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  • Nous sommes des créatures merveilleuses
    Réveillez-vous ! 1977 | 22 mai
    • une machine qui saurait reproduire ne serait-​ce que quelques-uns des mouvements qu’exécute le corps humain ?

      Il y a également de quoi s’émerveiller quand on voit comment le corps va puiser à diverses sources l’énergie qui lui est nécessaire. Et combien il est agréable de pourvoir aux besoins de notre organisme en mangeant toutes les variétés de fruits, de légumes et de viandes qui existent !

      Oui, nous ne pouvons qu’être impressionnés par ce bref coup d’œil sur les merveilles que renferme notre corps. Il n’est pas exagéré d’y voir un “chef-d’œuvre de construction”. Nous pourrions faire nôtres les paroles d’un psalmiste de l’Antiquité qui disait : “De façon redoutable, je suis fait d’une manière merveilleuse. Tes œuvres sont prodigieuses [ô Dieu], et ‘mon âme en a parfaitement conscience.” — Ps. 139:14.

  • Les perspectives d’avenir des Africains
    Réveillez-vous ! 1977 | 22 mai
    • Les perspectives d’avenir des Africains

      De notre correspondant au Liberia

      DE NOS jours, le monde change continuellement, mais nulle part le changement n’est plus rapide ou plus profond qu’en Afrique. Au cours des quinze dernières années, à mesure que les empires coloniaux se désagrégeaient, on a vu naître quantité de nouvelles nations. Quelle est la devise de ces nouvelles nations africaines ? Le développement ! C’est pourquoi dans de nombreuses parties de l’Afrique, l’agriculture cède le pas à l’industrie. Beaucoup d’entre nous ont donc quitté leurs villages pour aller chercher un emploi dans les villes en expansion. Les cultures et les valeurs tribales disparaissent dans ces creusets urbains.

      Étant donné ces changements, nombreux sont ceux qui se demandent quelles sont les perspectives d’avenir des Africains. Devons-​nous continuer à imiter les nations industrialisées du monde occidental, ou bien devons-​nous nous efforcer de maintenir nos traditions ancestrales ?

      Cette question se pose du fait que certains d’entre nous vont faire leurs études à l’étranger où ils ont l’occasion de goûter à l’abondance matérielle, au confort et aux loisirs dont jouissent les habitants des pays nantis. D’autres Africains découvrent ces conditions de vie par le cinéma ou en observant les étrangers qui travaillent ici. Souvent la réaction est la suivante : “Nous aussi nous voulons ces choses-​là.”

      Certains ont réussi à les obtenir. Dans presque chaque village, un jeune homme au moins est parvenu à acquérir une instruction supérieure, à obtenir une bourse pour aller étudier à l’étranger et, après son retour, à accéder à un emploi important et très bien rémunéré. Ces hommes, qui constituent une élite, mènent la vie aisée des Américains et des Européens. Mais pour un qui réussit, combien échouent !

      Malheureusement, beaucoup de ceux-là essaient d’oublier leur déception au moyen de l’alcool, de l’immoralité sexuelle et, plus récemment, de la drogue. Ils gaspillent de cette façon le peu d’argent qu’ils ont pour nourrir et habiller leur famille. C’est ainsi que les villes africaines fourmillent de jeunes gens qui essaient de subvenir à leurs besoins, souvent en recourant au crime.

      En observant de près ces problèmes, certains d’entre nous se posent cette question : “La recherche d’un mode de vie industriel aura-​t-​elle pour résultat un avenir sûr et paisible pour les Africains ?”

      L’industrialisation est-​elle possible ?

      Mais pour mener à bien le développement industriel de l’Afrique, il faudrait d’abord résoudre de nombreux problèmes ardus. Les pays africains essaient d’accomplir en quelques années ce que les pays occidentaux ont mis des siècles à réaliser. Même en profitant des connaissances et de l’expérience de ces derniers, il sera difficile de les rattraper.

      Un des problèmes les plus sérieux réside dans la difficulté à trouver assez de personnel compétent. Dans beaucoup d’endroits il y a trop d’employés, mais pas assez de techniciens. On a désespérément besoin d’écoles techniques, mais où trouver les professeurs qualifiés et l’argent pour acheter le matériel nécessaire ? Pour compliquer les choses, nombre d’Africains qui vont étudier à l’étranger y restent. En outre, le climat chaud et les maladies parasitaires minent souvent nos forces et nous obligent à travailler à une allure plus lente.

      Le tribalisme et l’égoïsme sont d’autres facteurs qui nuisent au progrès. Nos lois tribales condamnent le mensonge, le vol et le meurtre à l’intérieur de la tribu, mais elles ne sont généralement pas appliquées dans nos rapports avec les membres d’autres tribus. Ceux-ci peuvent être considérés comme des ennemis en puissance. La vie dans des villes où se côtoient des gens de nombreuses tribus exige un nouveau système de valeurs. D’où nous viendra-​t-​il ? Le passage rapide de la notion de tribu à celle de nation, voire de système mondial, a provoqué une grande instabilité et des troubles graves.

      Ajoutons à cela l’accroissement de la population et aussi l’inflation qui engloutit la majeure partie des avantages du développement. Finalement, l’Africain moyen ne vit pas beaucoup mieux qu’autrefois. Traditionnellement, nous avons toujours désiré de grandes familles pour que les enfants nous aident aux travaux de la ferme, pour qu’ils prennent soin de nous dans notre vieillesse et pour que nous soyons sûrs que notre nom sera perpétué. Il en va différemment dans une société urbaine. Donner aux enfants l’instruction fondamentale, essentielle dans ce milieu, peut être un fardeau financier pour ceux qui ont une grande famille. Étant donné le déplacement des populations vers les villes et le développement de l’industrie, l’agriculture ne peut faire face à l’accroissement démographique. Tout cela, plus une demande croissante de biens de consommation occidentaux, n’a fait qu’accroître l’inflation.

      Quel avenir l’industrialisation nous offre-​t-​elle ?

      Mais supposons que nous parvenions à résoudre tous ces problèmes et que l’Afrique réussisse à se développer sur le plan industriel. Cela nous garantirait-​il un avenir paisible et sûr ?

      Eh bien, voyons les effets du développement industriel sur les pays occidentaux. Il est vrai que dans ces pays l’industrialisation a produit l’abondance matérielle pour beaucoup de gens. Néanmoins, un grand nombre souffrent encore de la pauvreté et du chômage. La grande proportion de crimes, de divorces, de suicides et d’autres maux sociaux, tels que la toxicomanie, prouve qu’une “vie de loisirs” ne rend pas véritablement heureux.

      Dans le monde occidental, les progrès de la médecine ont fait reculer le choléra, la malaria et les infections vermineuses. Toutefois, à leur place ont surgi le cancer et les maladies cardiaques causées par les tensions, la pollution et les mauvaises habitudes alimentaires. De plus, l’économie des nations industrialisées est fragile..

      Mais alors, vers quoi se tourner ? Peu d’Africains souhaitent revenir au genre de vie agricole d’autrefois et aux superstitions tribales. D’autre part, nous ne voulons pas voir notre culture et nos coutumes complètement détruites par le matérialisme occidental. Nous tenons à garder les aspects utiles de notre culture, à améliorer la qualité de notre vie et à trouver des valeurs stables pour nous guider dans ces temps critiques.

      La Bible peut-​elle aider les Africains ?

      La Bible peut-​elle nous aider ? Beaucoup d’Africains en doutent. En effet, les missionnaires de la chrétienté qui ont répandu la Bible à travers l’Afrique préparaient le chemin à la colonisation et à l’exploitation commerciale par les nations occidentales. Les missionnaires, les administrateurs et les hommes d’affaires ont importé la culture occidentale, mais ils n’ont pas apporté aux Africains une direction morale sûre. Cependant, l’échec de la chrétienté ne signifie pas l’échec des Saintes Écritures. La Bible a prédit et elle condamne le matérialisme avide, la vanité et l’amour des plaisirs qui sont le propre de l’empire mondial de la fausse religion, Babylone la Grande, dont la chrétienté constitue la partie principale. — II Tim. 3:1-5 ; Rév. 18:2, 4-8.

      De plus, la Parole de Dieu compare la fausse religion à une “prostituée” qui commet la fornication spirituelle en mêlant la religion à la politique (Rév. 17:1-5, 15, 18). Non seulement la chrétienté a permis et encouragé le spiritisme (les fétiches et la science occulte africaine) et la superstition qui ont asservi les Africains, mais elle a exploité ces derniers politiquement et commercialement (Rév. 18:3, 23). Selon la Bible, l’exécution des jugements de Dieu sur Babylone la Grande approche rapidement. Dieu nous invite de toute urgence à nous en affranchir en faisant retentir cet appel : “Sortez d’elle, mon peuple !” — Rév. 18:4.

      Mes frères africains n’ont donc aucune raison de douter que la Bible puisse leur assurer un avenir paisible. En réalité, la Bible condamne la chrétienté pour tout le mal qu’elle a fait aux hommes en général et aux Africains en particulier. En outre, elle contient des principes éprouvés qui permettent de vivre heureux dès à présent, ainsi que la promesse d’un avenir de paix et de sécurité pour toute l’humanité. De nombreux Africains, qui obéissent à ces principes, ont abandonné la polygamie et ses problèmes pour mener dès maintenant une vie de famille heureuse.

      Je sais de quoi je parle, car je suis moi-​même un témoin chrétien de Jéhovah. Il y en a aujourd’hui des centaines de milliers en Afrique. Nous avons tous transformé, notre personnalité afin que notre vie soit en harmonie avec les principes bibliques. Nous nous appelons sincèrement frères et sœurs, car nous avons abandonné les Églises de la chrétienté ainsi que les pratiques spirites traditionnelles. Quant à l’effet des principes bibliques sur notre vie, Bryan Wilson, sociologue d’Oxford, a écrit un article à ce sujet intitulé “Les Témoins de Jéhovah au Kenya”. Il dit entre autres choses :

      “[Ils] enseignent une éthique très rigoureuse qui insiste sur l’intégrité personnelle et dont les effets sont peut-être plus impressionnants que le formalisme et la rhétorique illogique des Églises (...). En insistant par exemple sur la ponctualité, l’honnêteté, la sobriété, l’aspect soigné et la conduite scrupuleuse, ils inculquent à leurs membres des qualités qui se remarquent à la fois au travail et dans la vie civique. En refusant des pots-de-vin, un Témoin de Jéhovah africain manifeste un état d’esprit tout à fait inhabituel dans les pays d’Afrique.”

      Quant aux rivalités politiques, les Témoins de Jéhovah se conforment à la déclaration de Jésus qui a dit que ses disciples ne font “pas partie du monde”. (Jean 15:19, 20.) Nous restons absolument neutres à l’égard de la politique du monde. Ici, en Afrique, cette attitude a valu de terribles persécutions à des dizaines de milliers d’entre nous, et même la mort dans certains cas. Mais nous ne pouvons renoncer à notre neutralité, car nous savons, grâce à la Bible, que seul le Royaume céleste de Dieu peut nous assurer un avenir paisible. Il détruira bientôt tous les gouvernements humains, et le règne de Dieu s’étendra sur toute la terre. — Dan. 2:34, 44.

      Ce gouvernement céleste unira toute l’humanité sous un seul chef, Jésus Christ. Il restaurera le paradis sur la terre et ramènera l’humanité à la perfection. La maladie, le crime, la violence et même la mort ne seront plus (Rév. 21:1-5). Parmi ceux qui connaîtront cet avenir heureux, il y aura les milliards de morts qui reviendront à la vie grâce à la résurrection (Jean 5:28, 29 ; Actes 24:15). En plaçant le culte de Jéhovah Dieu et les principes de sa Parole écrite à la première place dans leur vie, des gens de toutes races et cultures amélioreront continuellement la qualité de leur vie. Tel est l’avenir que plus de 300 000 Témoins de Jéhovah d’Afrique attendent avec impatience. En fait, c’est là le seul espoir pour les Africains et pour toute l’humanité.

  • L’indépendance du Transkei
    Réveillez-vous ! 1977 | 22 mai
    • L’indépendance du Transkei

      Vers la fin d’octobre 1976, des foules se sont rassemblées à Umtata, capitale du Transkei, pour assister à diverses cérémonies. À minuit, le 25 octobre, tandis qu’on tirait 101 coups de canon, le drapeau d’Afrique du Sud a été amené pour la dernière fois, et on a déployé le nouveau drapeau du Transkei. Le Transkei est devenu officiellement le cinquantième État indépendant d’Afrique. Il est le premier des “homelands” de l’Afrique du Sud (grands territoires réservés à chaque tribu africaine) à obtenir son indépendance.

      Situé dans la partie sud-est de l’Afrique du Sud, le Transkei a à peu près la même superficie que le Danemark (44 000 kilomètres carrés) et compte environ 1 750 000 habitants, y compris 10 000 Blancs. La plupart des Noirs parlent le xhosa (apparenté au zoulou), mais ils appartiennent à diverses tribus, comme les Mpondo, les Tembu, les Bomvana et les Fingo. Le pays est assez fertile et bien arrosé. Le nom de Transkei tire son origine du fleuve Grote Kei, qui constitue la frontière sud du pays.

      Des hommes parlant le xhosa se sont établis dans ce territoire dès le quinzième siècle. Au dix-huitième siècle, des conflits ont opposé les Noirs aux fermiers blancs et il en est résulté une longue série de guerres. Finalement, vers la fin du dix-neuvième siècle, les Blancs l’emportèrent et le gouvernement britannique rattacha le territoire à la colonie du Cap. Depuis 1910, le Transkei a fait partie d’abord de l’Union sud-africaine et ensuite de la république.

      Étant donné l’évolution de la politique de l’Afrique du Sud, qui favorise des développements séparés, en 1963 le pays a pu avoir un gouvernement partiellement autonome. Le parlement comprend 150 membres, c’est-à-dire 75 chefs traditionnels et 75 membres élus. Lors d’une élection récente, le parti du chef Kaiser Matanzima a obtenu une écrasante majorité. Ce dernier est à présent le dirigeant du pays ou premier ministre. La nouvelle nation suivra une politique non raciale ; Il n’y aura aucune ségrégation. Mais, économiquement, elle sera très dépendante de l’Afrique du Sud. Il n’y a pas longtemps, les Nations unies ont voté contre la reconnaissance du Transkei et, jusqu’à présent, seule l’Afrique du Sud a reconnu le nouvel État.

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