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  • Comment faire face à la menace de l’alcoolisme?
    Réveillez-vous ! 1978 | 22 avril
    • L’alcool ingéré par l’organisme ne suit pas le même processus de transformation que la plupart des aliments. Ces derniers passent en général par différentes phases d’oxydation qui s’effectuent principalement dans l’estomac et dans l’intestin grêle. Les éléments nutritifs peuvent alors passer dans la circulation sanguine qui les distribue aux diverses parties du corps. L’alcool, par contre, traverse l’estomac puis l’intestin grêle sans modification, et le sang le véhicule ensuite jusqu’au foie.

      Le foie ne peut oxyder qu’une certaine quantité d’alcool. Si la dose ingérée dépasse ses possibilités, l’excédent repart tel quel dans le sang, remonte jusqu’au cœur et, de là, la circulation l’entraîne vers toutes les autres parties du corps. Finalement, il retourne au foie qui en accepte ce qu’il peut traiter et refoule le reste. Ce processus se poursuit jusqu’à oxydation complète.

      Qu’il s’agisse d’un alcool “fort”, de vin ou de bière, mieux vaut boire lentement et par petites gorgées que de vider son verre d’un seul trait. Le travail du foie s’en trouve allégé, car l’alcool lui arrive par doses fractionnées, plus faciles à oxyder. L’excédent relancé dans le circuit sanguin est relativement faible.

      En règle générale le buveur ne dispose d’aucun moyen d’accélérer l’oxydation au niveau du foie. Café noir, douches froides et aspirations profondes d’air frais n’y peuvent rien. La seule façon de soulager l’organisme est de se limiter à quelques boissons espacées, absorbées lentement et par petites quantités. Ceci ne concerne pas que le whisky, car la teneur en alcool d’une canette de bière ou d’un verre de vin est approximativement égale à celle d’une dose de whisky.

      Les grands buveurs

      Mais que faire si l’habitude de boire est déjà solidement installée? Comment l’intéressé peut-​il s’aider lui-​même et que peut-​on faire pour lui?

      L’alcoolique doit absolument regarder la vérité en face et admettre son problème. Il est inutile de s’abuser en s’imaginant qu’on pourra cesser de boire dès qu’on le voudra. Beaucoup trop d’alcooliques entretiennent cette illusion tout en continuant de s’intoxiquer au point d’abîmer leur santé, de tomber dans l’aliénation mentale ou même de perdre la vie.

      Pour commencer, l’intéressé doit reconnaître qu’il est sous la dépendance de l’alcool, mais qu’il peut recevoir de l’aide pour résoudre son problème. S’il se refuse à cette première démarche, il risque fort de ne pas pouvoir prendre les choses à temps. Mais dans la majorité des cas, l’alcoolique ne se reconnaît pas tel. Le processus mental qui l’a conduit à la boisson l’empêche également de faire le nécessaire pour s’en libérer. C’est précisément pour cette raison que sa famille et ses amis doivent s’efforcer de l’aider.

      Peut-​on avoir recours aux institutions officielles pour résoudre un tel problème? Il est vrai que plusieurs organismes de ce genre existent dans différents pays, mais voyez ce qu’en dit la revue World Health: “Jusqu’à présent, seul un petit nombre de pays se sont avérés capables de mettre en place un système de défense efficace contre le problème de l’alcoolisme. Si une maladie infectieuse exerçait des ravages identiques, on crierait à l’incurie. On ne manquerait pas non plus de s’alarmer en face d’un problème de la même ampleur si la drogue était en cause.”

      Pourquoi cette situation? World Health répond: “Dans de nombreux pays, [l’alcool] est la drogue par excellence, acceptée, perpétuée et considérée comme sacro-sainte. (...) L’alcool, c’est le plaisir, l’hospitalité, l’amitié, la fête, l’excitant à portée de la main, la virilité, le romanesque, la grande occasion, la boisson qui conclut une affaire, qui déclenche le rire, qui met en vedette, qui sacralise. Comment pourrions-​nous nous en passer? Comment pourrions-​nous même imaginer qu’il puisse compromettre notre santé? Quiconque émet un avis différent n’est qu’un rabat-joie qu’il convient d’écarter.”

      Et pourtant, comme cette publication le souligne, l’abus d’alcool constitue une grave menace pour notre santé, pour notre bonheur et même pour notre vie. Toutefois, il serait vain de penser qu’une organisation quelconque puisse maîtriser un tel problème.

      Il serait tout aussi vain de s’imaginer qu’on peut laisser l’alcoolisme s’installer et le guérir ensuite par des thérapeutiques médicales. Il n’existe aucun “remède” de cet ordre. On peut certes obtenir quelques résultats en adoptant un meilleur régime alimentaire, en équilibrant le taux de sucre dans le sang, en se soignant et en se faisant hospitaliser, mais il faut quelque chose de plus. Le problème initial réside dans l’esprit et dans le cœur de la personne atteinte.

      L’alcoolique à qui l’on n’a prescrit qu’un traitement “clinique” sans se pencher sérieusement sur ses motivations et sur d’autres éléments de ce genre se remet presque toujours à boire. Les principaux facteurs de guérison sont un traitement précoce, une ferme détermination jointe à un désir sincère de s’améliorer et une attitude positive de l’entourage.

      Certains psychiatres sont d’avis qu’on peut aider un alcoolique à s’arrêter de boire en discutant avec lui de ses problèmes et en lui montrant les ravages produits par l’alcool dans son organisme. Mais pour le docteur Benjamin Kissin de New York cette méthode “ne s’est pas avérée pleinement satisfaisante dans notre clinique. Ce n’est pas assez”. Et il ajoute: “Nous essayons de changer la vie du patient.”

      Oui, l’alcoolique doit absolument apporter des changements dans sa vie. Il doit rompre toutes relations douteuses et abandonner ceux qui ne sont pas vraiment ses amis et qui l’entretiennent dans son vice. Mais où trouvera-​t-​il une motivation assez puissante pour en venir à changer toute sa vie?

      Le secours le plus efficace

      On peut puiser l’aide nécessaire à une source sûre, qui s’est révélée supérieure à toute autre. Beaucoup ont trouvé auprès d’elle la motivation fondée qui leur a permis d’adopter une bonne attitude de cœur et d’esprit. Cette source qui n’a pas son pareil dans l’univers entier est le Dieu Tout-Puissant.

      Jéhovah Dieu a créé l’homme. Il sait donc mieux que personne comment ce dernier peut résoudre ses problèmes, résister aux pressions et maîtriser ses émotions. Ainsi, celui qui se tourne vers Lui pour de l’aide se place dans les meilleures conditions pour obtenir le secours le plus efficace qui soit.

      Cette aide émane notamment des excellents conseils renfermés dans le livre que Dieu a donné comme guide à l’humanité et dont il est l’auteur, à savoir sa Parole, la Sainte Bible. La Bible nous révèle pourquoi la vie est remplie de difficultés multiples, et elle nous éclaire également sur la solution merveilleuse que Dieu promet d’y apporter. Son dessein est de mettre fin au présent monde si décevant et si troublé. Il instaurera à la place un nouvel ordre juste, ici même sur la terre, un paradis où le mal qui prévaut partout aujourd’hui n’aura plus cours. (Luc 23:43; Rév. 21:4, 5). Ainsi, en apprenant quel est le véritable but de l’existence et ce que l’avenir réserve à l’humanité, on se sent puissamment encouragé à “changer de vie”.

      La Bible nous montre que certaines personnes qui s’adonnaient auparavant à l’ivrognerie y ont renoncé en acquérant la connaissance exacte du dessein divin. La Parole de Dieu met les ivrognes au rang des fornicateurs, des idolâtres, des voleurs et autres individus peu recommandables, puis elle dit: “Et pourtant c’est là ce qu’étaient certains d’entre vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été déclarés justes.” — I Cor. 6:9-11.

      Oui, il est tout à fait possible de se soustraire à l’emprise de l’alcool; c’est pourquoi la Bible nous donne ce conseil: “Dépouillez-​vous de la vieille personnalité, avec ses pratiques, et revêtez la personnalité nouvelle qui, par la connaissance exacte, se renouvelle à l’image de Celui qui l’a créée.” (Col. 3:9, 10). Cette connaissance exacte de la Parole de Dieu fournit une motivation puissante et la force nécessaire pour “changer de vie”.

      Mais il y a plus. L’alcoolique qui désire sincèrement surmonter son problème peut aussi prier Dieu de lui octroyer une mesure de sa puissance. Dieu accorde sa puissante force active, son esprit saint, à quiconque lui en fait la demande. Jésus Christ a dit: “Continuez à demander, et l’on vous donnera; continuez à chercher, et vous trouverez; continuez à frapper, et l’on vous ouvrira. (...) Le Père qui est au ciel donnera de l’esprit saint à ceux qui le lui demandent.” — Luc 11:1-13.

      Prenons parmi beaucoup d’autres l’exemple de ce Sud-Américain dont l’alcoolisme ravageait la vie. Il s’enivrait souvent, perdait de bons emplois, dépensait à tort et à travers et réduisait sa famille à la misère. Il lui arrivait souvent de disparaître plusieurs jours de suite pour des “virées” passées à boire et qui se terminaient en prison. Sa femme, qui vivait sous la menace de ses violences, usait de son côté de représailles diverses, le menaçant notamment de partir avec leurs trois enfants.

      C’est alors que cette femme entreprit d’étudier la Bible avec les Témoins de Jéhovah. La Parole de Dieu lui permit de comprendre quelle doit être l’attitude d’une femme envers son mari, fût-​il alcoolique. Aussi commença-​t-​elle à lui témoigner plus d’égards. Ce dernier s’en aperçut et voulut savoir ce qui avait incité sa femme à changer de comportement. C’est ainsi qu’il se mit à étudier la Bible à son tour. Au fur et à mesure que sa connaissance des Écritures augmentait, il se dégageait peu à peu de l’emprise de l’alcool.

      Finalement, il accepta de se soumettre à un traitement médical. Toutefois, il n’alla pas jusqu’au bout de sa cure. Pour quelle raison? Parce qu’il estimait que grâce à ce qu’il avait déjà appris, il avait maintenant acquis assez de volonté pour s’arrêter de boire. Et c’est ce qu’il fit, de façon totale et définitive. Il modifia aussi le cercle de ses relations et refusa de s’associer plus longtemps aux beuveries de ses anciens amis.

      Toute son existence en fut transformée. Sa vie familiale devint beaucoup plus heureuse, ses relations avec son entourage s’améliorèrent, il trouva un emploi stable et put changer de logement. Le plus remarquable dans son cas est qu’il attribue ce succès non pas au traitement médical, mais à la force de volonté qu’il a réussi à développer grâce à la Bible, à la prière et à l’aide apportée par sa femme et ses nouveaux amis.

      Il ne s’agit pas d’un cas isolé. Dans différents endroits du monde on relève de nombreuses expériences similaires qui prouvent que l’alcoolisme peut être vaincu.

      Celui qui est parvenu à s’affranchir de l’alcool doit néanmoins se montrer désormais très prudent. Concernant la boisson, le meilleur conseil à donner aux anciens alcooliques est: “N’y touchez plus!” Presque tous les avis autorisés s’accordent pour recommander à ces personnes une abstinence totale d’alcool. Ceux qui retrouvent suffisamment d’empire sur eux-​mêmes pour boire modérément sans retomber dans leurs excès antérieurs sont relativement peu nombreux. La plupart en sont incapables.

      Disons pour conclure que tout en faisant partie des agréments de l’existence, les boissons alcooliques ressemblent à un engin bourré d’explosifs dont on ne doit user qu’avec une extrême prudence. Celui qui ne tient pas compte de cette consigne s’expose à une “explosion” de problèmes si dangereux qu’ils pourraient détruire jusqu’à sa vie.

  • La Terre est-elle plate ou ronde?
    Réveillez-vous ! 1978 | 22 avril
    • La Terre est-​elle plate ou ronde?

      ● Quand les hommes ont-​ils soupçonné que la Terre est ronde et non plate? Au temps de Christophe Colomb? Non, bien avant cela. Irving Robbin a écrit: “Pour croire qu’on pouvait arriver à l’Est en naviguant vers l’Ouest il fallait également admettre que la Terre est une sphère. C’est ce que pensait un capitaine génois du nom de Christophe Colomb, mais il n’était pas le seul. En effet, depuis des siècles, plus exactement depuis le VIe siècle avant notre ère, Pythagore, mathématicien grec, avait affirmé que la Terre est sphérique. Un manuel norvégien écrit en 1250 disait non seulement la même chose, mais il donnait aussi les raisons des variations climatiques de la Terre, de l’angle que fait le Soleil avec la Terre aux différentes époques de l’année et des vents dominants. Les anciennes connaissances n’étaient pas toutes perdues, simplement elles n’ont pas été en honneur pendant un temps.” — Le livre merveilleux du pourquoi et du comment des explorations et des découvertes (angl.).

      ● Pythagore a vécu environ de 540 à 500 avant notre ère. Bien avant lui, au VIIIe siècle avant notre ère, le prophète hébreu Ésaïe laissa entendre que la Terre est sphérique. Il écrivit: “Il y a Quelqu’un [Jéhovah Dieu] qui habite au-dessus du cercle de la terre, dont les habitants sont comme des sauterelles.” (És. 40:22). Le mot hébreu rendu ici par “cercle” peut également se traduire par “sphère”. (Concordance des Écritures hébraïques et chaldéennes (angl.) par B. Davidson.) À propos du mot “cercle” cité dans ce verset, la “Scofield Reference Bible” contient cette note marginale intéressante: “Référence remarquable à la sphéricité de la Terre.” La traduction de Moffatt dit: “Il est assis au-dessus de la terre ronde”, et la version catholique de Crampon (1905) s’exprime comme suit: “C’est lui qui trône sur le globe de la terre.” Il était donc bien normal que la Parole inspirée du Créateur de la Terre indique que celle-ci est sphérique, alors que les anciens croyaient pour la plupart qu’elle était plate.

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