer Ionienne et les eaux de la Méditerranée limitées à l’est par la Sicile (et Malte) et à l’ouest par la Crète. Ce nom s’appliquait donc à des zones qui ne sont pas considérées aujourd’hui comme faisant partie de la mer Adriatique. Mais du temps de Paul, on pouvait dire à juste titre que l’île de Malte était baignée par la “mer d’Adria”.
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AdullamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ADULLAM
(retraite, refuge).
Ville de Juda, dans la Séphélah, le bas pays fertile, à mi-chemin entre Bethléhem et Lachis (Josué 15:35). On l’identifie à Tell Cheikh Madkour, à une quinzaine de kilomètres au nord-est de la ville moderne de Beit-Djibrin (Éleuthéropolis). Son nom primitif semble avoir été préservé dans celui des ruines voisines d’Aid-el-Miyé. Le site d’Adullam surplombe le ouadi es-Sûr et la voie d’accès qui relie cette partie de la Séphélah à l’intérieur de Juda, ce qui en fait un point stratégique. Cette ville est surtout connue par la “caverne d’Adullam” où David se sauva quand il fuyait devant Saül. Il y a, dans cette région, de très nombreuses grottes creusées dans des roches calcaires.
De toute évidence, Adullam était une ville très ancienne, car la Bible la mentionne en rapport avec Hirah “l’Adullamite”, qui devint le compagnon de Juda avant que la famille de Jacob ne descende en Égypte (Gen. 38:1, 2, 12, 20). Quelque trois siècles plus tard, Adullam était du nombre des trente et un petits royaumes que Josué battit lors de la conquête de Canaan (Josué 11:1-15; 12:15). Adullam fut ensuite attribuée à Juda avec d’autres villes de la Séphélah. — Josué 15:33-35.
Alors qu’il fuyait Saül, David échappa à Akisch, roi philistin de Gath, et se réfugia dans une caverne d’Adullam où il fut finalement rejoint par 400 hommes (I Sam. 22:1-5). Étant situé à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Bethléhem, cet endroit devait être bien connu par David depuis le temps où il avait été berger. Son accès relativement difficile l’a sans doute incité à en faire une forteresse. Plus tard, alors qu’il était devenu roi, David fit de cet endroit une position stratégique dans ses guerres contre les Philistins. C’est de là que trois soldats de David firent une sortie jusqu’à Bethléhem, afin d’aller lui chercher de l’eau d’une citerne. Mais David refusa de boire de cette eau, considérant qu’elle représentait leur sang qu’ils avaient risqué de verser pour la lui rapporter. — I Chron. 11:15-19; 12:16; II Sam. 5:17, 18.
Adullam était l’une des quinze villes fortifiées par Roboam, roi de Juda (II Chron. 11:5-12). Ces villes, qui devaient défendre la partie méridionale du royaume, furent prises par les armées de Sennachérib pendant le règne d’Ézéchias (732/731) (II Rois 18:13). Aux jours de Néhémie, Adullam est citée parmi les villes qui furent de nouveau habitées par les Juifs de retour de l’exil à Babylone. — Néh. 11:30.
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AdultèreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ADULTÈRE
Est adultère l’homme ou la femme qui a des rapports sexuels avec une personne de l’autre sexe qui n’est pas son conjoint. Sous la Loi de Moïse, on entendait par adultère les rapports sexuels entre un homme et une femme mariée ou fiancée.
La loi que Jéhovah donna à Israël mettait ce peuple à part et conférait au mariage et à la vie de famille un niveau moral bien plus élevé que dans les nations environnantes. Le septième commandement du Décalogue déclarait en termes directs et non équivoques: “Tu ne dois pas commettre d’adultère.” (Ex. 20:14; Deut. 5:18; Luc 18:20). L’adultère, qui revenait à spolier un autre homme, était interdit, comme l’était aussi toute forme d’inconduite sexuelle. — Voir FORNICATION; PROSTITUÉE.
Sous la Loi de Moïse, l’adultère entraînait un châtiment très sévère: la mort pour les deux coupables. “Si l’on trouve un homme couché avec une femme qui est possédée par un propriétaire, alors tous deux devront mourir ensemble.” Cette loi s’appliquait même à une jeune fille fiancée, car on considérait qu’elle commettait l’adultère si elle avait des relations avec un homme autre que celui à qui elle était dûment fiancée (Deut. 22:22-24). La femme qui était soupçonnée d’adultère devait être mise à l’épreuve. — Nomb. 5:11-31.
Bien que n’étant pas sous la Loi de Moïse, les chrétiens n’en sont pas moins dans l’obligation de fuir l’adultère. “Le code écrit: ‘Tu ne dois pas commettre d’adultère’, (...) se résume en cette parole, à savoir: ‘Tu devras aimer ton prochain comme toi-même.’” Il ne doit y avoir aucune hypocrisie dans ce domaine (Rom. 13:9; 2:22). Dans son enseignement des principes bibliques, Jésus éleva encore davantage les critères moraux applicables à l’Israël spirituel. Il déclara: “Quiconque [c’est-à-dire tout homme marié] continue à regarder une femme au point de la désirer a déjà commis, dans son cœur, l’adultère avec elle.” Les hommes qui se conduisent ainsi font partie de
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