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  • Comment devient-on alcoolique?
    Réveillez-vous ! 1978 | 22 avril
    • Dans une société où les adultes ont coutume de boire, les jeunes veulent généralement les imiter. Ainsi, un jeune téléspectateur amateur de westerns déclara: “Dans les films, les hommes boivent du whisky. Je me suis mis au whisky pour être fort comme eux.”

      Qui sème le vent récolte la tempête. Lorsqu’une société tolère les abus de boisson et quand des millions d’adultes sont alcooliques, il est fatal que de plus en plus de jeunes le deviennent à leur tour.

      Néanmoins, même si l’alcoolisme s’explique par de multiples facteurs, qu’est-​ce qui peut bien se passer dans l’organisme d’un alcoolique pour le rendre tel? Quelles conséquences ces modifications entraînent-​elles?

  • Les conséquences de l’alcoolisme
    Réveillez-vous ! 1978 | 22 avril
    • Les conséquences de l’alcoolisme

      LE BUVEUR occasionnel qui n’absorbe que de petites quantités d’alcool en devient rarement esclave, sauf dans quelques rares cas où les individus ne le supportent pas du tout.

      Presque tous les alcooliques sont des gens qui boivent à l’excès pendant une longue période de temps. D’ailleurs, il va de soi que plus on boit, plus on risque de devenir alcoolique.

      Les deux formes d’éthylisme

      L’éthylisme apparaît quand on est intoxiqué par l’alcool. Il se manifeste, entre autres signes, par une dépendance psychologique, c’est-à-dire une forme d’esclavage mental ou émotionnel.

      Dans cette forme à manifestation psychologique, le sujet éprouve un besoin irrésistible de boire de l’alcool pour calmer son désarroi affectif. L’effet de l’alcool lui tient lieu de béquille psychologique pour affronter les problèmes de la vie. Par contre, du point de vue physique, son corps pourrait s’en passer.

      Malheureusement, cette forme de dépendance psychologique aboutit souvent à une véritable intoxication de l’organisme. Cette fois, l’alcool ne correspond plus seulement à un besoin intellectuel ou affectif, c’est l’organisme qui le réclame.

      Après un usage prolongé d’alcool, le métabolisme se modifie à l’intérieur du corps. Les cellules et les tissus deviennent littéralement avides d’alcool et finissent par ne plus pouvoir s’en passer. Après ce changement, toute maîtrise de soi a disparu et l’alcoolique s’enfonce dans son vice.

      Croyant satisfaire un besoin de son organisme à chaque fois qu’il boit, l’alcoolique se ruine seulement un peu plus. S’il continue, l’éthylisme va entraîner tôt ou tard des lésions organiques et abréger sa vie.

      On ne sait pas très bien pourquoi l’organisme devient esclave de l’alcool, mais on a pu invoquer, entre autres, une allergie à l’alcool, un trouble du métabolisme des glucides; une déficience thyroïdienne, hypophysaire ou surrénalienne; une carence d’origine alimentaire ou métabolique en vitamines, sels minéraux, diastases, etc.; des troubles hépatiques ou encore un mauvais fonctionnement de l’hypothalamus, responsable de la soif insatiable d’alcool.

      En combien de temps quelqu’un qui boit à l’excès devient-​il esclave de l’alcool? En règle générale, il faut compter plusieurs années: vingt ou trente ans pour certains, dix ans pour d’autres, mais parfois trois à cinq années suffisent et, dans quelques cas rares, l’éthylisme s’installe d’emblée.

      Une fois que l’organisme est atteint, la vie de l’éthylique s’en ressent progressivement: il commence à ne plus être à la hauteur de sa tâche et ses employeurs le notent. Ensuite, il manque plus souvent son travail pour cause de “maladie”. Enfin, ses relations avec son entourage se dégradent et il perd même sa propre estime.

      Pour compenser cet état, il fera peut-être le généreux, dépensant sans compter, quitte à se couvrir de dettes. Mais, à mesure que son caractère s’aigrit et qu’il devient difficile à vivre, un mur d’isolement se crée autour de lui.

      À la fin, il risque de perdre son emploi, sa famille et ses amis. Il s’alimente mal, rien ne compte plus pour lui que la boisson. Il ne s’intéresse plus ni à sa tenue, ni à sa santé, ni à ses responsabilités.

      World Health, revue de l’Organisation mondiale de la Santé, résumait ainsi cette déchéance: “Le buveur invétéré qui persévère dans son vice s’enfonce dans l’invalidité et abrège sans aucun doute sa vie.”

      Les lésions organiques

      Bien qu’il fournisse des calories, l’alcool ne renferme ni vitamines, ni protéines, ni sels minéraux. Aussi le buveur ne se nourrit-​il pas, même s’il n’a pas faim et prend du poids. Perdant souvent l’appétit, l’alcoolique est sous-alimenté et donc plus sujet à tomber malade.

      Par les lésions qu’il provoque sur les muqueuses de l’estomac et de l’intestin grêle, l’abus de boissons alcooliques est à l’origine d’inflammations et d’ulcères. Les fibres lisses de l’estomac perdent leur tonus, la digestion est plus lente et s’accompagne parfois de nausées.

      D’après le Physician’s Alcohol News Letter, “l’alcoolisme est le problème de santé numéro un aux Bahamas” où beaucoup de gens sont atteints d’une ulcération chronique du pied avec gangrène, qui exige parfois l’amputation.

      Particulièrement grave, la cirrhose est l’aboutissement d’un excès de boisson. Elle se classe comme l’une des principales causes de mortalité chez le jeune et chez l’adulte. Selon des statistiques publiées par le gouvernement français, plus de 22 000 décès dus à la cirrhose sont survenus dans ce pays en une seule année. Aux États-Unis, où la population est de plus en plus touchée par l’alcoolisme, deux fois plus d’Américains sont morts de la cirrhose au cours des dix années passées que durant la décade précédente. Au Danemark, où la consommation d’alcool s’est également accrue, les décès imputables à la cirrhose ont augmenté de 40 pour cent en trois ans. En Italie, le nombre de décès dus à cette maladie a doublé en onze ans.

      Le docteur Frank Seixas, responsable de la Commission américaine contre l’alcoolisme, a déclaré: “Pour la première fois, nous possédons la preuve biologique qui corrobore les observations des médecins (escamotées pendant des années) sur le lien étroit qui unit la cirrhose et l’alcoolisme.”

      Lors d’une expérience, le docteur Charles Lieber, de la Faculté de médecine du Mont Sinaï, à New York, donna à un groupe de volontaires une alimentation bien équilibrée. Pendant les dix-huit jours que dura l’expérience, ils devaient également absorber 6 verres d’alcool par jour, ce qui correspondait à une dose quotidienne de 283 grammes de whisky. Certes ils étaient un peu ivres, cela se voyait, mais ils avaient gardé toute leur raison. Pourtant, quelques jours après le début de l’expérience, tous montraient déjà un commencement d’altération du tissu hépatique.

      Il faut encore ajouter que l’éthylisme est responsable de diverses maladies de cœur. Les crises cardiaques sont la première cause de décès dans de nombreux pays. Or, il se trouve que l’alcool, en paralysant les nerfs du cœur, peut déclencher une crise cardiaque. Mais il peut aussi paralyser le centre respiratoire du cerveau, ce qui a pour effet de ralentir la respiration... et de l’arrêter parfois complètement.

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