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  • g76 22/9 p. 29-31
  • Coup d’œil sur le monde

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  • Coup d’œil sur le monde
  • Réveillez-vous ! 1976
  • Intertitres
  • Les tendances chez les catholiques
  • Le gaz carbonique, un poison
  • Les plus gros emprunteurs
  • L’alcool lève son tribut
  • Purifiés ou contaminés ?
  • La Seine redeviendra-​t-​elle propre ?
  • L’hypocrisie des persécuteurs
  • Le lait maternel reste indispensable
  • Un jour sans viande dans les restaurants de Moscou
Réveillez-vous ! 1976
g76 22/9 p. 29-31

Coup d’œil sur le monde

Les tendances chez les catholiques

Un sondage effectué par Andrew Greeley, prêtre et sociologue, et ses collègues du Centre de recherches sur l’opinion nationale aux États-Unis, indique que dans ce pays les catholiques sont moins pratiquants qu’il y a quelques années. Ce sondage a été fait en 1974 auprès d’un peu moins de mille catholiques qui avaient déjà été interrogés en 1963. Le nombre de ceux qui reçoivent la communion chaque semaine est passé de 13 à 26 pour cent, mais le pourcentage de ceux qui assistent à la messe chaque semaine est passé de 71 pour cent en 1963 à 50 pour cent en 1974. Cette année-​là, seulement 17 pour cent de ces catholiques se confessaient chaque semaine contre 38 pour cent en 1963. Le nombre des catholiques qui approuvent la contraception artificielle, que condamne officiellement l’Église, est passé de 45 à 83 pour cent au cours de la même période. En 1974, 43 pour cent des catholiques étaient favorables aux relations sexuelles entre fiancés, contre 12 pour cent seulement en 1963. Enfin, alors que 72 pour cent des catholiques interrogés en 1963 croyaient que le pape détient son autorité de Jésus Christ, ils n’étaient plus que 42 pour cent à le penser en 1974.

Le gaz carbonique, un poison

Bien qu’il n’ait aucune odeur ni aucune couleur révélatrice, le gaz carbonique peut tuer. Un automobiliste qui commence à absorber du gaz carbonique peut, entre autres symptômes, avoir des maux de tête et éprouver une certaine somnolence. Les phares des voitures venant en sens inverse lui paraissent aussi anormalement brillants. Pour réduire au maximum les dangers que représente ce gaz qui s’échappe du moteur d’une voiture, il faut bien régler celui-ci et veiller à ce que le système d’aération de la voiture soit en bon état.

Les plus gros emprunteurs

L’année dernière, le Fond monétaire international a prêté 4 milliards 800 millions de dollars aux pays dont la balance des paiements était déficitaire à cause, pour une bonne part, de leurs achats de pétrole. L’Italie a emprunté environ 20 pour cent de cette somme, et la Grande-Bretagne 25 pour cent. Ces deux nations viennent en tête des pays qui ont emprunté de l’argent pour cette raison.

L’alcool lève son tribut

Aux États-Unis, 9 millions d’Américains sont alcooliques ou boivent trop. Selon le périodique Parade, dix pour cent des travailleurs de ce pays boivent à l’excès, “ce qui cause à l’économie nationale une perte de l’ordre de 25 milliards de dollars”. On indique que chaque année l’alcool serait la cause de 25 000 morts dans des accidents de la circulation, 20 000 morts dans d’autres accidents, 20 000 décès par maladie et 15 000 suicides ou homicides.

Purifiés ou contaminés ?

Les pèlerins hindous qui se baignent dans le fleuve Yamuna, en Inde, espèrent être ainsi sanctifiés ou purifiés. Mais, d’après le rapport de savants indiens, au confluent du Yamuna et du Gange, les eaux seraient envahies de microbes qui provoqueraient quantité de maladies, dont la typhoïde et le choléra. Les eaux usées de la ville d’Allahabad seraient la cause de cette pollution dangereuse.

La Seine redeviendra-​t-​elle propre ?

La sécheresse exceptionnelle qui a envahi la France ces derniers mois a ramené au premier plan le problème de la pollution des fleuves, et notamment de la Seine, qui est considérée par beaucoup comme un véritable égout à ciel ouvert, un dépotoir pour déchets en tout genre. Le Figaro du 18 juin 1976 nous rappelait que 30 pour cent de la population française habite sur les rives de la Seine et que 40 pour cent de l’activité économique s’y traite. Plus de six cents tonnes de détritus y sont déversés chaque jour. Du fait de la sécheresse, qui a réduit le débit de la Seine de deux tiers, la pollution de ses eaux s’est accentuée. Les poissons meurent de cette pollution et du manque d’oxygène. Il est vrai que des progrès avaient été faits ces dernières années et qu’une prise de conscience a eu lieu dans les milieux politiques. Mais il faudra quinze ans, d’ici à 1990, pour que l’eau de la Seine passe “du niveau de pollution maximum que nous connaissons à la présence d’un ‘milieu aérobie’ permettant de restituer au fleuve une partie de son pouvoir auto-épurateur. L’addition se montera à vingt milliards” de francs français. Il est temps de faire quelque chose, car, ajoute ce journal, “depuis le mois d’avril, des ‘algues bleues’, les ‘cyanophycées’, se sont mises à proliférer dans le fleuve. Elles sécrètent de la ‘géosmine’ qui n’a pas, semble-​t-​il, d’effet toxique mais donne à l’eau, même pour une concentration infime, un goût prononcé de vase et de moisi”. Mais que les Parisiens se rassurent. Avant d’arriver à leurs robinets l’eau de la Seine est bien traitée. Jugez-​en plutôt : “On l’additionne d’abord de chlore, un stabilisant, on y ajoute des floculants — du sulfate d’alumine et de la silice — puis de la chaux pour maintenir un bon équilibre carbonique. L’eau est alors envoyée dans des décanteurs, filtrée une première fois sur sable, envoyée dans des cuves d’ozonisation qui détruisent les micro-organismes, filtrée sur des charbons en grains. Le traitement se termine par l’addition finale de chlore et de soude.” Cette eau ne présente alors plus aucun risque ni aucune odeur.

L’hypocrisie des persécuteurs

“C’est absurde”, déclara l’ambassadeur du Malawi en Afrique du Sud quand on lui parla des accusations selon lesquelles les Témoins de Jéhovah seraient persécutés dans son pays. Mais M. N. T. Mizere, cet ambassadeur, ajouta : “Ils n’ont rien à craindre (...) dans la mesure où ils sont disposés à renoncer à leur appartenance à ce mouvement.” D’après l’Eastern Province Herald du Kenya, “M. Mizere a confirmé que le mouvement était interdit au Malawi, mais il a dit qu’il n’était pas en mesure de donner les raisons précises de cette interdiction”. Il aurait certainement été très embarrassé de devoir reconnaître que le seul tort des Témoins de Jéhovah est de refuser, pour rester neutres, la carte de membre de l’unique parti politique reconnu, celui du président Banda. “Tout ce que je puis dire, a ajouté Mizere, c’est qu’il était contraire à l’intérêt national de permettre à un tel mouvement de continuer à exister.” Quand on l’interrogea sur la punition qui était infligée à quiconque est Témoin de Jéhovah, Mizere répondit : “Appartenir à une organisation interdite est un crime. Mais la sentence dépend des circonstances propres à chaque cas.” En fait, des milliers de Témoins de Jéhovah ont été emprisonnés dans des camps de concentration et séparés de leurs enfants.

Le lait maternel reste indispensable

Malgré les progrès de l’industrie pour la transformation du lait de vache, le lait maternel demeure irremplaçable pour nourrir les nouveau-nés. C’est ce qu’ont rappelé en mai dernier trois pédiatres français, les professeurs Alfred Rossier, Jean Badoual et Henri Lestradet. Commentant les travaux d’une conférence du Comité national de l’enfance sur l’alimentation du nourrisson Le Figaro du 26 mai 1976 disait : “On ne répétera jamais assez l’importance fondamentale de l’alimentation du nourrisson sur son développement futur, tant physique que psychique. (...) En effet, une carence ou, à l’opposé, un déséquilibre qualitatif de l’un des éléments nutritifs (lipides, glucides et protides) peut, s’il est très précoce, s’avérer irréversible par la suite.” On a remarqué que 4 à 5 pour cent des enfants sont obèses. Eh bien, dans un tiers des cas, ce trouble débute dans la toute première enfance. Un excès de graisses et de féculents dans la nourriture du petit enfant peut être une cause d’obésité chez lui, et plus tard de diabète. Il faut donc éviter les bouillies trop riches en glucides, donc trop sucrées, surtout dans les cinq premiers mois. Mais il faut quand même fournir très tôt au nouveau-né le glucose qu’il recevait par le cordon ombilical. Tout retard prolongé pourrait avoir des conséquences très graves et perturber les fonctions cérébrales de l’enfant. Celui-ci a également besoin de protéines pour satisfaire aux besoins de la croissance. “Tous ces éléments nutritifs sont contenus dans le lait maternel, qui (...) demeure irremplaçable. 95 pour cent des femmes devraient pouvoir allaiter (...). Il est indispensable à cet égard que l’enfant soit mis au sein dès les premières heures (entre 6 et 12) qui suivent la naissance. Ainsi profitera-​t-​il du colostrum (riche en glucose) et la mère, pour sa part, aura-​t-​elle les meilleures chances de pouvoir poursuivre l’allaitement.” Pendant combien de temps ? Les pédiatres ont répondu : Deux mois, au minimum ; mieux, trois ou cinq.

Un jour sans viande dans les restaurants de Moscou

D’après Le Monde du 13 mai 1976, les restaurants et les cantines de Moscou ne serviront plus de viande le jeudi, afin de faire face à la pénurie. La viande sera remplacée par le poisson, dont on veut encourager la consommation. La viande se fait rare. En automne et en hiver, les boucheries avaient été bien approvisionnées, car on avait procédé à l’abattage du cheptel dans beaucoup de régions de l’URSS en raison de la mauvaise récolte de l’été dernier, due à la sécheresse, et du manque d’aliments composés pour le bétail. Faute d’installations de congélation en nombre suffisant, cette viande a été rapidement consommée. Il faudra du temps pour reconstituer le cheptel ainsi décimé. Pour beaucoup de Moscovites, cette année est une des plus difficiles pour ce qui est de l’alimentation. Cet hiver, les magasins d’État ont manqué à diverses reprises de choux, d’oignons, d’ail et de pommes, produits pour lesquels on n’était plus habitué à des ruptures de stocks. Maintenant, les poulets seraient rares, et même la saucisse traditionnelle aurait disparu. Et, selon les voyageurs, la situation alimentaire serait encore plus difficile en province qu’à Moscou.

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